Terre collective : assurer le futur du design autochtone

Ella den Elzen en conversation avec Robyn Adams, Jenni Hakovirta, Nicole Luke, Reanna Merasty, Johanna Minde, Naomi Ratte, Tiffany Shaw et Magnus Antaris Tuolja

Cet article est publié à l’occasion de l’ouverture de l’exposition ᖏᕐᕋᒧᑦ / Ruovttu Guvlui / Vers chez soi à l’Université de Toronto.

Futurecasting : architecture et design Autochtones dans l’Arctique est une série de séminaires et d’ateliers attenante au projet ᐊᖏᕐᕋᒧᑦ / Ruovttu Guvlui / Vers chez soi qui a réuni neuf nouveaux praticiens autochtones originaires de l’île de la Tortue et de Sápmi.1 La série s’est intéressée aux pratiques architecturales territoriales se déroulant sur le territoire et utilisant des espaces institutionnels tels que le musée et l’université. Futurecasting s’est déroulé en trois parties, la première consistant en une série de séminaires virtuels organisés en janvier et février 2022 sous la direction d’architectes et de gardiens du savoir autochtones de l’île de la Tortue, de Sápmi et de Kalaallit Nunaat.2 Les séminaires ont été suivis, en avril 2022, d’un atelier territorial à l’Université samie des sciences appliquées de Guovdageaidnu/Kautokeino, dans la région Sápmi, en Norvège. Enfin, le dernier chapitre a réuni les participants de Futurecasting au CCA à Tiohti:áke/Montréal pour discuter du legs du travail produit au cours de la série et de la manière dont pourront en bénéficier les futures générations d’étudiants en architecture, de concepteurs ainsi que de communautés autochtones. Le projet, étendu sur plusieurs mois et plusieurs régions, a généré une réflexion d’un an sur ce que cela signifie de concevoir à partir du territoire et avec le territoire, et sur la façon dont il faudrait intégrer les épistémologies autochtones aux processus de conception.


  1. Ces praticiens sont : Robyn Adams, Université de la Colombie-Britannique; Jenni Hakovirta, Oulu School of Architecture; Berit Kristine Andersen Guvsám, Université samie des sciences appliquées; Laila Susanna Kuhmunen; Nicole Luke, Université du Manitoba; Andrea McIntosh, Université Carleton; Johanna Minde, Norwegian University of Science and Technology; Reanna Merasty, Université du Manitoba; Naomi Ratte, Université du Manitoba; Magnus Antaris Tuolja, University of Gothenburg.  

  2. Les animateurs du séminaire sont : Shawn Bailey, Assistant Professeur adjoint, Université du Manitoba; David Fortin, Professeur, Université de Waterloo; Gunvor Guttorm, Professor, Sámi University College; Helena Lennert, architecte, tnt nuuk. 

Membres du groupe Futurecasting à Guovdageaidnu/Kautokeino, 2022. Photographie de Nils Ailo Utsi © Nils Ailo Utsi

J’écris cette réflexion au départ de ma position de colon ayant préparé et organisé la série en collaboration avec Nicole Luke, une conceptrice d’architecture Inuk basée à Winnipeg et partisane de l’enseignement du design pour les jeunes Autochtones des petites communautés. En tant qu’assistante curatoriale au CCA et en tant que conceptrice, je m’intéresse aux modes de pensée collectifs et relationnels, en particulier à ceux pouvant offrir un espace aux témoignages sous-représentés au sein de la discipline. Pour notre équipe de commissaires, l’objectif de la série était de favoriser le développement de nouvelles recherches et de nouveaux travaux pour l’exposition, tout en servant de plateforme ancrée dans le dialogue. Futurecasting a permis de créer un environnement dans lequel les participants ont pu discuter de leurs intérêts communs, de leurs passions et de leurs frustrations, ont également eu l’occasion de s’exprimer sur la manière dont ils aimeraient voir les pratiques dirigées par les Autochtones s’enhardir à définir la création d’espaces dans le Nord et dans leurs propres communautés.1 Les participants ont commencé par définir les méthodologies et les connaissances dont le besoin se fait urgemment sentir à l’intérieur et au-delà des frontières disciplinaires. Ceci a été réalisé en affirmant que les méthodes de travail sur l’espace peuvent et doivent se définir sur base des connaissances partagées, de l’histoire orale et des pratiques de fabrication et d’exécution. Au sein du groupe, il est apparu clairement que la création d’un tel espace – où la parenté et la relation priment sur l’hyper-productivité – est essentielle, mais rare dans le discours et l’enseignement de l’architecture. Ils ont conclu qu’il était vital de placer le principe du soin au centre des processus de conception et que cela permettait aux conceptrices et concepteurs autochtones de développer des modes de fabrication ancrés dans la communauté.

