Regard colonial, partie 2 : l’attaque silencieuse contre l’Inuit Nunangat

Emma Martin et Jonas Henderson analysent les photographies du réseau DEW de la collection du CCA

Avertissement des auteurs – Cet article renferme des informations sensibles qui peuvent s’avérer traumatisantes pour les lecteurs. Il contient des informations coloniales, notamment des citations utilisant des termes inappropriés. Si la lecture de cet article est traumatisante, vous pouvez faire appel à des groupes de soutien tels que des lignes de crises et de conseils et des groupes de solidarité.

Les peuples autochtones décrivent nos environnements de manière différente des peuples non autochtones. Nous décrivons notre mère la Terre comme un être vivant alors que les gens du Sud la décrivent principalement comme prête à être saisie. Pour les Inuits, le cercle arctique est le Nunangat. Les Inuits coexistent avec notre mère la Terre en tant que peuple autonome. Mais le Grand Nord a subi les attaques de l’industrie depuis les années 1700, avec l’arrivée des baleiniers. Tout au long du XIXe siècle, des anthropologues, des historiens et des politiciens ont étudié les communautés inuites, en utilisant leurs observations sur les peuples autochtones pour justifier leurs ambitions coloniales et nationalistes à l’égard de l’Arctique. Cherchant à coloniser le Nord, les gouvernements du Sud à la tête des prétendues nations que forment le Canada et les États-Unis ont profité de la Guerre froide pour lancer une deuxième invasion massive1. Se sentant menacés de près par l’Union soviétique, ils ont créé le réseau d’alerte avancé (DEW).

Utilisé pour détecter les bombardiers traversant l’océan, le réseau DEW était une attaque silencieuse contre les Inuits. Dans quelle mesure l’installation des stations du réseau DEW a-t-elle été intentionnelle, lorsqu’on l’examine dans une perspective décoloniale? Dans quelle mesure l’irruption des stations du réseau DEW a-t-elle perturbé la vie dans le Nord? Pour qui la souveraineté de l’Arctique a-t-elle de l’importance? Reflète-t-elle en grande partie le besoin des gouvernements du Sud d’avoir un Nord politisé et militarisé?


  1. « Une deuxième grande “invasion” de l’homme blanc s’est produite le long de la ligne côtière du Yukon ainsi que dans d’autres parties de l’Arctique. » Murielle Ida Nagy, Yukon North Slope Inuvialuit Oral History, Occasional Papers in Yukon History, no 1 (Heritage Branch, Government of the Yukon, 1994), 59. https://emrlibrary.gov.yk.ca/Tourism/yukon-north-slope-inuvialuit-oral-history-1994.pdf

Photographe inconnu, Vue aérienne de la station de radar FOX-3 du réseau DEW, Dewar Lakes, Nunavut, vers 1960. Tirage à la gélatine argentique, 25,3 x 20,6 cm. Don de Stephen Bulger, CCA, PH2016:0004:017

La présence d’un regard colonial est devenue évidente lorsque nous avons examiné les photographies du réseau DEW dans la collection du CCA. Ces images montrant des sites dans un paysage stérile pris à distance reflètent le regard colonial que porte les Sudistes sur les terres inuites. Elles ont été détachées de leur ancrage qui les place dans une histoire réelle et vécue, et dans un emplacement précis dans l’espace et le temps. Cette déconnexion peut s’interpréter comme une conséquence directe de l’insouciance typique envers le contexte relationnel dans lequel les photographies étaient créées et étaient souvent échangées sous le régime impérial.

Photographiés à la demande de la société chargée de la gestion et de l’exploitation de ces stations, les sites semblent avoir été projetés dans l’environnement hostile d’une planète étrangère. Il n’est pas étonnant que ces images aient fait leur chemin dans l’imaginaire populaire sudiste et soient devenues des lieux de tournage parfaits pour des films d’horreur cultes comme The Thing1.

