Réflexions sur notre déclaration de reconnaissance territoriale vivante

Aujourd’hui, en Amérique du Nord, de nombreuses institutions ouvrent leurs événements par une déclaration de reconnaissance territoriale. Ce geste vise à reconnaître les préjudices et les exclusions causés par l’histoire coloniale et à créer et entretenir de nouvelles relations et façons d’être. Cependant, cette pratique reste controversée et beaucoup se demandent si (et comment) ce type de déclaration peut mener au dialogue, à l’apprentissage ou à des actions concrètes. Il y a quelques années, le CCA a formé un groupe de travail sur la reconnaissance territoriale vivante, non seulement pour initier une déclaration institutionnelle, mais aussi pour favoriser de nouvelles formes d’engagement avec les communautés autochtones. Le CCA appelle son projet une reconnaissance territoriale “vivante” pour souligner que nous nous impliquons de manière continue et active dans ces objectifs, et que nos responsabilités et nos efforts ne s’arrêtent pas à la lecture d’une déclaration lors d’un évènement ou à sa publication dans un de nos livres. Nous partageons ce texte, initialement conçu pour être distribué parmi le personnel afin de partager les décisions et les recherches qui ont conduit à la conception de la déclaration, dans le but d’offrir désormais une transparence institutionnelle sur notre travail et notre apprentissage en cours. Nous espérons que, grâce à l’engagement de notre public, l’objectif et la portée de cette déclaration pourront être renforcés et qu’elle trouvera une vie au-delà de nos murs.

Description du processus de reconnaissance territoriale du CCA

La reconnaissance territoriale vivante du CCA est née de la confluence de circonstances à la fin des années 2010. En 2018, durant le de préparation d’une exposition abordant le sujet de l’occupation d’Alcatraz en 1969 par des activistes autochtones, il est apparu que les commissaires autochtones n’étaient pas heureux que le CCA dirige un tel projet avec un commissaire américain, non-autochtone, et que le CCA lui-même était perçu comme une institution fermée (la rétroaction suscita le développement du projet sous la forme d’une petite publication titrée Prospects Beyond Futures). En 2020, un groupe de travail nommé Diversité, Équité, Accessibilité et Inclusion a produit un rapport de 300 pages dans lequel l’absence de reconnaissance territoriale de la part du CCA a été relevée. Finalement, le processus de préparation de l’exposition et de la publication ᐊᖏᕐᕋᒧᑦ / Ruovttu Guvlui / Vers chez soi a mis le CCA en dialogue direct avec des curateurs, éditeurs et chercheurs autochtones, et a encouragé la réflexion sur sa position en tant qu’institution culturelle dans un pays né du colonialisme d’implantation.

Le groupe de travail sur la reconnaissance territoriale commença à se réunir en 2021. La notion d’une « reconnaissance territoriale vivante » a été choisie pour souligner que pour le CCA, la reconnaissance territoriale ne serait pas une simple déclaration, facilement oubliée, mais un processus continu d’auto-transformation institutionnelle et d’engagement communautaire.

La déclaration territoriale du CCA

Kwé. Nous reconnaissons que les peuples autochtones Kanien’kehá:ka de Kahnawake, Kahnesatake et Akwesasne, ont des connexions de longue date avec Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Leurs ancêtres – tout comme ceux des communautés Wendat et Anishinaabe et Abenaki – vivaient sur ces terres bien avant l’arrivée des colons. Aujourd’hui encore, la ville abrite de nombreuses Premières nations, Inuits, et peuples Métis. Ces communautés continuent de subir la remise en cause de leurs droits et l’érosion de leurs territoires traditionnels que provoquent les mécanismes du colonialisme d’implantation, système qui persiste encore de nos jours. Le CCA lui-même présente ses expositions et ses évènements, maintient ses collections et publie ses livres sur ces territoires qui n’ont jamais été cédés par leurs populations autochtones. Le CCA reconnaît donc sa filiation coloniale et nous nous engageons à favoriser des relations inclusives et génératives avec les nations autochtones à Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montréal et ailleurs. Nous vous invitons à en apprendre davantage sur les efforts continus du CCA pour une démarche de reconnaissance territoriale en visitant notre site internet ou en nous contactant directement.

Annotations

« Kwé »

Kwé est une salutation dans beaucoup de langues autochtones, incluant le Kanien’kéha ou le Mohawk. Du fait de son usage répandu, elle est de plus en plus utilisée dans des contextes autochtones, particulièrement au Québec. NB: parce que le CCA prononce ce mot en Kanien’kéha, nous prononçons le « K » comme un « G ».

