Soleil of Persian Square
$68.00
(disponible en magasin)
Résumé:
« Soleil of Persian Square »' est une recherche sur l’identité visuelle du style de vie de la diaspora iranienne à Los Angeles. Elle tente de donner un visage à cette ville fictionnelle qui a pour nom Tehrangeles, et que Hannah Darabi a découverte à travers des images associées à la musique populaire dans ses années d’adolescence. Il s’agit ici de tisser des liens entre(...)
Soleil of Persian Square
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Prix:
$68.00
(disponible en magasin)
Résumé:
« Soleil of Persian Square »' est une recherche sur l’identité visuelle du style de vie de la diaspora iranienne à Los Angeles. Elle tente de donner un visage à cette ville fictionnelle qui a pour nom Tehrangeles, et que Hannah Darabi a découverte à travers des images associées à la musique populaire dans ses années d’adolescence. Il s’agit ici de tisser des liens entre des paysages ordinaires de Los Angeles et d’Orange County — comme porteurs de traces de cette diaspora iranienne —, des portraits de ses habitants, et des objets issus de la culture populaire, tels que des pochettes de cassettes, des paroles de chansons, des captures d’écran de clips musicaux des années 1980 et 1990, ou encore des pages d’annuaires consacrés aux activités de cette diaspora. « Soleil of Persian Square » ne désigne en effet pas seulement un voyage de l’espace réel à celui de l’imaginaire, mais aussi un mode de vie et une façon de penser incarnés dans la culture populaire. Cette culture, qui se positionne aujourd’hui en opposition avec les valeurs morales du régime iranien actuel, et que les intellectuels laïques critiquent par ailleurs pour son côté « low art », a pourtant survécu, notamment à travers la musique pop de Tehrangeles. Cette musique que nous aimons « détester » n’a jamais perdu sa place dans le cœur de cette nation dispersée, et n’a cessé de faire bouger nos corps, que ce soit dans un taxi à Téhéran, chez les amis de Paris, ou dans un concert à Toronto. Il a été tiré de cet ouvrage trente exemplaires de tête, accompagnés d’une affiche et d’une cassette de Post California coproduite par GwinZegal et Anywave. Avec le soutien à l’édition du Centre national des arts plastiques.
Monographies photo
$129.95
(disponible sur commande)
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Ce livre, devenu une véritable institution, constitue le guide indispensable pour ceux qui ont à concevoir, réaliser et aménager des ouvrages accessibles à tous y compris aux personnes en situation de handicap. Abondamment illustré de plus de 400 dessins techniques et photographies en situation, il étudie en détail tous les aspects de l'accessibilité des bâtiments, de(...)
octobre 2003, Paris
Handicap et construction, sixième édition
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Ce livre, devenu une véritable institution, constitue le guide indispensable pour ceux qui ont à concevoir, réaliser et aménager des ouvrages accessibles à tous y compris aux personnes en situation de handicap. Abondamment illustré de plus de 400 dessins techniques et photographies en situation, il étudie en détail tous les aspects de l'accessibilité des bâtiments, de leurs aménagements intérieurs, de l'adaptabilité des logements, et tous les types de construction: immeubles d'habitation collectifs, maisons individuelles, bâtiments recevant du public, lieux de travail, espaces urbains, ainsi que les équipements, tant collectifs qu'individuels. Il concerne tous les handicaps physiques et sensoriels et met particulièrement l'accent sur l'évolution historique des modèles anthropométriques qui incluent maintenant des individus aux capacités différentes ; la méthodologie de la conception universelle ; des exemples d'aménagement concernant:- la voirie et les abords des bâtiments, - les dispositions particulières de repérage pour les aveugles et les malvoyants, notamment dans les circulations des bâtiments, dans les parcs et les jardins, - les détails de construction pour réaliser l'accessibilité et l'adaptabilité des logements ; l'accessibilité des bâtiments du patrimoine culturel ; l'accès aux transports ; l'évolution de la législation d'après les textes réglementaires d'application les plus récents et son incidence sur la conception du projet. Enfin, des recommandations précises et concrètes, accompagnées d'exemples de solutions, permettent au maître d'ouvrage et au concepteur de faire les meilleurs choix pour que les personnes âgées ou handicapées maintiennent leur autonomie dans le cadre de la vie sociale. Réalisé initialement à la demande de la Direction de la Construction au ministère de l'Équipement et du Logement, ce livre a été rédigé par Louis-Pierre Grosbois qui possède une expérience professionnelle de plus de trente ans sur le sujet: il a, entre autres, réalisé une résidence intégrée pour personnes âgées dans un immeuble d'habitation à Toulouse et la salle de lecture pour aveugles de la médiathèque de la Cité des sciences et de l'industrie de la Villette, qui constitue un modèle exemplaire; il a contribué aussi à rendre la Bibliothèque nationale (site François-Mitterrand), le Stade de France et le métro Météor complètement accessibles à tous.
