Stockholm : les plaisirs et la richesse d’une pratique queer de l’architecture

Bui Quy Son et Paul-Antoine Lucas d’Exutoire s’entretiennent avec Katarina Bonnevier sur des perspectives (plus) queer de la pratique spatiale

Stockholm, 10h10, un matin d’avril froid et ensoleillé

Dans une rue en pente de Slussen, nous attendions l’artiste, architecte et chercheuse Katarina Bonnevier et son chien Tia, un dictaphone à la main. Nous nous sommes invités dans la vie de Katarina, dans sa passion pour l’espace et l’architecture, dans son histoire d’amour avec Mariana Alves Silva et Thérèse Kristiansson, et aussi dans leur projet commun, MYCKET. La journée a commencé par une conversation autour d’un café et de crackers au fromage frais et à la confiture de framboise dans les bureaux de MYCKET, suivie d’une promenade parmi les vestiges de l’ancien quartier « queer Södermalm ». Entre deux trajets de tunnelbana (métro) d’ouest en est, de Ropsten à Bredäng, nous avons rencontré des ami·e·s et des collaborateur·rice·s de longue date de Katarina et discuté du passé, du présent et de l’avenir de sa carrière – une pratique queer de l’architecture, insaisissable et en constante évolution. Généreuse dans ses propos, Katarina a partagé avec nous ses espoirs pour un avenir plus queer.

Katarina Bonnevier (à gauche) et Paul-Antoine Lucas lors d’une promenade dans le quartier de Slussen, Stockholm, 2022. Photographie © Bui Quy Son, Exutoire

BQS
Katarina, pouvez-vous nous dire qui vous êtes et ce qui vous a amenée à Stockholm?
KB
Je m’appelle Katarina Bonnevier et je suis une artiste, architecte et chercheuse. Ou, plus exactement, je suis designer et j’explore le domaine de la création spatiale. C’est ainsi que je résume mon travail. Au centre de tout ce que je fais, il y a une obsession pour l’espace et l’architecture. Je vis entre Stockholm et Sankt Anna, et depuis peu, plutôt à Stockholm; je suis actuellement en transition vers mon moi urbain.

Je travaille avec deux personnes fantastiques, Mariana Alves Silva et Thérèse Kristiansson, et ensemble nous avons formé MYCKET. Nous l’avons baptisé MYCKET Collaborations parce que nous ne collaborons pas seulement entre nous, mais aussi avec des réseaux de personnes beaucoup plus étendus. Nous nous situons à l’intersection de l’architecture, de l’art et du design, et nous tentons d’imaginer des espaces où le social et le matériel se rencontrent.
BQS
Qu’est-ce qui vous a poussée à vous intéresser à la dimension queer de l’architecture? Comment votre expérience de Stockholm a-t-elle influencé votre pratique?
KB
J’ai été élevée dans le féminisme, et à l’école d’architecture où j’étudiais, je me suis demandée pourquoi nos cours ne parlaient jamais des femmes architectes. Pourquoi les choses qui m’intéressent ne sont-elles pas enseignées? Le théâtre m’a toujours intéressée; j’aimais beaucoup les récits et la façon dont les espaces les soutiennent, mais malheureusement, cette école ne proposait pas d’option en théâtre. Les professeurs me disaient que j’étais trop théâtrale et décorative dans mes projets, et ils voyaient cela comme quelque chose de négatif. J’ai compris que c’était lié à la féminité; j’étais intensément intéressée par le féminin et tout ce qui avait à voir avec l’extravagance, le théâtral, le festif.

