L’hôtel Africa et l’effritement de la modernité

Malkit Shoshan visite une maison Dom-Ino, une base des Nations unies et un bar irlandais

Sur la côte de Monrovia, au bord de l’Atlantique, une ancienne station balnéaire de luxe aujourd’hui délabrée incarne bien des rêves d’émancipation brisés et une longue histoire de violence. En 2017, nous avons rendu visite à l’ancien hôtel cinq étoiles Africa au Libéria, dans le cadre d’une étude de terrain et d’un projet de recherche à long terme intitulé BLUE : The Architecture of UN Peace Missions (Bleu : l’architecture des missions de paix des Nations Unies),1 qui s’intéresse aux impacts des missions de paix des Nations Unies sur les villes, les communautés et l’environnement.

À notre arrivée, nous devions visiter le Camp Clara, une base des Nations unies récemment évacuée, située dans le complexe de l’Hôtel Africa, et l’un des premiers sites de déploiement des troupes de la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL). Après avoir rencontré nos hôtes – un Casque bleu égyptien et un directeur logistique du Salvador – dans le stationnement sécurisé du siège des Nations unies rempli de 4 x 4 blancs, nous sommes allés au camp, à quelque seize kilomètres de là, dans la banlieue nord de Monrovia.

Pendant que nous roulions vers le district de Virginia – appelé à l’origine New Virginia par la population majoritairement afro-américaine qui s’y était installée –, Monrovia révélait peu à peu son visage. Nous avons passé des camps, des bâtiments ministériels, un campus universitaire, des marchés locaux, des écoles et des quartiers informels. Depuis le déploiement de la MINUL en 2003, la route menant au quartier général s’est peuplée de petites entreprises, d’hôtels, de restaurants, de magasins et de petits complexes destinés à la grande communauté des diplomates étrangers et des professionnels de l’aide et du développement. Selon les explications reçues, beaucoup de ces lieux appartenaient à un groupe d’hommes d’affaires libanais impliqués dans la région depuis les années 1960 qui en assuraient la gestion.


  1. En 2016, les missions de maintien de la paix de l’ONU étaient présentes dans plus de 170 municipalités en Afrique, pour une population totale de 31 millions d’habitants. Elles couvraient une zone de plus d’un million de kilomètres carrés, comprenant plus de 270 bases, camps et avant-postes, ainsi que 310 cliniques médicales. Bien que les missions des Nations unies soient souvent perçues, planifiées et budgétisées comme des interventions temporaires, la durée de vie moyenne d’une mission est de 6 ans et demi, et de nombreuses opérations, comme celles menées au Libéria, au Darfour, en Haïti, en Côte d’Ivoire et au Kosovo, ont duré beaucoup plus longtemps. La durée de vie médiane des 14 missions des Nations Unies en cours est de 19 ans. 

Vestiges du casino de l’hôtel, 2017. © Malkit Shoshan

Nos hôtes des Nations unies nous ont fait part de leurs expériences, en mentionnant au passage leur vie isolée au Libéria, les longues distances qui les séparaient de chez eux et leur déconnexion de la communauté locale. Ils ont eu des difficultés à trouver un logement convenable : la qualité des logements locaux était médiocre et les loyers grimpaient en flèche. Les industries de l’immobilier et du tourisme étaient, disaient-ils, gérées par des propriétaires très avisés en affaires qui augmentaient leurs tarifs pour les professionnels de l’aide internationale et du développement, de sorte que le prix de location d’un appartement à Monrovia pouvait facilement rejoindre celui des meilleurs quartiers de New York ou de Londres. Malgré la majoration des taux du marché, les bénéfices qui auraient pu être utilisés pour améliorer la qualité de l’environnement bâti ou pour faciliter davantage l’accès aux services essentiels n’ont pas été réinvestis dans la ville ou la communauté. Tout était fait pour être transitoire, axé sur l’exploitation et non durable.