Bon nombre des discussions que nous avons eues ensemble se sont déroulées sur le terrain, en coupant et en grattant des bouleaux pour la structure luovvi que nous construisions à l’extérieur de l’université samie, ou dans la cabane que nous avons partagée pendant notre séjour à Guovdageaidnu, autour de repas de bannock et de ragoût de renne.2 Un rythme distinct a émergé tout au long du projet ; la mise en place d’une série de réunions en ligne et en personne a permis aux membres du groupe d’établir des liens de confiance et des relations d’une manière qui semblait naturelle et sans précipitation. Même si tous les participants venaient de territoires différents, on a pu observer certaines façons de penser qui semblaient familières, ainsi que des moments de consensus sur les rôles que la terre, le savoir générationnel et la réciprocité jouaient dans la façon dont le groupe développait son travail. Des échanges ont eu lieu sur la manière d’apporter les choses apprises sur le territoire avec la communauté, dans des espaces institutionnels qui ne sont pas toujours réceptifs à ces méthodes de travail. Certaines méthodes impliquaient l’utilisation de matériaux issus du territoire, tels que l’écorce, la fourrure d’animal, la peau de renne ou les bois de cervidés, dans la réalisation de maquettes et des représentations. D’autres méthodes nécessitaient la consultation des aînés sur les protocoles d’engagement avec la communauté et la définition de l’architecture dans une perspective plus large que celle d’un bâtiment à l’échelle du territoire, de l’eau et d’autres êtres vivants.


  1. La plupart des membres du groupe entretiennent des relations avec la communauté dans des zones rurales ou éloignées, mais étudient ou travaillent dans des villes très éloignées de leurs territoires.  

  2. L’atelier en Sápmi a été organisé par Gunvor Guttorm, Professeur de duodji, au Sámi University College. Les professeurs Sunniva Skålnes, Solveig Joks et Ante Mihkkal Gaup, ainsi que le co-commissaire Joar Nango, ont aussi présenté des exposés. 

Photographie de Nils Ailo Utsi, 2022 © Nils Ailo Utsi

Il est rare que les projets d’exposition d’architecture soient formulés à partir d’un lieu de ressenti, et pourtant, au cours de l’année où le groupe Futurecasting s’est réuni, le travail s’est toujours créé à partir d’un lieu incarné. Les conversations et les collaborations ont prouvé que la recherche peut être quelque chose d’inné et de ressenti, accumulé au fil du temps grâce à l’écoute. Ces méthodologies peuvent parfois être perçues comme opaques par les communautés extérieures, ce qui leur donne toute leur valeur. En tant que stratégie de conception, l’opacité – l’idée que tout n’a pas besoin d’être lisible pour les publics non autochtones – était au cœur de l’exposition et de l’objectif du projet de Futurecasting dont l’ambition était de résister aux nombreux vestiges coloniaux de l’architecture et de créer un espace dans lequel l’intelligibilité des matériaux, des espaces et des langues s’apprend. Cette stratégie contredit fortement la manière dont l’architecture et la représentation architecturale fonctionnent souvent, avec leur tendance à schématiser, disséquer, dessiner et faire des relevés. Historiquement, manière d’être documenté se sont avérées néfastes, souvent utilisées à des fins paternalistes et extractives à l’encontre des communautés autochtones. En repoussant ces méthodes de concrétisation, une grande partie du travail produit pour l’exposition offre une contrepartie éphémère sous la forme d’une conversation. Certains de ces échanges ont été transcrits, produisant des documents qui seront dorénavant accessibles à d’autres chercheurs autochtones, tandis que d’autres discussions n’existeront que dans l’espace et le temps où nous nous sommes rencontrés.

Le travail réalisé dans le cadre du projet se retrouvera bientôt dans les archives du CCA. En tant qu’institution de colonisation, le CCA devra s’interroger sur la signification de la conservation de ce matériel et sur la manière de le rendre accessible aux communautés qui ont le plus besoin de s’en servir. Au cours de son histoire, le CCA n’a conservé pratiquement aucun document d’origine autochtone, et les documents qui représentent les peuples autochtones illustrent souvent la manière dont l’architecture a été impliquée dans la dépossession violente des terres. Le projet Futurecasting avait – et continue d’avoir – pour ambition non pas de défaire ou d’ignorer cet héritage, mais de commencer à en écrire un nouveau dans lequel les espaces destinés aux communautés autochtones sont façonnés par des valeurs définies avant tout par les conceptrices et concepteurs et les communautés autochtones. L’une des dernières conversations que nous avons eues en groupe a porté sur l’impact que le travail produit tout au long de la série d’ateliers pourrait avoir sur les générations futures d’architectes et de designers autochtones, et sur la place que ce travail pourrait occuper dans la collection du CCA et au-delà. Ce qui suit est la transcription de certaines de ces réflexions.1


  1. Cette conversation a été modifiée pour plus de clarté. Pour demander l’accès a une version complète de la transcription ou de l’enregistrement, veuillez rechercher la collection Futurecasting dans les archives du CCA. 