Vers l’an 2000, j’ai eu la chance de rencontrer Jennifer Bloomer lors d’une conférence qu’elle donnait à Stockholm et, grâce à ses généreux conseils, je me suis retrouvée à Ames, dans l’Iowa, dans cette petite ville universitaire entourée de champs de maïs, pour un programme de master d’un an. Là-bas, une sorte de démarche queer a germé en moi, et après mon master, de retour en Suède, j’ai commencé à réfléchir à la manière dont je pourrais pousser cette démarche plus loin. Je me suis lancée dans l’étude de la théorie queer et j’ai trouvé un moyen d’accéder à mes passions et à mes désirs. J’ai obtenu un poste de doctorante – je voulais explorer le décoratif, les masques et les mascarades – et dans ce contexte, je me suis familiarisée avec l’histoire des études de genre et j’ai pu inscrire les années 1990 et l’époque où j’ai étudié l’architecture dans cette histoire. Je pouvais enfin voir le développement de la théorie féministe en relation avec la théorie queer. J’avais besoin de cela pour comprendre où je me situais; j’avais besoin de voir qu’il y avait une généalogie, qu’il y avait d’autres personnes qui poursuivaient les mêmes réflexions que moi.
BQS
Diriez-vous que Stockholm a joué un rôle dans le développement de cette recherche et de cette pratique?
KB
Certainement. Il y avait ce fantastique mouvement queer à Stockholm vers 2002. Tout le monde était queer, l’identité queer était partout. Il y avait des librairies, des bars pour lesbiennes, des restaurants queer, beaucoup de mouvements activistes; même les politiciens étaient queer. En 2004, à l’Institut royal de technologie (KTH) de Stockholm, nous avons créé, avec des étudiant·e·s, le premier cours sur le genre et l’architecture intitulé Jalusi, Forskningsstudio om queer feministisk arkitektur (Jalousie, studio de recherche sur l’architecture queer et féministe). Il y a eu tellement de demandes, c’était incroyable. Il y a toujours des failles au sein de ces grandes institutions, où l’on peut s’exprimer librement, et KTH nous a offert cette liberté.

Café et petit-déjeuner avec Katarina Bonnevier dans les bureaux de MYCKET à Stockholm, 2022. Photographies © Bui Quy Son, Exutoire

PAL
Vous avez commencé à discuter des perspectives queer et féministes en architecture au début des années 2000, d’abord dans le champ universitaire puis aujourd’hui comme pratique basée sur la recherche. Comment avez-vous construit MYCKET comme pratique spatiale?
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En 2011, je voulais quitter le milieu universitaire et faire autre chose. Thérèse m’a approchée et a suggéré qu’elle, Mariana et moi travaillions ensemble sur ce qui est devenu The Passerine, notre soumission à un concours pour la Capitale européenne de la culture à Guimarães, au Portugal. Nous avons vécu notre collaboration comme une grande passion; nous sommes immédiatement tombées amoureuses les unes des autres. À peu près à cette époque, l’école d’architecture d’Umeå m’a demandé d’organiser un atelier, et c’est là que nous avons commencé à développer The Passerine. Le projet a ensuite été intégré au Festival des arts de Reykjavík. C’est un bel exemple de la façon dont nous avons eu cette idée et l’avons proposée pour une chose, puis, lorsque cela n’a pas fonctionné, nous l’avons poussée dans une autre direction. C’est ainsi que nous avons construit notre pratique.

Plus tard, j’ai obtenu un financement de KTH pour un projet de recherche intitulé Architecture in Effect, fondé sur une étude pilote que Mariana, Thérèse et moi avions conçue ensemble, The Club Scene. Nous avons lancé ce projet en nous posant la question suivante : Quels sont les espaces queer qui ont vraiment compté pour nous? Nous avons réalisé que les boîtes de nuit ont été des endroits importants pour chacune d’entre nous, où nous pouvions ressentir un sentiment d’appartenance et une communauté, où nous sommes devenues adultes. Nous avons donc travaillé sur trois concepts de clubs différents. Le premier, Lalasalon, était comme un salon littéraire lesbien; le deuxième, Culture Club, qui était lié aux mouvements des années 1980 – Queer Nation, Act Up –, adoptait une vision activiste de la culture du clubbing; le troisième club était Sappho Island en référence à un club de Kampala, en Ouganda, qui n’avait été ouvert qu’un an, entre 2010 et 2011. Chaque boîte avait une esthétique distincte et exprimait différemment un safer space (espace plus sûr). Avec ces trois études pilotes, MYCKET a obtenu de la part du Conseil suédois de la recherche un financement de recherche pour trois ans. J’ai alors pensé que je vivais dans le meilleur pays du monde : Il y a vraiment de l’argent d’État ici pour que des gens travaillent sur des clubs pour les personnes queer? Nous avons travaillé sur ce projet pendant neuf ans et nous y travaillons encore.
PAL
Comment décririez-vous MYCKET?
KB
C’est un groupement d’architecture, d’art et de design, sans distinction hiérarchique entre ces disciplines. À un moment donné, quelqu’un a dit que nous étions une agence d’architecture féministe queer; en effet, ce sont nos valeurs et consciences communes queer, féministes, antiracistes, de classe et plus qu’humaines qui nous ont rapprochés, mais cette appellation nous a semblé tellement étrange et aliénante. L’utilisation du mot « architecture » est déjà parfois une source d’anxiété pour les client·e·s, sans parler de « l’architecture féministe queer ».
BQS
Je vois une forme d’identité queer dans les multiples façons dont Exutoire et MYCKET définissent leurs pratiques. Nous ne correspondons pas nécessairement à la vision stéréotypée que les gens ont des agences d’architecture, mais nous avons tendance à agir comme une agence. Nous voulons aussi avoir des pratiques artistiques, faire de la recherche, concevoir et construire. Nous servir de ces mots correctement en fonction du contexte est en effet l’objectif recherché : nous nous adaptons à différents environnements.
PAL
Nous manipulons un peu les mots, volontairement. Si nous parlons de notre pratique aux étudiant·e·s, nous disons que c’est une pratique d’architecture, parce que nous voulons qu’iels comprennent que la pratique de l’architecture peut prendre une multitude de formes.
KB
À un moment donné, nous nous sommes appelées craftitects parce que nous faisions beaucoup d’artisanat avec nos mains. Nous avons même dit que nous faisions de la sexytecture. J’aime beaucoup cette approche insolente et amusante; c’est aussi une manière queer de faire les choses. On ne peut pas nous mettre dans une case. C’est une tactique queer, bien sûr.

