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Résumé:
G.B. : "Il y a, d'un côté, un discours critique authentique et, de l'autre, l'idéologie, une récupération qui du meilleur fait le pire. Ma question est simple : en ce qui concerne l'insurrection de Mai 68, le ver était-il déjà dans le fruit ?" R.V. : Toute idéologie falsifie le réel. L'idéologie, pour moi, c'est la pensée séparée de la vie. Le spectacle n'est que la(...)
Rien n'est fini tout commence
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Résumé:
G.B. : "Il y a, d'un côté, un discours critique authentique et, de l'autre, l'idéologie, une récupération qui du meilleur fait le pire. Ma question est simple : en ce qui concerne l'insurrection de Mai 68, le ver était-il déjà dans le fruit ?" R.V. : Toute idéologie falsifie le réel. L'idéologie, pour moi, c'est la pensée séparée de la vie. Le spectacle n'est que la conséquence de cette pensée qui s’autonomise. J'insiste toujours sur la nécessité de partir de la base, de la vie quotidienne, de la radicalité qui est la racine de l'être. Avec ce dialogue au long cours entre Gérard Berréby et Raoul Vaneigem, l'on traverse à grandes enjambées plus d'un demi-siècle, de 1950 à aujourd'hui. Truffée d‘anecdotes, cette épopée retrace une période bouillonnante de l'Histoire. Raoul Vaneigem jette ici un regard parfois cruel, souvent drôle et exalté sur cet esprit de révolte insatiable qui les habitait, lui et ses acolytes. Renaissent les moments de fête qui enivrèrent les jeunes situationnistes, les conférences au cours desquelles s'échafaudaient les tactiques, se débattaient les questions théoriques ou encore se décidaient les exclusions. L'on croise la route de Guy Debord bien sûr, et de sa première épouse, Michèle Bernstein, mais aussi d'Attila Kotányi, de Mustapha-Khayati, de Henri Lefebvre ou encore de René Viénet. L'on pénètre les arcanes d'une pensée qui frappe aujourd'hui encore. Au fil de la discussion éclate la clairvoyance d'un groupe qui, précocement et à rebours de l'opinion, sut dénoncer les dérives des révolutions castristes et maoïstes, puis déceler les prémices et les évolutions logiques de Mai 68. Pour en finir avec le travail.
Théorie/ philosophie
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La photographie, images d’expression et d’émancipation des femmes à travers la prise de possession de leur corps par l’image. Les femmes et la photographie : deux univers contrariés et maintenus en marge de l’empirée artistique du XIXe siècle. Cet ouvrage raconte comment ces deux univers ont fait alliance, dans une symbiose incroyablement fertile. Les femmes ont alors(...)
Femmes photographes: emancipation et performance (1850-1940)
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La photographie, images d’expression et d’émancipation des femmes à travers la prise de possession de leur corps par l’image. Les femmes et la photographie : deux univers contrariés et maintenus en marge de l’empirée artistique du XIXe siècle. Cet ouvrage raconte comment ces deux univers ont fait alliance, dans une symbiose incroyablement fertile. Les femmes ont alors fait preuve d’une capacité à affronter instinctivement, dans des conditions historiques données, certains refoulements culturels et sociaux caractéristiques du monde occidentalisé. A commencer par ceux du corps et du geste. Ainsi, à la même période où débutait le lent processus d’acceptation du corporel dans la sphère culturelle occidentale, de façon curieusement analogue, les femmes artistes s’en faisaient courageusement les interprètes – bien qu’au prix de nombreuses difficultés – car elles-mêmes avaient subi depuis des siècles le même phénomène de « relégation » des activités intellectuelles et artistiques. Cette poétique commune de récupération de la corporéité et de l’action, que certaines artistes parvinrent à interpréter de façon originale, anticipait le climat de recherche de la performance et de l’identité des années 1970, Douze artistes différentes, étudiées dans cet ouvrage, témoignent de cet engagement et de cette réalisation par la photographie : Alice Austen, Gertrude Arndt, Virginia Oldoini (Comtesse de Castiglione), Hannah Cullwick, Anne Brigman, Claude Cahun, Julia Margaret Cameron, Clementina Hawarden, Hannah Höch, Tina Modotti, Leni Riefenstahl et Madame Yevonde. Certaines ont été des artistes d’une façon assez ab-norme, et l’étiquette leur est appliquée de façon très élastique. D’autres, en revanche, ont pratiqué simultanément d’autres moyens d’expression. Mais, pour toutes, la photographie a été une occasion d’exhibitionnisme narcissique, de voyeurisme fétichiste, de travestissement identitaire, de recherche et de témoignage de leur propre identité sexuelle, de fragmentation et de reconstruction imaginaire du réel, de praxis et d’exaltation de la politique et de l’idéologie. En d’autres termes, la photographie a été vécue par elles comme possibilité de récits du corps et de l’action. Les raisons de cette relation dangereuse (femmes-photographie-corps-action) sont celles d’une véritable affinité élective, au point que la photographie, pour de nombreuses femmes, en Amérique singulièrement, a représenté dès la fin du XIXe siècle le territoire de leur émancipation sociale et économique.
Photographie- collections
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How did art escape the deadlock of the Situationists' anti-art refusal? Did the relational artists, with their repetitions of Situationist slogans and techniques, outline a sustainable, micro-political alternative to Guy Debord's dream of surpassing art and realizing philosophy? Looking back at some of the Situationists' confrontations with the museum, this book traces a(...)
Life on Sirius: the Situationist International and the exhibition after art
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Résumé:
How did art escape the deadlock of the Situationists' anti-art refusal? Did the relational artists, with their repetitions of Situationist slogans and techniques, outline a sustainable, micro-political alternative to Guy Debord's dream of surpassing art and realizing philosophy? Looking back at some of the Situationists' confrontations with the museum, this book traces a path beyond the tragedy of negativity and the litany of recuperation. At the center is the concept of play; originally adopted as the principle of reconciled life, it returns as the lever of instrumentalization. But in the extraterrestial wasteland of the present, spaces of ludic coexistence and experimentation may remain possible, provided that pessimism can be adequately organized.
Théorie de l’art