Cette absence d’investissement à long terme s’est particulièrement illustrée lors de l’épidémie d’Ebola qui a frappé le Libéria de 2014 à 2016, lorsque, comme le décrivaient les soldats de la paix, la peur de la mort régnait et que l’isolement obligatoire a durement frappé les communautés locales. La MINUL elle-même avait été déployée après la seconde des deux guerres civiles qui ont laissé le pays en ruine, mais elle avait commencé à se retirer en 2015. Programmé au moment où survenaient la chute des prix mondiaux des matières premières et la crise d’Ebola, son départ a entraîné un fort déclin économique dont le Libéria ne s’est pas encore remis. Une grande partie de la population n’a toujours pas accès aux services de base comme l’eau potable et l’électricité. Près de la moitié des Libériens souffrent d’insécurité alimentaire, et les soins de santé sont soit inaccessibles, soit inabordables pour la grande majorité.1

Finalement, quittant le centre-ville et le port maritime, nous avons traversé une zone remplie de cabanes en tôle informelles. Circulant au milieu de palmiers et de manguiers vert vif inégalement répartis sur le territoire, nous avons roulé hors route, non sans laisser derrière nous des nuages de poussière rouge.


  1. Leah Zamore et Shavon Bell, Launch of UN Peacekeeping Missions in Urban Environments: The Legacy of UNMI, Center on International Cooperation, New York, 2019. 

Ancienne piscine et bar avec vue sur l’océan, 2017. © Malkit Shoshan

Six mois avant notre arrivée, le Camp Clara avait été désaffecté et remis entre les mains du gouvernement libérien. Lorsque nous avons rejoint le site, les troupes de l’ONU et la plupart de leurs équipements avaient disparu. Le Casque bleu égyptien a garé le VUS au bord d’une clôture de barbelés et un garde en civil armé s’est approché de nous. On nous a dit que le terrain avait été acheté au gouvernement par une société d’investissement privée basée en Afrique du Sud, qui allait investir plus de 100 millions de dollars dans la reconstruction de l’hôtel. Dans l’intervalle, la société avait engagé des agents de sécurité pour protéger le bien et éloigner les intrus.

Après une courte discussion, le gardien nous a permis de nous rendre sur place, où le Camp Clara et le bâtiment de l’Hôtel Africa se partageaient le même sol tropical luxuriant. Chacun à leur tour, ces lieux avaient connu une fonction, un héritage et une empreinte fantomatique qui leur étaient propres. La première trace visible de l’hôtel consistait en un bloc de sept étages, d’allure moderniste, pourvu de balcons en bandes le long de sa façade donnant sur l’Atlantique. Le rez-de-chaussée avait conservé les vestiges d’un grand hall, de deux salles circulaires entourées de verdure – maintenant un enchevêtrement de plantes tropicales envahissantes qui avaient pris le dessus sur des jardins autrefois entretenus – et d’une piscine en forme de continent africain.

Dans son livre The House at Sugar Beach, Helene Cooper a décrit les jours de gloire de l’hôtel.1 Cette luxueuse station balnéaire a été financée par un groupe d’hommes d’affaires congolais et de commerçants libanais pour accueillir le sommet de l’Organisation de l’unité africaine (OUA) en 1979. Dans l’attente de la réunion de l’OUA, le gouvernement libérien qui présidait la réunion a installé le long du boulevard Tubman une série de panneaux d’affichage représentant des dirigeants africains. Beaucoup ont été laissés vierges, comme le note Cooper, parce que les gouvernements de tout le continent étaient confrontés à des coups d’État et des révolutions. Peu après sa construction, l’Hôtel Africa est devenu fameux pour ses fêtes extravagantes. Les salles de danse rondes de sa célèbre discothèque Bacardi accueillaient régulièrement des réceptions de mariage et des fêtes autour de la piscine.

À notre arrivée, nous nous sommes retrouvés face à un bâtiment dénudé, dépouillé de ses meubles, de ses cadres de fenêtres, de ses portes. Le squelette restant ne révélait plus que la structure, les piliers et les escaliers. C’était littéralement une ruine d’après-guerre en forme de maison Dom-Ino de Le Corbusier. Pillés et partiellement brûlés, ses murs étaient criblés de trous de balles. La hauteur de l’édifice, offrant une vue panoramique sur toute la zone et le littoral, en avait fait un lieu stratégique pendant les guerres. Les rebelles avaient utilisé le bâtiment pour diriger des attaques vers Monrovia en 2003.


  1. Helene Cooper, The House at Sugar Beach: In Search of a Lost African Childhood, Recorded Books, Prince Frederick, MD, 2008. 

Famille d’un agent de sécurité privé à la piscine de l’hôtel, 2017. © Malkit Shoshan

L’espace d’un instant, en passant devant la piscine en direction de la plage, j’ai senti une brise de mer qui m’a rappelé mon pays – j’ai grandi à Haïfa, une ville d’Israël située sur la côte méditerranéenne. Plus tard, j’ai vu une série de drapeaux nationaux sur des poteaux à l’extrémité du site qui me semblaient étrangement nouveaux. L’un d’eux avait des rayures bleues et blanches – à ma grande surprise, c’était celui d’Israël.