L’atelier Futurecasting comprenait la construction d’un luovvi, un type d’entrepôt Sámi. Photographie de Nils Ailo Utsi. © Nils Ailo Utsi

EDE
Comment voyez-vous votre travail façonner l’avenir du design mené par les Autochtones ou avoir une influence les générations futures d’étudiants et de chercheurs en design?
JH
Je pense que la force de notre travail réside dans la collectivité, dans tout ce processus qui consiste à parler, à passer du temps ensemble, à apprendre à se connaître, à poser ce genre de questions.
MAT
En tant que collectif, chacune de nos approches de l’architecture autochtone est très variée et nous avons tous des façons de travailler très différentes. Il n’y a pas de manière spécifique de faire de l’« architecture autochtone ». Pour moi, il s’agit d’entrer en relation avec ma communauté et d’intégrer cela à mon travail. C’est quelque chose que nous pouvons transmettre à la prochaine génération, pour qu’elle se sente rassurée par ces modes de pensée.
NL
Cette notion de se sentir en sécurité est liée à l’image que l’on a de soi dans les espaces institutionnels. À mon avis, pour que d’autres designers autochtones s’intéressent à notre travail, il faut mener une action de sensibilisation soutenue auprès des groupes d’étudiants autochtones. Cela exige d’ouvrir davantage l’institution pour qu’elle invite les étudiants à s’emparer du matériel et à construire à partir de celui-ci.
RM
Il s’agit aussi d’aider les futurs designers autochtones en s’assurant qu’ils se sentent assez à l’aise pour partager, mais aussi pour passer outre les récits coloniaux et parler de leur chez-soi et de leurs passions.
NR
À certains moments, ces conversations sur la conception autochtone peuvent s’embourber dans la « violence coloniale », ce qui est très déprimant. Je pense que c’est formidable que nous en parlions et que nous le reconnaissions maintenant, mais parfois je me dis simplement : faisons quelque chose d’amusant!
RA
C’est vrai! Aucun de nos travaux ne porte sur les enjeux ou les problèmes autochtones. Tout tourne autour de la joie, de la famille, du lien avec la terre, de la santé, des animaux. Au cours de ce processus, avant d’explorer les archives du CCA, j’ai tapé « Joie autochtone » dans l’outil de recherche du site web du CCA pour parcourir la collection, et rien n’est apparu. Or, c’est tellement important de se connecter les uns aux autres, à notre travail, à nos traditions, à nos familles et à la terre. Il est évident qu’on ne peut pas ignorer les aspects négatifs, mais nous, nous sommes portés par l’amour et la joie.
JH
J’aime beaucoup cette idée de joie. Mais récemment, j’ai discuté avec des chercheurs non autochtones qui voulaient réaliser un projet dans le Nord, et ils m’ont dit à quel point il était difficile de travailler dans ce contexte, car tout devient politique. Ce fut un moment intense, parce que c’est effectivement la façon dont nous abordons les choses. Nous n’avons pas le choix. C’est comme si notre respiration était politique. Il y a donc quelque chose d’épuisant là-dedans.
RA
Je ne pense pas que l’un d’entre nous ait eu l’intention de réaliser un projet sur la joie autochtone ; vous savez, il s’agit simplement du fait de ne pas être associés au « problème autochtone » dans un contexte d’archivage et de trouver ensuite notre travail.

L’atelier Futurecasting comprenait la construction d’un luovvi, un type d’entrepôt Sámi. Photographie de Nils Ailo Utsi. © Nils Ailo Utsi

EDE
Ce que vous dites à propos des mots-clés est intéressant, comme le fait de chercher dans la collection et de ne pas trouver ce que l’on cherche. Cela soulève la question de la spécificité. C’est quelque chose qu’il faudrait presque imposer à un catalogueur en disant : je ne veux pas qu’il soit trouvé en cherchant « colonisation ». Je veux qu’on le trouve en cherchant « joie autochtone ».
NR
Les systèmes d’archivage n’ont pas été conçus pour des personnes comme nous, pour notre façon de penser et d’apprendre. Il y a un certain niveau de privilège dans le fait de savoir comment faire des recherches dans ces systèmes. Par rapport à notre travail, nous pourrions réfléchir ensemble à des mots-clés qui permettent à des gens comme nous de faire des recherches. Cela peut être quelque chose comme « communauté » ou des termes qui évoquent déjà une connexion.

