$43.95
(disponible sur commande)
Résumé:
Moyen d’accessibilité inéluctable au train, la marche est inhérente à la pratique de la gare. Cet espace-seuil entre la ville et le moyen de transport est donc censé la faciliter, voire la considérer comme mode de référence. Pourtant il n’en est rien et s’y joue encore quotidiennement pour les concepteurs, les gestionnaires, et pour les usagers les mêmes enjeux qu’au XIXe(...)
Le marcheur de la gare : Une architecture des corps
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Prix:
$43.95
(disponible sur commande)
Résumé:
Moyen d’accessibilité inéluctable au train, la marche est inhérente à la pratique de la gare. Cet espace-seuil entre la ville et le moyen de transport est donc censé la faciliter, voire la considérer comme mode de référence. Pourtant il n’en est rien et s’y joue encore quotidiennement pour les concepteurs, les gestionnaires, et pour les usagers les mêmes enjeux qu’au XIXe siècle : compter ses pas à travers la gare, guidés par la conception experte d’un parcours que l’on sait défini par un nombre incalculable de contraintes techniques, et les traduire en temps passé, en effort engagé, en expérience sensible dont il est attendu une certaine qualité. Le piéton en tant qu’individu n’est que très peu présent dans les réflexions sur les gares ferroviaires : on parle de marche en ville et de flux en gare, mais la question de la marche en gare demeure une réalité aussi plurielle qu’inexploitée. Cet ouvrage propose alors un pas de côté. Il s’attache à comprendre, au fil de l’Histoire, quels sont les enjeux de la marche pour les Compagnies Ferroviaires et quelles sont les réponses spatiales apportées par les concepteurs. À travers l’analyse d’un certain nombre de dispositifs spatiotemporels (salles d’attente, salle des pas perdus, signalétique, escalator, atriums, dispositifs de captation, nudge...), l’ouvrage montre que l’espace-gare que nous connaissons est un lieu de sédimentation des enjeux liés à l’individu en mouvement.
Théorie de l’architecture