« Les peuples autochtones Kanien’kehá:ka de Kahnawake, Kahnesatake et Akwesasne, ont établi des liens historiques de longue date avec Tiohtià:ke/Mooniyang/Montréal. Leurs ancêtres – tout comme ceux des communautés Wendat et Anishinaabe – vivaient sur ces terres bien avant l’arrivée des colons. »

Cette phrase est destinée à reconnaître les liens historiques et ancestraux de certaines communautés autochtones avec Montréal. Les peuples autochtones ont vécu sur l’île de Montréal durant des milliers d’années. À un certain moment, il y a environ mille ans, ces premiers habitants commencèrent à ériger de grands villages sur l’île et les territoires avoisinants et à défricher pour faire des récoltes1. Ces peuples parlaient un langage que les linguistes appellent aujourd’hui « Iroquoien », c’est-à-dire un langage qui appartenait à la famille des langues des Huron/Wendat, des six membres de la confédération Haudenosaunee, des Petun, Cherokee, et autres nations2. Les Villages dans les sociétés Iroquoiennes changeaient de lieu toutes les décennies environ pour éviter l’épuisement des sols. Quand les premiers visiteurs/explorateurs français arrivèrent en 1535, ils enregistrèrent le nom du village existant sur l’île comme étant « Hochelaga ».

Dans les années 1500, la guerre et la maladie causèrent chez ces peuples une grave crise sociale qui les amena à fuir en diaspora vers les nations environnantes. Selon Ange Loft, « Les recherches indiquent que les Iroquois qui vivaient sur l’île se déplacèrent très probablement vers les villages voisins Kanien’keha:ka, Wendat et les communautés Algonquines ». Les missionnaires français ont rencontré des membres de la diaspora et ont documenté ces rencontres. Aujourd’hui encore, ces nations maintiennent une histoire orale de ce processus d’adoption.

Peu après que les Français établirent une colonie sur l’île en1642, les peuples autochtones commencèrent à retourner sur l’île sur une base permanente, établissant un village appelé Kentake sur la rive sud dans les années 1660. De nombreuses personnes qui s’établirent à Kentake venaient des communautés Kanien’keha:ka au sud, là où est aujourd’hui situé l’État de New York. Comme ces communautés avaient intégré nombre de réfugiés originaires d’Hochelaga, plusieurs des fondateurs de Kentake étaient porteurs des mémoires de leurs ancêtres qui avaient vécu sur l’île moins de cent ans auparavant. Confronté à des sols pauvres et le vol de leurs terres par les colons français de La Prairie, en quelques décennies le village de Kentake a été séparé en trois communautés Kanien’keha:ka qui demeurent toujours près de Montréal aujourd’hui : Kahnawake, Kanehsatake, et Akwesasne.

Néanmoins, au XIXe siècle, les archéologues ont construit un récit de la mystérieuse « disparition des iroquoiens du Saint-Laurent », une histoire dans laquelle les premiers habitants de Montréal ont simplement disparu et il n’y a ainsi aucune connexion entre les peuples d’Hochelaga et les communautés Kanien’keha:ka autour de Montréal. Le récit de la disparition repose sur le peu d’attention accordé à deux faits : quand l’explorateur Jacques Cartier a visité la région en 1535, il a trouvé le village d’Hochelaga, mais quand Samuel de Champlain y est retourné en 1611, le village avait disparu. Ce récit ne peut qu’être infidèle et irrespectueux envers les histoires orales des nations qui comptent parmi les habitants originaux de Montréal parmi leurs ancêtres. Les historiens et les archéologues affirment également que les Hochelagais ou les « iroquoiens du Saint-Laurent » se sont dispersés dans les nations autochtones environnantes et plusieurs de leurs descendants sont plus tard revenus sur ces terres.

Malheureusement le mythe de la disparition persiste de nos jours, soutenu par la fiction selon laquelle les premiers colons arrivés à Montréal en 1642 ont simplement accaparé une terre vide et inutilisée. Il est ainsi important de continuer d’affirmer, clairement et précisément, la revendication historique de l’île de Montréal par ces communautés dans le but de résister aux récits racistes et coloniaux de la disparition autochtone.