À l’instar des photographies, les colons peinent à saisir des vues dans une perspective autochtone. Les Autochtones intègrent dans l’indigénéité une expérience vécue que les colons ne peuvent apprécier pleinement. Lorsque nous avons commencé nos recherches, les sites représentés sur les photographies étaient inconnus. En localisant les stations représentées sur les images, nous reconnaissons que la collection doit être lue à l’aune de ses préjugés coloniaux, de son langage, et de ses moyens de maintenir l’emprise du colonialisme de peuplement sur les terres et les archives inuites. Dans la collection du CCA, nous avons identifié cinq sites du réseau DEW: DYE- Main, BAR-1, BAR-3, FOX-3 et FOX-C2. Ces sites ont affecté de nombreuses communautés inuites, notamment Aklavik, Inuvik, Iqaluit/Frobisher Bay et Tuktoyaktuk. En nous concentrant sur ces communautés, nous rendons les images disponibles pour d’autres récits de membres des communautés inuites et nous redécrivons les photographies de la collection afin de leur donner un contexte.

Après avoir reconnu l’importance des voix inuites de première main et de leurs enseignements dans les archives, et les avoir comparés aux documents historiques coloniaux, il nous est clairement apparu que le réseau DEW visait à assurer aux gouvernements du Sud leur souveraineté sur l’Arctique. Le réseau DEW traversait les terres inuites, interférant avec leur lien avec le Nunangat et leurs modes de vie traditionnels. Il en est résulté la création par les gouvernements du Sud de colonies sur ou près des terres inuites, répondant ainsi aux besoins politiques coloniaux tels que la surveillance des terres inuites afin de les revendiquer pour l’extraction des ressources et la souveraineté du Sud. Inuvik a été la première communauté planifiée des Territoires du Nord-Ouest. La ville, dont le nom se traduit en Inuinnaqtun par « lieu de l’homme », a été créée en 1955 comme nouveau centre administratif de l’Arctique de l’Ouest. Au fil des décennies, Inuvik a poursuivi sa croissance, soutenue par sa proximité avec le réseau DEW et les intérêts pétroliers et gaziers de la mer de Beaufort3. Cet établissement et d’autres semblables visaient à maintenir le réseau DEW et garder les Inuits au même endroit.


  1. The Thing, film réalisé par John Carpenter (1982, Universal City, CA, Universal Pictures).  

  2. Brian Jeffrey, « DEWLine Stations », The DEWLine, 1995, consulté le 21 novembre 2022, http://lswilson.dewlineadventures.com/site_table/. Le DYE-Main, connu sous le nom de Cape Dyer, au Nunavut, est situé sur la partie la plus orientale de l’île de Baffin. DYE-Main est le quartier général du secteur DYE. BAR-1 est connu sous le nom de Komakuk Beach, au Yukon, et est situé juste à l’est de la frontière entre le Yukon et l’Alaska. Il s’agit d’un site auxiliaire du réseau DEW. BAR-3 est connu sous le nom de Tuktoyaktuk et situé à côté de la communauté de Tuktoyaktuk, dans les Territoires du Nord-Ouest. Il s’agit d’un site auxiliaire du réseau DEW. FOX-3 est connu sous le nom de Dewar Lakes, Nunavut, et est situé au centre de l’île de Baffin. Il s’agit d’un site auxiliaire du réseau DEW. FOX-C est connu sous le nom de Ekalugad Fjord, au Nunavut, et est situé sur la côte est de l’île de Baffin, à environ 240 kilomètres au nord de Qikiqtarjuaq et 260 kilomètres au sud de Clyde River. Il s’agit d’un site intermédiaire du réseau DEW.  

  3. « Inuvik », Spectacular Northwest Territories, consulté le 21 novembre 2022, https://spectacularnwt.com/destinations/western-arctic/Inuvik

Ministère de la Défense nationale, les anciennes et les nouvelles techniques de chasse sont comparées par les chasseurs et l’équipage du C-124. Iqaluit (Frobisher Bay), Terre de Baffin, 1956. Source : BAR-1 DEW Line Archive

Dans le rapport déclassifié intitulé « A History of the DEW Line », Thomas W. Ray écrit : « Des cartes, des relevés hydrographiques et l’aviation royale canadienne ont été étudiés dans le but de repérer les sites potentiels qui, du point de vue des emplacements stratégiques et de la topographie, étaient facilement accessibles aux réseaux d’approvisionnement logistique par voie maritime, terrestre et aérienne, et se prêtaient le mieux aux opérations du réseau DEW »1. En formant des communautés, les Sudistes ont renforcé leur autorité sur le territoire. Cette autorité fut établie par la présence de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et de l’armée. Les puissances coloniales qui se battaient pour la souveraineté de l’Arctique ont renforcé le colonialisme de manière violente.

