Disneyland, avec ses colonies en Floride, au Japon et en France, est un symbole clé de la culture américaine. Très célébré, Disneyland a également été attaqué en tant qu’incarnation suprême de la société de consommation, de la simulation et du pastiche, de la confusion entre la réalité et les images des médias de masse. L’architecture du réconfort : Les parcs thématiques de Disney est consacrée à l’investigation des mythes multiples de Disneyland et à l’étude de l’évolution de ces parcs suivant un processus d’« états successifs » où la « magie » de Disney s’est rapprochée davantage de la réalité.

L’architecture du réconfort reprend dans sa présentation le plan des parcs – du talus de ceinture à Main Street, puis vers la place centrale et les « pays ». On y retrouve Frontierland et Adventureland, qui jouent sur le rapport entre l’homme, le mythe et la nature; Fantasyland, qui nous fait entrer dans le monde imaginaire des films de Disney; et Tomorrowland, avec ses visions fluctuantes, parfois banales, parfois sinistres, du monde de demain. L’exposition réunit quelque 350 pièces tirées des archives de Walt Disney Imagineering. Ces pièces comprennent plans, dessins, peintures et maquettes des parcs et de leurs attractions.

L’exposition est la quatrième de la série Le siècle de l’Amérique, qui jette un regard neuf sur divers aspects fondamentaux de la culture architecturale de l’Amérique moderne : ses promesses et ses déceptions, ses origines et ses ramifications, son influence marquante dans le monde.

Commissaire : Karal Ann Marling, University of Minnesota.