  1. St-Pierre, Christian Gates. “Iroquoians in the St. Lawrence River Valley before European Contact,” numéro 96, 2016. 

  2. Charles Julian, cf. https://mspace.lib.umanitoba.ca/server/api/core/bitstreams/6b2df4a6-c15a-4d2d-8042-a189bf638df4/content, thèse de doctorat, Université du Manitoba, 2010. Il est important de faire la distinction entre « Iroquoien » et « Iroquois ». « Iroquois » est un nom historique par lequel les Britanniques et les Français désignaient la confédération des Six Nations, ou Haudenosaunee. 

« Aujourd’hui encore, la ville abrite de nombreuses Premières nations, Inuits, et peuples Métis. Ces communautés continuent de subir la remise en cause de leurs droits et à l’érosion de leurs territoires traditionnels que provoquent les mécanismes du colonialisme d’implantation, système qui persiste encore de nos jours. »

Montréal est située au confluent des rivières Ottawa et Saint-Laurent, les deux principales voies pour le transport des personnes et des biens au nord-ouest de l’Amérique du Nord jusqu’à la construction du chemin de fer il y a environ 175 ans. Le silex était extrait des mines du Mont Royal et échangé aussi loin qu’au sud de l’Ontario il y a environ 4000 ans.9 Bien plus tard, comme l’écrit Ange Loft, “La région du Saint-Laurent avait un ensemble de motifs distinct pour ses poteries. Poteries qu’on peut trouver à travers le territoire de Kanien’keha:ka et en Ontario.”10 Quand les peuples autochtones du nord est ont mis fin à un siècle de guerre en 1701, ils ont choisi cette île comme lieu de réunion, accueillis par les résidents autochtones de Kahnawake.

De nos jours, il y a environ 35,000 autochtones qui vivent à Montréal, une des plus larges populations autochtones au Canada.

« Le CCA lui-même présente ses expositions et ses évènements, maintient ses collections et publie ses livres sur ces territoires qui n’ont jamais été cédés par leurs populations autochtones. »

Contrairement à ce qui s’est passé ailleurs au Canada, il n’y a pas eu de traité négocié pour Montréal; les terres ont simplement été revendiquées par la France dans les années 1500, et les Anglais ont hérité de cette revendication par la conquête.

« Le CCA reconnaît donc sa filiation coloniale et nous nous engageons à favoriser des relations inclusives et génératives avec les nations autochtones à Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montréal et ailleurs. »

Il est important pour une institution de reconnaître à la fois leurs liens avec le projet colonial, et de bâtir des liens substantiels avec les communautés autochtones et de supporter le projet plus vaste de la décolonisation. Il peut paraître surprenant d’entendre qu’une institution se reconnaisse une filiation coloniale; toutefois, l’intention est de reconnaître que dans un contexte de colonialisme d’implantation, une institution qui n’est pas autochtone appartient à la société colonisatrice. En même temps, « colonialisme d’implantation » n’est pas un terme neutre, et une partie de l’objectif de la reconnaissance est d’œuvrer à le déconstruire. En plus de l’effort du Groupe de travail sur la reconnaissance territoriale, le CCA travaille à développer ses connexions avec des architectes et des chercheurs des communautés autochtones et du sud global. Cette section sera périodiquement mise à jour pour refléter le travail du CCA à cet égard.

« Nous vous invitons à en apprendre davantage sur les efforts continus du CCA pour une démarche de reconnaissance territoriale en visitant notre site internet ou en nous contactant directement. »

Visitez notre page Territoires vivants.

Termes dans la déclaration

NB. Au Canada, il est de nos jours considéré comme respectueux d’utiliser les noms de lieux autochtones autant que possible, et de se référer aux nations et peuples autochtones par endonymes (le nom utilisé par un groupe pour se désigner lui-même) plutôt que par exonymes (nom utilisé par les autres pour désigner un groupe). Ainsi, beaucoup d’exonymes français et anglais longtemps familiers à l’oreille de Canadiens sans patrimoine autochtone deviennent hors d’usage, et plusieurs sont même considérés comme offensants.

Tiohtiá:ke : Nom pour Montréal en Kanien’kéha, la langue du peuple Kanien’kehá:ka.

Mooniyang : Nom pour Montréal en Anishinaabemowin, la langue des Anishinaabe.

Haudenosaunee : Confédération des six nations autochtones du nord-est de l’Amérique du Nord: le peuple Kanien’kehá:ka (Mohawk), le peuple Oneniote’á:ka (Oneida), Ononta’kehá:ka (Onondaga), Kahoniokwenhá:ka (Cayuga), Tsonontowane’á:ka (Seneca), et Thatihskarò:roks (Tuscarora). Cette confédération, formée il y a entre 600 et 800 ans, est toujours active aujourd’hui comme force et organisation politique.