Bien que les stations du réseau DEW n’aient pas été officiellement documentées comme un instrument répressif du Nord, les résultats furent les mêmes – les Inuits y ont perdu encore plus leur identité. À la suppression de leur identité s’est ajoutée la présence de personnes non autochtones. En imposant leurs croyances aux Inuits, les populations autochtones ont été « blanchies ». Les gouvernements du Sud ont cherché à persuader l’opinion publique en utilisant des rapports affirmant que « les Esquimaux du Canada sont à un stade primitif de développement social. Il est important de ne pas perturber indûment leur économie de chasse, de ne pas les exposer à des maladies contre lesquelles leur immunité est souvent faible, ni à d’autres effets de la présence des hommes blancs qui pourraient leur être préjudiciables »2.

Pourtant, en construisant ces stations, les gouvernements américain et canadien ont abusivement perturbé les modes de vie traditionnels des Inuits, en détruisant leur identité et en les confinant dans des frontières artificielles – imposant aux Inuits une vie sédentaire qui les coupèrent des autres communautés nordiques circumpolaires. Soucieux de leur propre protection, les habitants du Sud ont étendu leur contrôle sur le Nord. Les sites du réseau DEW ont été planifiés sans aucun égard pour la terre et les Inuits qui y vivent.

L’impact de la violence du colonialisme sur les communautés inuites s’est fait sentir de multiples façons, en perturbant leurs cérémonies et en dérangeant la chasse et la cueillette, en interrompant les pistes et les passages inuits, en déplaçant les communautés et en détruisant les lieux de sépulture. Dans les nouvelles colonies, les Inuits ont adopté de nouveaux modes de vie et de nouvelles formes de chasse et de transport, les fusils et autres armes remplaçant les harpons traditionnels3. De plus, l’embauche d’Inuits sur les sites du réseau DEW a obligé les communautés à dépendre des habitants du Sud.


  1. Thomas W. Ray, “A History of the DEW Line,” ABC Historical Study no. 31 (rapport du gouvernement, U.S. Northern Command, juin 1965), 16. Accès via https://www.northcom.mil/Portals/28/Paper%20No%2031%20A%20History%20of%20the%20Dew%20Line,%201946-1964%20Full%20Release.pdf?ver=2017-03-16-115749-817.  

  2. P. Whitney Lackenbauer et Matthew Farish, The Distant Early Warning (DEW) Line Coordinating Committee: Minutes and Progress Reports, 1955–63, Documents on Canadian Arctic Sovereignty and Security (Faculty of Arts University of Calgary and Centre on Foreign Policy and Federalism, 2019), xxii.  

  3. Jessica Rose, « Surviving in the Arctic », Esri Canada, 2021, https://www.esri.ca/content/dam/distributor-restricted/esri-ca/files/landing-pages/calendars/2021/fleming-college-surviving-in-the-arctic-a-look-at-inuit-culture.pdf

Erik Watt, Iqaluit/Frobisher Bay, Nunavut, 1960. © NWT Archives/Erik Watt/N-1990-005: 0245

Malgré les promesses de logement et de soins médicaux qui leur avaient été faites, les Inuits qui quittaient les terres recevaient peu d’aide médicale et étaient placés dans des camps comme le ghetto des Affaires du Nord à Frobisher Bay. Appelé village d’Iqaluit à l’époque où il était utilisé, les Blancs n’avaient pas le droit d’entrer dans le camp sans la permission du ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien (MAINC). Le gouvernement craignait que le brassage des Qallunaat et des Inuits ne conduise à la « débauche des indigènes »1. Mais le gouvernement du Sud pesait déjà violemment sur le mode de vie inuit : la plupart des jeunes furent envoyés dans des pensionnats où ils ont été dépouillés de leur identité inuite, perdant leur langue et leur mode de vie traditionnel.