Je repense aussi à la différence entre les archives que nous avons visitées à Kahnawake [Kanien’kehá:ka Onkwawén:na Raotitióhkwa] et celles du CCA. Ces expériences étaient très différentes l’une des l’autre. Comment faire de la place aux deux modes de recherche? Si je vois dans les archives quelque chose qui me touche, qui fait partie de mon patrimoine, je veux pouvoir m’y connecter de la manière habituelle. Je pourrais avoir envie de le toucher ou le sentir et pas uniquement de le regarder.
TS
Cela me fait penser à quelque chose que j’ai entendu dire George Desjarlais (Frog Lake Cree Nation) : nos enfants apprennent de manière différente de celle qui a été la nôtre, et différemment de celle de nos grands-parents. En réfléchissant à votre travail et à la présence autochtone dans les archives, que voulez-vous continuer? Voulez-vous conserver vos connaissances si précieusement qu’elles n’évoluent pas et que ce soit bien ainsi? Ou voulez-vous que ce savoir soit transmis?
RA
Tout n’est pas destiné à durer éternellement. Dans notre travail, nous voulons de la tactilité et de l’interaction. C’est bien que les choses se dégradent, qu’elles prennent des empreintes digitales, qu’elles évoluent et qu’elles changent.
NL
Cela ne me dérange pas que les gens utilisent leurs mains pour explorer mon travail si cela signifie qu’ils s’y connectent. Peut-être que les coins seront quelque peu déchirés. Ce n’est pas grave! Il n’est pas nécessaire de le ranger dans une boîte dans un coin reculé.
TS
Ma tante me parlait récemment du transfert de connaissances. Elle m’a dit que nous avons des savoirs que nous partageons entre nous et avec nos familles, et que les non-autochtones ne savent généralement pas comment accéder à ces informations. C’est une question de relations. Nos savoirs sont réunis, ils forment un tout, mais les personnes extérieures n’en font pas l’expérience de la même manière. Cela me renseigne vraiment sur l’administration et sur qui peut avoir accès à notre travail, mais aussi sur l’intention de compréhension que ces personnes doivent avoir lorsqu’elles y accèdent en tant que non-autochtones. Il peut y avoir une note dans les archives indiquant que ce travail a été réalisé dans l’optique des peuples autochtones et que, si l’on veut y faire référence, il faut demander la permission, ou qu’on ne peut que l’observer et jamais le citer, des choses comme cela.
MAT
Je pense que c’est important. En Norvège, il y a beaucoup d’objets samis dans les musées. D’un côté, on pense que les objets seront préservés et en sécurité dans ces espaces, mais de l’autre, que ces connaissances spécifiques sont retirées à la communauté et que c’est l’institution qui les acquiert. Nous devons définir des structures et maintenir nos relations et nos liens avec ce patrimoine.
NL
Par ailleurs, la plupart voire la totalité des cultures autochtones partagent leurs connaissances par le biais de récits et de fêtes. Je pense qu’au CCA, comme pour toutes les institutions en général, il faut prévoir un espace pour les contes, les fêtes et les discussions. En se réappropriant la collection du CCA par le biais d’un processus mené par les Inuits avec les aînés, tout en disposant d’un espace dédié distinct pour les œuvres que nous avons produites, nous pourrions nous sentir accueillis, en sécurité et authentiques. Il s’agit de créer un nouveau foyer pour un matériel spécifique et de ne pas accepter les frontières institutionnelles existantes.
RA
Vers chez soi et le projet Futurecasting semblent marquer le début d’une relation entre le CCA et les communautés autochtones. Je suis impatiente de voir ce que ces relations vont donner et j’espère qu’elles pourront continuer à se développer.
NL
Nous devrions nous assurer d’avoir un espace dédié à notre travail au CCA, au sein duquel d’autres étudiants ou d’autres concepteurs autochtones peuvent interagir avec lui. Nous pouvons leur indiquer que nous cherchons à nous développer de toutes les manières possibles.
RA
Et notre travail est quelque chose de si profondément personnel pour chacun d’entre nous. Tout au long du processus de création, nous avons été connectés les uns aux autres, nous avons collaboré et nous avons appris. Cette énergie se retrouve dans tous nos travaux, individuellement et collectivement. C’est l’idée de créer un environnement spirituel et émotionnel.
NR
Si les jeunes autochtones peuvent se référer à notre travail comme reflet du passé, ils et elles pourront peut-être s’en inspirer pour réaliser leur rêve du futur.
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