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Dans cet ouvrage, Guillaume Éthier explore l'architecture, la forme et le rôle de la place publique qui, dans le contexte de la reconstruction nationale entreprise depuis la fin de la guerre civile libanaise, en 1990, s'est trouvée à l'avant-plan de la scène mémorielle. Il y jette un nouveau regard sur le Concours d'idées en planification urbaine pour la reconstruction de(...)
Architecture since 1900, Middle-East
April 2008, Montréal
Patrimoine et guerre: reconstruire la place des martyrs à Beyrouth
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Dans cet ouvrage, Guillaume Éthier explore l'architecture, la forme et le rôle de la place publique qui, dans le contexte de la reconstruction nationale entreprise depuis la fin de la guerre civile libanaise, en 1990, s'est trouvée à l'avant-plan de la scène mémorielle. Il y jette un nouveau regard sur le Concours d'idées en planification urbaine pour la reconstruction de la place des Mrtyrs, concours international tenu à Beyrouth en 2004-2005. Par sa situation exceptionnelle au centre-ville de Beyrouth et par son rôle historique de haut lieu de la sociabilité, la place des Martyrs constitue le coeur de la nation libanaise. Sur le plan symbolique, elle incarne l'espoir d'une réconciliation d'envergure entre toutes les factions de la société. Cependant, entre les mains d'une société foncière, le processus de reconstruction du centre-ville de Beyrouth a pris un virage inattendu au milieu des années 1990. La logique spéculative des promoteurs risque en effet de faire l'impasse sur les enjeux identitaires et culturels. Devant ce spectre - et puisque la place des Martyrs n'a toujours pas été reconstruite - l'auteur balise des pistes qui rejoignent les objectifs collectifs assignés à la reconstruction de la place des Martyrs. Il s'agit de créer, simultanément, un lieu de mémoire et un lieu de rencontre.
Architecture since 1900, Middle-East
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Se risquer à prendre l'initiative d'un projet n'est pas toujours un bon calcul. Cet engagement personnel compte trop peu en face des projets de ceux qui détiennent l'autorité. Être intégré à ceux-là en revanche est une stratégie qui peut se révéler plus rentable. Ce n'est pas là une simple formalité. Soit. Mais la participation au projet se mérite parce que c'est un gage(...)
Contemporary Art Monographs
January 1900, Orléans
Kristina Solomoukha : les principes ne sont pas négociables
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Se risquer à prendre l'initiative d'un projet n'est pas toujours un bon calcul. Cet engagement personnel compte trop peu en face des projets de ceux qui détiennent l'autorité. Être intégré à ceux-là en revanche est une stratégie qui peut se révéler plus rentable. Ce n'est pas là une simple formalité. Soit. Mais la participation au projet se mérite parce que c'est un gage de réussite sinon une fin en soi. Le tout sera donc d'en être en se connectant au réseau porteur. Le projet, tel que le définissent Luc Boltanski et Eve Chiapello dans Le Nouvel Esprit du Capitalisme, est bien " l'occasion et le prétexte de la connexion ", l'occasion et le prétexte de rencontres et de discussions entre des personnes réactives, mobiles, motivées et impliquées ailleurs. Car il ne suffira pas d'un seul projet pour avoir l'air d'être à la hauteur ; il en faudra sans cesse de nouveaux, et si possible plusieurs à la fois. Ainsi la vie s'écoulera au rythme des projets auxquels vous aurez la capacité de répondre. Faute de quoi, vous donnerez l'impression de stagner. L'activité de Kristina Solomoukha consiste autant à s'engager dans des projets qu'à penser et à matérialiser les formes que prend cet engagement. Projet (1997) en représente toutes les étapes en même temps qu'il les active. Son développement et sa représentation ne font qu'un. Sa mise en œuvre correspond à l'objectif qu'est sa mise en vue. Pour être transparent dans son processus, Projet reste conforme aux rouages et à l'économie de n'importe quel projet digne de ce nom. Mais toutes les phases, comme les liens entre elles, ne sont mises en forme que par des éléments au symbolisme quasiment caricatural. Projet tient ainsi dans une forme de représentation standard : la maquette. Y figurent des constructions dont l'architecture signe la fonction avec le symbolisme " cheap " d'une ville Playmobil. Un temple à colonnades figure une banque et la banque figure la phase financement du projet : simplification de circonstance qui fait écho aux schématismes efficaces de la syntaxe entreprenariale autant que de la planification urbaine. Architecture et " culture du projet " ont en commun d'être les cadres, matériels ou procéduraux, qui orientent nos manières d'agir. Comment dès lors ne pas s'y plier aveuglément, sans toutefois prétendre vainement s'en défaire ? Imaginer un télescopage comique entre la grammaire du pouvoir et la pensée d'un sujet critique. Par exemple, exprimer les préoccupations personnelles de l'artiste au travail en pourcentages et en données statistiques (Journal intime, 1994-2001). Drôle de combinaison qui ne montre pas une incompatibilité. Elle tourne plutôt en dérision l'étroitesse sinon l'inflexibilité de certains cadres qui donnent lieu à des situations absurdes. C'est en proposant de nouvelles configurations urbaines ou des architectures inédites que les dessins de Kristina Solomoukha grossissent malicieusement les aberrations contemporaines. Dans tous ses travaux, la critique est le résultat d'une tentative de participation et d'implication. Comme si en creux se dessinait le portrait collectif d'un sujet contemporain dépassé par des structures de pouvoir et des mécanismes économiques qui tournent à plein mais dans le vide. Qu'un projet aboutisse est gratifiant. C'est la preuve de l'efficacité de votre collaboration mais son aboutissement met un terme au projet dans lequel vous donniez enfin la pleine mesure de vos compétences. Projet débouche lui sur des produits dérivés qui le bouclent, sans l'achever. Ils renvoient à l'impulsion initiale.
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January 1900, Orléans
Contemporary Art Monographs