Les adultes, quant à eux, devaient trouver de nouveaux moyens de subvenir aux besoins de leurs familles. Les gouvernements du Sud avaient mis en place un règlement stipulant que « Toute question concernant les Esquimaux, y compris la possibilité de les employer dans n’importe quelle région, et les conditions et arrangements de leur emploi, s’ils sont approuvés, seront soumis à l’approbation du ministère des Affaires du Nord et des Ressources nationales »2. De nombreux Inuits ont adapté leur économie de piégeage au travail salarié3. L’échange de leurs biens contre de l’argent a changé la vision inuite du troc, et le réseau DEW a consolidé la présence de l’échange monétaire. Cette rupture dans leur mode de vie a donné lieu à la formation des Inuits modernes.

Alors que nous redécrivons, contextualisons et rendons les photographies lisibles pour les membres de la communauté inuite en particulier, le traumatisme intergénérationnel du colonialisme est manifeste. Une personne autochtone contemporaine est quelqu’un qui assume son identité et évolue avec son temps. Le colonialisme a pour visages l’adaptation forcée et la vitesse. Ce sont des processus jumelés : vivre avec un traumatisme transmis et se ré-identifier en tant qu’autochtone. Poka Laenui, militant et avocat hawaïen, décrit la perte culturelle qui suit la colonisation :


  1. Iqaluit/Frobisher Bay NU, photographie, 1er janvier 1960, item N-1990-005-0245, Erik Watt Fonds, NWT Archives, Yellowknife, https://gnwttest.accesstomemory.org/n-1990-005-0245.  

  2. Lackenbauer et Farish, The Distant Early Warning (DEW) Line Coordinating Committee, xxiii.  

  3. Nagy, Yukon North Slope, 59.  

« Lorsqu’un peuple colonial rencontre pour la première fois un peuple autochtone, les étrangers coloniaux le considèrent immédiatement comme un peuple sans culture, sans morale, sans aucune valeur sociale qui mérite un commentaire aimable. Ainsi, le peuple colonial nie l’existence même d’une culture de quelque valeur que ce soit parmi les sociétés autochtones. Les peuples autochtones eux-mêmes, en particulier ceux qui développent des relations plus étroites avec les nouveaux arrivants, se retirent progressivement de leurs propres pratiques culturelles. »1


  1. Marie Ann Battiste et Poka Laenui, « Processes of Decolonization », in Reclaiming Indigenous Voice and Vision, UBC Press, Vancouver, 2000), 150–160, 79. 

Michela Sutter, Cuisson de muktuk dans un baril de pétrole abandonné près du réseau DEW. © Michela Sutter

Nés dans une position qui exige que nous nous engagions dans un processus décolonial avec le traumatisme qui coule dans nos veines depuis la naissance, les peuples autochtones modernes luttent pour trouver leur identité, forcés de réapprendre leurs enseignements et de trouver leur lien avec notre mère la Terre. « Les personnes qui ont subi la colonisation souffrent inévitablement de concepts d’infériorité par rapport à leur contexte culturel social historique », écrit Laenui. « Elles vivent dans une société coloniale qui est un rappel constant et accablant de la supériorité de la société coloniale sur la société autochtone sous-jacente. »1

Lorsque le réseau DEW a été abandonné, les Inuits ont utilisé pour leurs besoins quotidiens des matériaux trouvés dans les stations afin d’améliorer leurs conditions de vie. Certains de ces matériaux étaient des barils et des fournitures de cuisine. La pollution chimique provenant des sites du réseau DEW a provoqué des maladies parmi les Inuits confinés dans ces nouvelles communautés. Le poison s’est répandu dans notre mère la Terre, infectant lentement celle-ci, ainsi que toutes les créatures. Ces communautés sont encore affectées par le colonialisme industriel. En industrialisant le Nord, les gouvernements du Sud suppriment les Inuits. La violence du regard colonial attaque silencieusement l’Inuit Nunangat.


  1. Battiste et Laenui, « Processes of Decolonization », in Reclaiming Indigenous Voice and Vision, UBC Press, Vancouver, 2000, 150–160, 81. 