Iroquois : Exonyme historique en français et en anglaise pour désigner les Haudenosaunee.

Kanien’kehá:ka : Une des six nations des Haudenosaunee; elle a trois communautés autour de Montréal.

Mohawk : Exonyme historique en français et en anglais pour désigner les Kanien’kehá:ka. Bien que l’usage d’un endonyme soit généralement perçu comme un signe de respect, « Mohawk » demeure très utilisé, même parmi les Kanien’kehá:ka eux-mêmes.

Kahnawà :ke : Une des trois communautés Kanien’kehá:ka située autour de Montréal et géographiquement la plus proche de la ville elle-même, étant située sur la rive sud de l’autre côté du Pont Mercier à partir de Lasalle.

Kanehsatà:ke : Une des trois communautés Kanien’kehá:ka située autour de Montréal, au Lac des deux Montagnes. Contrairement à Kahnawà:ke et Ahkwesásne, Kanehsatà:ke n’a pas le statut de réserve fédérale.

Ahkwesásne : Une des trois communautés Kanien’kehá:ka située autour de Montréal, implantée au sud-ouest du fleuve Saint-Laurent de l’autre côté de Cornwall. Ahkwesásne est traversée par la frontière Canada/États-Unis.

Wendat : Confédération des peuples Iroquoiens qui résidaient originellement au nord du lac Ontario, et s’étaient alliés aux français pour le commerce de la fourrure. Dispersés par la guerre et la colonisation, les Wendat sont aujourd’hui répartis à travers le Canada et les États-Unis, avec une de leur plus grande communauté, Wendake, installée à l’extérieur de la ville de Québec.

Huron : Exonyme historique français et anglais pour désigner les Wendat.

Anishinaabe : peuples dont le territoire traditionnel est les Laurentides au nord-ouest de Montréal. « Anishinaabe » (au pluriel « Anishinaabeg ») est utilisé comme endonyme par plusieurs nations; celles qui vivent au nord de Montréal ont été désignées par l’exonyme « Algonquin ».

Autochtones : Terme collectif préféré pour nommer les premiers peuples du Canada. Collectivement, le terme fait référence aux Premières Nations, Inuit, et Métis. NB : devrait toujours commencer par une majuscule.

Premières Nations : Peuples autochtones du Canada excepté les Inuit et les Métis. Lorsqu’ils étaient catégorisés comme « Indiens », les peuples des Premières Nations ont été sujets à des politiques et des pratiques spécifiques par le gouvernement canadien, mais les peuples des Premières Nations people sont très divers sur le plan culturel, linguistique et ethnique.

Inuit : Autochtones du Grand Nord, partageant une histoire, une culture, des ancêtres, et des familles de langues communs.

Métis : Peuple autochtone spécifique qui a des ancêtres à la fois chez les Premières Nations et les européens. N.B.: Les autochtones ayant des ancêtres non-autochtones ne sont pas tous appelés les Métis.

Colon : Historiquement utilisé pour nommer les premiers habitants européens du Canada et du reste du Nouveau Monde, ce terme est souvent utilisé de nos jours pour désigner les peuples vivant au Canada qui ne sont pas de descendance autochtone et dont les ancêtres n’ont pas été amenés de force dans le contexte du commerce des esclaves. Bien que beaucoup d’autochtones préfèrent le terme personnes non-autochtones pour les identifier, il est important de comprendre que cela est fait dans un esprit d’honnêteté et de réconciliation – le terme conserve une connotation négative.

Colonialisme de peuplement : Processus historique par lequel le territoire autochtone a été approprié pour le bénéfice des non-autochtones, originellement de descendance française ou anglaise. Depuis les années 1980, les chercheurs et activistes ont distingué le colonialisme de peuplement des autres formes de colonialismes qui cherchent seulement à dominer les populations autochtones et extraire les richesses de leur territoire. Parce que le colonialisme de peuplement vise le remplacement des autochtones dans son ensemble, il génère des formes spécifiques de violence et d’effacement, et au Canada et ailleurs il a été relié au génocide. Le colonialisme de peuplement se base souvent sur des mythologies favorables, telle l’idée que les terres étaient habitées de manière sporadique ou qu’elles n’étaient pas « utilisées » avant la colonisation, ou que les peuples autochtones ont accueilli la présence des européens.

Si vous avez de commentaires sur ce travail ou de conseils pour nous, veuillez nous écrire à l’adresee lawg@cca.qc.ca.

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