Il est étrange de réaliser à quel point nos associations personnelles et d’autres histoires s’entremêlent à nos pensées dans des moments comme celui-ci. Les liens entre le Libéria et Israël, avec leurs succès et leurs échecs tragiques, remontent au XIXe siècle, aux mouvements et aux idéologies de libération de l’oppression et de la violence et à l’idée d’un retour. Pour le peuple juif, c’est le sionisme, le retour à la terre promise, qui a inspiré le sionisme noir, le mouvement pour le retour en Afrique des esclaves émancipés.

En 1822, sous les auspices de l’American Colonization Society, des colons américains sont arrivés dans cette région avec des navires remplis d’esclaves émancipés. Avec le soutien du président James Monroe, ils ont acheté une petite parcelle de terre aux chefs locaux, qu’ils ont ensuite baptisée Monrovia en l’honneur du président. À mesure que le nombre de colons augmentait, la population autochtone diminuait; l’émancipation d’un groupe entraînait la dépossession d’un autre. Les guerres civiles de la fin du XXe siècle au Libéria remontent à cet acte de libération, qui n’est pas sans rappeler l’histoire d’Israël et de la Palestine.

Alors que je déambulais le long des vestiges de la piscine, un garde de sécurité qui nous avait accompagnés avec enthousiasme a attiré notre attention vers l’ancien hôtel. À côté de celui-ci se tenait une femme avec un bébé qui nous adressait un sourire timide. Des enfants couraient partout. Les gardes, apparemment, vivaient avec leurs familles dans les ruines de l’hôtel.

Hangar modulaire laissé par la MINUL, 2017. © Malkit Shoshan

Entre la piscine et l’hôtel se dressaient les structures métalliques de deux hangars militaires modulaires abandonnés par la MINUL. Depuis l’endroit où je me tenais, je voyais l’effondrement de corps transformés en d’autres corps. Les vestiges d’une ancienne station balnéaire moderniste avec sa piscine, son club disco et son casino en ruine, les résidus squelettiques de structures militaires mobiles et les morceaux de toile portant le logo de l’ONU. La brutalité des dégâts infligés au bâtiment de l’hôtel et les maigres squelettes des modules de l’ONU se tenaient là dans un silence assourdissant pour rappeler l’échec tragique, l’effondrement de l’espoir collectif, des rêves nationaux et de la modernité elle-même.

C’était toute une scène à absorber, mais les soldats de la paix nous ont entraînés sans tarder vers les cabanes et les villas de la plage, qui formaient une partie des hébergements anciennement offerts par l’hôtel Africa. Après avoir emprunté un chemin non goudronné menant à l’autre bout du site, face à la rivière Saint-Paul, nous avons trouvé une série de bungalows ronds à un étage avec des toits en forme de chapiteau. Conçus comme des suites indépendantes, les bungalows comprenaient chacun un salon, une cuisine, deux chambres et un jardin. Éparpillées, petites et apparemment insignifiantes, les cabanes semblaient être restées en meilleur état que le bloc hôtelier. Certaines des unités avaient été réaménagées et utilisées par les Casques bleus des Nations unies comme espaces de rangement, bureaux et bars.

Cabanes à rayures bleues peintes lors du déploiement de la MINUL, 2017. © Malkit Shoshan

Donnant sur l’estuaire où la rivière Saint-Paul rejoint l’Atlantique, le plus grand bungalow était également celui que Charles Taylor, président du Libéria de 1998 à 2003 et pendant un temps le plus important seigneur de guerre en Afrique, aimait occuper durant ses séjours à l’hôtel. Taylor, diplômé du Bentley College aux États-Unis et entraîné à la guérilla en Libye, est retourné au Libéria en 1989 pour renverser le gouvernement de Samuel Doe, déclenchant ainsi la première guerre civile libérienne.1 Pendant un certain temps, il a vécu à l’hôtel Africa, s’en servant comme plaque tournante de réseaux mondiaux de contrebande et pour le commerce illicite de diamants échangés contre des armes.