Vieilles tombes à l’ouest et sur la piste d’atterrissage du réseau DEW de Shingle Point, le 19 juillet 1991. On peut voir la piste d’atterrissage en arrière-plan, ainsi que quelques bâtiments. Photographe : Murielle Nagy. Source : Inuvialuit Cultural Centre Digital Library, https://inuvialuitdigitiallibrary/show/2738

Le mépris et le manque de respect envers les Inuits ont fait partie de la décision de ne pas inclure ceux-ci dans la planification des emplacements du réseau DEW. La nécessité d’affirmer la souveraineté de l’Arctique a entraîné la politisation et la militarisation du Nord, une bataille entre nations pour des terres qui n’ont jamais été les leurs. Craignant l’autonomie des Inuits, les gouvernements du Canada et des États-Unis ont agi de concert pour couper court à leur indépendance. Ils ont construit des stations du réseau DEW sur et à côté des cimetières inuits. Ils en ont établi sur des lieux sacrés, empêchant ainsi les Inuits d’établir des liens avec l’Inuit Nunangat. Imperméables au mode de vie traditionnel des Inuits, les gens du Sud leur ont imposé de force l’adaptation.

La corruption du colonialisme industriel demeure toujours inaperçue aux yeux du grand public. Les gouvernements du Sud continuent d’interférer avec l’identité autochtone en supprimant des lieux de sépulture et d’autres lieux sacrés pour répondre à leurs propres ambitions telles que l’extraction des ressources naturelles et la souveraineté par le biais de la projection et de la performance militaires. En donnant plus de contexte aux lieux illustrés par les photographies du réseau DEW de sa collection, le CCA peut commencer à rendre compte de sa propre implication dans les pratiques de collecte coloniales. La mise en contexte des photographies du réseau DEW au sein de la collection de photographies est un premier pas vers la réconciliation de ces fonds. Les étapes suivantes consistent à considérer leurs collections comme des véhicules responsables, dans l’humilité de la vérité et le respect des objets. Avant de recevoir du nouveau matériel, le CCA devrait faire les recherches nécessaires pour s’assurer que l’objet soit bien conservé. Dans le futur, le CCA devrait chercher à renforcer ses relations avec les objets de sa collection, en les mettant à la disposition des membres des communautés autochtones pour qu’ils puissent raconter leurs histoires.

Emma Martin participe au programme de stage de l’Association des directeurs de musées d’art (AAMD) et Jonas Henderson est boursier du programme Inuit Futures 2022-2023.

1
1

Inscrivez-vous pour recevoir de nos nouvelles

Courriel
Prénom
Nom
En vous abonnant, vous acceptez de recevoir notre infolettre et communications au sujet des activités du CCA. Vous pouvez vous désabonner en tout temps. Pour plus d’information, consultez notre politique de confidentialité ou contactez-nous.

Merci. Vous êtes maintenant abonné. Vous recevrez bientôt nos courriels.

Pour le moment, notre système n’est pas capable de mettre à jour vos préférences. Veuillez réessayer plus tard.

Vous êtes déjà inscrit avec cette adresse électronique. Si vous souhaitez vous inscrire avec une autre adresse, merci de réessayer.

Cete adresse courriel a été définitivement supprimée de notre base de données. Si vous souhaitez vous réabonner avec cette adresse courriel, veuillez contactez-nous

Veuillez, s'il vous plaît, remplir le formulaire ci-dessous pour acheter:
[Title of the book, authors]
ISBN: [ISBN of the book]
Prix [Price of book]

Prénom
Nom de famille
Adresse (ligne 1)
Adresse (ligne 2) (optionnel)
Code postal
Ville
Pays
Province / État
Courriel
Téléphone (jour) (optionnel)
Notes

Merci d'avoir passé une commande. Nous vous contacterons sous peu.

Nous ne sommes pas en mesure de traiter votre demande pour le moment. Veuillez réessayer plus tard.

Classeur ()

Votre classeur est vide.

Adresse électronique:
Sujet:
Notes:
Veuillez remplir ce formulaire pour faire une demande de consultation. Une copie de cette liste vous sera également transmise.

Vos informations
Prénom:
Nom de famille:
Adresse électronique:
Numéro de téléphone:
Notes (optionnel):
Nous vous contacterons pour convenir d’un rendez-vous. Veuillez noter que des délais pour les rendez-vous sont à prévoir selon le type de matériel que vous souhaitez consulter, soit :"
  • — au moins 2 semaines pour les sources primaires (dessins et estampes, photographies, documents d’archives, etc.)
  • — au moins 48 heures pour les sources secondaires (livres, périodiques, dossiers documentaires, etc.)
...