Katarina Bonnevier (à gauche) et Bui Quy Son sur la ligne de métro en direction de la banlieue ouest de Bredäng à Stockholm, 2022. Photographie © Paul-Antoine Lucas, Exutoire

BQS
Comment est-ce que MYCKET aborde les projets?
KB
Nous voulons façonner des espaces de manière physique et matérielle. C‘est cela qui nous motive, selon moi : apporter des modifications visibles, tactiles et tangibles à l’environnement. La théorie n’intervient qu’après. Nous nous intéressons aussi à l’expression esthétique et à sa signification; notre objectif est de disposer d’une palette d’expressions esthétiques aussi large que possible. Nous disons que nous sommes une pratique artistique fondée sur la recherche.
PAL
Il y a quelques semaines, lors de notre rencontre à Oslo, vous nous avez dit que vous travailliez à développer une pratique plus commerciale pour MYCKET. Que vouliez-vous dire?
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Avant la pandémie, nous avions travaillé sur de grandes interventions publiques en collaboration avec différents acteurs et pour une large audience, et puis tout a été suspendu; les événements que nous avions prévus ont été annulés. J’ai réalisé à quel point notre pratique était fragile et je me suis dit que je ne pourrais pas en vivre. MYCKET s’est donc orienté vers des projets plus commerciaux. L’année dernière, nous avons réalisé l’aménagement intérieur d’un studio d’enregistrement. Comme ces client·e·s voulaient un espace social, nous avons conçu un club pour elleux.

J’ai aussi ma propre entreprise, parallèlement à MYCKET. J’aime créer de belles choses pour les gens – des bâtiments ou des extensions de petites maisons. Avec les client·e·s privé·e·s, il n’y a jamais beaucoup d’argent; si nous étions trois à nous partager un projet, il n’y aurait pas d’argent du tout.

Par ailleurs, je donne des conférences, j’organise des ateliers, j’ai écrit et réalisé une émission de radio pour la radio nationale suédoise intitulée Fasad. J’ai aussi travaillé pour le théâtre et le cinéma, en réalisant des décors et des costumes. J’ai fait quelques pièces pour le théâtre Unga Klara au centre de Stockholm, et j’ai dirigé la conception visuelle du film Flickan, Mamman och Demonerna.

Je fais beaucoup de choses par moi-même parce que j’en ai besoin, et parce qu’il est important que MYCKET reste un projet de plaisir et non de nécessité. Nous nous choisissons les unes les autres; je travaille avec ces personnes parce que je le veux, parce que cela me procure de la joie.
PAL
J’ai beaucoup aimé une chose que vous avez dite lors de votre conférence à Oslo en mars, et je l’ai notée. Il s’agit de la façon dont l’acte de queeriser l’architecture – avoir une pratique queer de l’architecture – ne concerne pas nécessairement la façon dont celle-ci est perçue, mais plutôt l‘approche qui régit le processus de conception.
KB
Quand on ose être spécifique, que l‘on ose travailler avec une communauté locale ou un groupe de personnes en particulier, même si l’on crée un espace public, on obtient tellement plus de diversité. C’est une façon d’éviter la conception universelle ou d’être générique.
PAL
Nous considérons aussi la queerisation comme un moyen de prendre en compte plus de paramètres que ce que nous faisons normalement dans la réalisation d’un projet. Cette volonté de questionner la pratique se traduit naturellement par un résultat différent de ce qui est normatif, tant dans la conception que dans l’utilisation.
KB
Je pense que tous les espaces sont des espaces queer, et tous les espaces sont aussi assez normatifs. Il y a toujours une abondance de signification en architecture. Même si l’on construit une prison, elle peut éventuellement se transformer en quelque chose d’autre. Mon intention n’a pas d’importance en fin de compte; c’est la façon dont un bâtiment est occupé et ce qu’il signifie pour les gens qui importe. Cela ne veut pas dire qu’on peut projeter n’importe quoi. Il faut faire une proposition solide, et il sera alors plus facile pour les gens de se l’approprier de différentes manières.