À l’époque, l’un des résidents permanents de l’hôtel était Guus van Kouwenhoven, un Néerlandais qui avait été attrapé et emprisonné par le FBI dans les années 1970 pour avoir tenté de vendre des œuvres d’art volées, dont un Rembrandt. Dans les années 1980, van Kouwenhoven s’est retrouvé au Libéria pour gérer l’Hôtel Africa, avant de diriger la Liberian Oriental Timber Cooperation, qui lui servait de couverture pour son trafic d’armes. À l’hôtel, Van Kouwenhoven et Taylor ont échangé des diamants illicites contre des armes, avant d’étendre plus tard leurs opérations à la Guinée et à la Sierra Leone. De même, Viktor Bout, un ancien officier du KGB et traducteur militaire qui utilisait l’Hôtel Africa comme base pour ses pilotes, a organisé le trafic d’armes de l’Europe de l’Est vers l’Afrique et le Moyen-Orient après l’effondrement de l’Union soviétique.2 L’histoire de la violence étroitement liée à ces trois résidents de l’hôtel se lit encore aujourd’hui dans les vestiges squelettiques du complexe hôtelier.


  1. « How a tyrant’s ‘logs of war’ bring terror to West Africa », The Guardian, 27 mai 2001, https://www.theguardian.com/world/2001/may/27/theobserver. 

  2. Michael O’Farrell, « Dispatch from Camp Clara », NewsScoops, 7 juin 2011, http://www.newsscoops.org/?p=443. 

Structure squelettique de ce qui était autrefois la villa de Charles Taylor, 2017. © Malkit Shoshan

Lorsque la MINUL a été envoyée en 2003, peu après l’exil de Taylor, les premières troupes de l’ONU déployées au Camp Clara se composaient de Casques bleus irlandais qui ont transformé les cabanes de Taylor en un espace récréatif et un bar irlandais. Après avoir suivi nos guides jusqu’à la porte d’entrée des cabanes, nous sommes sortis par la porte arrière pour rejoindre l’ancien jardin. Pendant que nous jouissions de la vue imprenable sur l’estuaire, nos hôtes se déclaraient fort impressionnés par la transition. Durant leur déploiement, ils avaient adoré leurs visites à cette base, à cause du bar et du restaurant le long des berges. Le site leur offrait un lieu de rencontre et de rares moments d’évasion loin du pragmatisme quotidien des missions de paix – et du côté parfois totalement futile de celles-ci, du moins en apparence.

Emplis de souvenirs agréables de leurs rassemblements en plein air avec la vue sur l’océan et sur le fleuve, les hôtes étaient ravis de voir qu’un pont en bois que les troupes de l’ONU avaient installé le long des berges était encore partiellement intact. Pour nous, le pont n’était plus qu’une ruine, un reliquat vide de la présence de l’ONU. La grande cabane semblait être le dernier endroit évacué par l’ONU, comme si ses occupants étaient partis en courant. On n’y voyait plus que de grandes feuilles de plastique suspendues à un mur temporaire, des morceaux de revêtements en caoutchouc pour l’extérieur et des emballages alimentaires de l’ONU éparpillés un peu partout.

Panorama de l’hôtel, de la piscine et du bar, 2017. © Malkit Shoshan

Plusieurs réalités s’entrechoquaient ici: une histoire complexe tissée par la colonisation, l’hédonisme, la cupidité, la guerre, les relations internationales, la diplomatie, l’appareil de l’aide humanitaire, tous ayant laissé leurs marques. Les vestiges – qu’ils soient défigurés par des graffitis et des impacts de balles, arrachés par des pilleurs ou délaissés par la mission des Nations unies – habitent l’ancien complexe hôtelier, non comme des fantômes mais comme des artefacts vivants. D’une manière ou d’une autre, l’Hôtel Africa et le Camp Clara semblaient encore vivants, coexistant en symbiose avec l’océan et les plantes environnantes. Quelques cabanes n’avaient pas résisté à l’assaut des vagues de l’océan dont l’humidité et le sel avaient infiltré leurs matériaux, sculptant de nouvelles formes dans le bois, le béton, le métal et le plastique. Les bâtiments étaient envahis de plantes tropicales aux racines dénudées qui recouvraient les sols et les murs, parasitant certaines des plantes domestiquées qui avaient été apportées par les paysagistes du monde entier pour décorer les jardins des hôtels.

La journée que nous avons passée à parcourir le site était magnifique. La mer était calme, la brise était douce. Autour de nous, les enfants continuaient à jouer. Pour eux, ce qui fut autrefois un hôtel à étages n’était pas une ruine brisée, mais une nouvelle maison.

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