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Un architecte n’est pas un artiste, mais l’architecture, elle, peut s’apparenter à un travail d’auteur; un travail qui doit formaliser dans une vision singulière les attentes et les aspirations d’une époque. L’architecte doit construire une œuvre en prise avec le réel et celui-ci est devenu d’une extraordinaire complexité au cours du XXe siècle, entraînant l’architecture(...)
La possibilité d'une ville : les cinq sens et l'architecture
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Un architecte n’est pas un artiste, mais l’architecture, elle, peut s’apparenter à un travail d’auteur; un travail qui doit formaliser dans une vision singulière les attentes et les aspirations d’une époque. L’architecte doit construire une œuvre en prise avec le réel et celui-ci est devenu d’une extraordinaire complexité au cours du XXe siècle, entraînant l’architecture loin des bases auxquelles elle a pu se rattacher pendant des siècles. Ce réel est aujourd’hui en crise : nous vivons un profond changement dans le mode de vie urbain, un changement qui concerne donc la majeure partie de la population et la planète toute entière. Ce changement appelle de nouvelles façons de penser la ville et l’architecture; mais, contrairement aux apparences, rien ne bouge vraiment : occupés à concevoir des bâtiments de plus en plus spectaculaires, quelques stars occupent le devant de la scène et occultent le malaise profond de l’architecture. Dans un même temps nous nous sommes condamnés à une architecture générique, prise dans l’engrenage d’une production effrénée ou les critères financiers priment sur les valeurs humaines, créant partout des mondes urbains sans qualités. L’urbanisme de géométrie, séparant le territoire urbain en cases fonctionnelles, s’est imposé comme correspondant le mieux à la rentabilité foncière, détruisant toute possibilité de créer une vie urbaine et collective pour des métropoles où doivent pourtant coexister plusieurs dizaines de millions d’habitants.
Théorie de l’architecture
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Cet ouvrage problématise la notion de culture en tentant de rendre compte de ses enjeux dans le cadre d’une réflexion sur l’art et la mémoire. Il s’agit, à travers un véritable essai, de se demander ce qu’un anthropologue, travaillant sur les notions de mémoire et de restes, peut arriver à dire, à échanger avec un artiste contemporain qui lui aussi travaille sur la(...)
La ressemblance dans l'oeuvre de Jochen Gerz
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Cet ouvrage problématise la notion de culture en tentant de rendre compte de ses enjeux dans le cadre d’une réflexion sur l’art et la mémoire. Il s’agit, à travers un véritable essai, de se demander ce qu’un anthropologue, travaillant sur les notions de mémoire et de restes, peut arriver à dire, à échanger avec un artiste contemporain qui lui aussi travaille sur la mémoire, en particulier dans l’espace public.En suivant l’analyse d’une trentaine d’œuvres de Jochen Gerz, artiste allemand internationalement connu, né à Berlin en 1940, ce livre s’interroge sur cette tendance qu’une partie de l’art contemporain entretient avec la notion d’œuvres ouvertes, d’œuvres participatives, pensées dans et pour l’espace public. Les processus de création de nombre de ses œuvres, dispositifs ou mémoriaux, invitent à faire du moment de réception de l’art un temps constitutif de l’oeuvre. En proposant aux gens de participer, en creusant un « déficit des œuvres », Gerz laisse une place vacante, des objets partiels, une mémoire que le spectateur s’oblige à revisiter à partir de lui-même. Dans cette perspective, son travail propose à l’art de se défaire du rôle passif qu’il réserve souvent à ses spectateurs et engage la mémoire à s’énoncer à partir du présent. De Dachau (1972), Harburg (1986), Sarrebruck (1993), Biron (1996), Berlin (1997), Paris (2000), Coventry (2004), jusqu’aux rues de Dortmund (2010), à travers l’Europe, qu’il compare à « un arbre sans ombre », Gerz conçoit des œuvres dédiées aux vivants. Pour qu’à la suite des monuments dédiés aux morts, à l’art funéraire, succède un art de revenir à la vie. Il dresse la liste des noms des vivants, parfois de leurs signatures, d’autre fois de leurs mots. Ces inventaires s’invitent dans les rues, consignent la vie, ordinaire, discrètement. Comme une ressemblance. Cet ouvrage est la première monographie consacrée entièrement à cet artiste conceptuel et de l’espace public. Le livre se construit autour de nombreux entretiens menés par l’auteur avec Jochen Gerz, pendant plus deux ans (entre 2013 et 2015). Il propose une réflexion sur la place des objets dans l’œuvre de Gerz mais également en référence à d’autres artistes (comme Duchamp, Sarkis, Boltanski, Christo…) ou écrivains (Primo Levi, Marcel Cohen…). En plus du texte (français/anglais), l’ouvrage présente, dans un cahier descriptif, l’ensemble des œuvres auxquelles le texte fait référence ainsi que leurs photographies. Il est également accompagné de documents (photographies couleurs et noir et blanc) réalisées en Irlande, dans le lieu où vit Gerz depuis 2008, par Pierre Gaudin/Créaphis.