Fika (pause) un après-midi, dans la réserve naturelle de Sätraskogen avec Katarina Bonnevier et ses ami·e·s, Stockholm, 2022. Photographies © Paul-Antoine Lucas, Exutoire

PAL
Comment voyez-vous l’évolution de votre pratique dans un avenir proche comme lointain? Quel avenir, à la fois idéal et réaliste, imaginez-vous pour votre pratique?
KB
Je vois qu’avec MYCKET, nous allons continuer à travailler ensemble pendant probablement toute notre vie, d’une manière ou d’une autre. Nous nous assoirons dans un jardin à l’âge de 80 ans pour réfléchir à des projets. Dans un avenir proche, ce serait tellement génial si nous pouvions continuer à explorer les choses de manière physique. Le projet rêvé serait, bien sûr, de créer un centre culturel quelque part. Notre bureau devrait avoir son propre atelier, et nous ferions une résidence quelque part. Et peut-être qu’Exutoire et MYCKET pourraient réaliser des projets ensemble? Ce serait vraiment bien [sourires]. Tout devrait continuer à être motivé par la joie. J’espère qu’en travaillant de la sorte, nous transformerons la façon dont les choses se font.
PAL
Qu’en est-il de votre travail personnel?
KB
Il y a deux choses auxquelles je pense beaucoup en ce moment. L’une d’elles est de construire une maison pour moi, qui serait un studio et un lieu où je vis. J’ai commencé à faire quelques dessins, mais cela prendra du temps. Quand je fais du bricolage, l’écriture me manque vraiment, mais quand j’écris beaucoup, la dimension manuelle de la construction me manque. Je crois que cela résume bien la situation : je veux concevoir une maison et écrire quelque chose, peut-être un livre. Et je veux tomber amoureuse [rires].
BQS
Quelles seraient selon vous les conditions idéales – sociales, politiques, environnementales, idéologiques – pour l’épanouissement d’une pratique queer de l’architecture?
KB
Ah oui, excellente question. Eh bien, nous devons réduire l’écart de revenus entre les plus riches et les plus pauvres. Tout ce système de frontières nationales, les dictatures, les guerres, tout cela doit disparaître. Adieu à tout cela. Le patriarcat doit être complètement effacé. Ce qui serait merveilleux, c’est que chacune ou chacun d’entre nous ait sa place dans la société. Ensuite, nous pourrions réfléchir à la manière dont nous organisons nos modes de vie, qui seraient aussi nombreux qu’il y a de communautés, de groupes ou d’individus. Comment en arriver là, c’est une autre question [rires]. Nous devons apprendre à vivre avec la planète; nous vivons comme si nous avions 4,2 planètes, mais ce n’est pas le cas, nous n’en avons qu’une. Il devrait être totalement impensable de créer des déchets ou de tuer une espèce.

On pourrait penser : « Ceci est-il vraiment queer? » Bien sûr que oui. Il s’agit de s’opposer à toute culture qui ne soutient pas son peuple, à toute culture qui soutient une poignée de personnes au détriment de la majorité. La théorie queer est tellement géniale parce qu’elle parvient à s’adresser réellement à l’individu. Je peux la ressentir dans mon propre corps – la façon dont les normes me font mal, les blessures qu’elles ont créées en moi –, mais je l’utilise aussi comme une théorie, un objectif à travers lequel je peux regarder en dehors de moi. Elle relie mon être à d’autres êtres, à la société.

Ceci est le premier d’une série de trois articles conçue par Exutoire et intitulée « Pratiques queer en architecture : nouvelles perspectives à Stockholm, Bruxelles et Paris ».

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