$42.95
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Aaron Swartz était programmeur informatique, essayiste, organisateur politique, et hacker-activiste américain. Adolescent, il était déjà un libre penseur, un programmeur, un écrivain et un militant profondément engagé en faveur de l’accès libre et gratuit à l’information contribuant au bien du public. Élevé dans la banlieue riche de Chicago, il atteint la majorité alors(...)
avril 2017
Celui qui pourrait changer le monde : écrits
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Aaron Swartz était programmeur informatique, essayiste, organisateur politique, et hacker-activiste américain. Adolescent, il était déjà un libre penseur, un programmeur, un écrivain et un militant profondément engagé en faveur de l’accès libre et gratuit à l’information contribuant au bien du public. Élevé dans la banlieue riche de Chicago, il atteint la majorité alors que la bataille relative au téléchargement illégal de musique bat son plein. Il devancera à cette occasion grand nombre des questions encore débattues aujourd’hui. Harcelé par le FBI suite au procès attenté à son égard, Aaron Swartz connaît une fin tragique en mettant fin à ses jours à l’âge de 26 ans alors qu’il faisait face à l’opposition entre son idéal de « free culture » et les lois relatives à la propriété intellectuelle aux États-Unis. Étant donné la terrible brièveté de son audacieuse vie intellectuelle "Celui qui pourrait changer le monde" est une remarquable et substantielle collection de ses écrits (articles, essais, conférences), qui soulignent la pluralité des intérêts du jeune homme, de son amour pour le code, à son idéal d’un monde collaboratif et virtuel. On y découvre un personnage curieux de tout, drôle, brillant, radical et visionnaire, mais aussi plein d’autodérision. Le livre est divisé en six chapitres, suivant ses centres d’intérêts : la culture libre, tout d’abord, les ordinateurs, la politique, les media, les livres et la culture et enfin l’éducation. Ses différents combats (pour la culture libre notamment, qui se politisèrent à la fin de sa vie) sont enracinés dans la croyance qu’accéder à la connaissance et la possibilité de l’utiliser constitue le meilleur moyen d’empowerment et de justice. L’activisme multi-facette de Swartz inclue l’orchestration de pétitions massives en ligne contre les lois relatives au droit d’auteur et la lutte contre le piratage. Swartz a également écrit avec passion sur les livres (Kafka et David Foster font partis de ses favoris), les magazines, les films, la musique et l’éducation.
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Architecture et technologies sont étroitement liées bien qu'évoluant à des rythmes différents. Leurs relations sont donc complexes et leurs rebords ponctuent l'histoire de l'architecture. Malgré leurs discours rationalistes, les mouvements modernes n'ont jamais vraiment su ou pu conjuguer l'un et l'autre, une dichotomie qui aujourd'hui se perpétue; la pratique(...)
octobre 2002, Paris / Basel / Boston / Berlin
Innovations durables : une autre architecture française / Appropriate sustainabllities : new ways in architecture
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Architecture et technologies sont étroitement liées bien qu'évoluant à des rythmes différents. Leurs relations sont donc complexes et leurs rebords ponctuent l'histoire de l'architecture. Malgré leurs discours rationalistes, les mouvements modernes n'ont jamais vraiment su ou pu conjuguer l'un et l'autre, une dichotomie qui aujourd'hui se perpétue; la pratique architecturale n'intègre en effet que très ocasionnelement les acquis de technologies toujours plus performantes, celles notamment concernant les économies d'énergies, l'autosuffisance et le respect d'environnement naturels. En témoigne l'extraordinaire indigence de formulations architecturales incorporant les systèmes de capteurs solaires ou celles des projets à prétentions écologiques. Ces indigences ne sont pas rédhibitoires. Des architectes se sont intéressés à ces technologies dites douces et les ont saisies pour développer des projets d'entités autosuffisantes, de bâtiments à haute qualité environnementale. Les formulations en sont souvent hétérogènes, parfois spectaculaire mais jamais gratuites qui annoncent la maturité d'une autre génération d'architectes, l'éclosion d'une architecture susceptible de mieux répondre aux préoccupations d'une époque cherchant à préserver son avenir. C'est là le sens de cet ouvrage dont le contenu montre que si la discipline d'architecture exprime son temps, elle sait aussi anticiper. ////////////////////////////////// Whilst France’s contemporary architecture is highly regarded throughout the world, her architects have hardly been leading protagonists in the debate on ecological building. The developments featured in this book, however, should serve to correct this impression. Between 1999- 2002 Electricité de France (EDF) initiated an ambitious research programme to bring together first-class architects and innovative technologies involving renewable energy, strategies to reduce energy consumption, newly developed software programs to support ecologically oriented architectural design etc. The goal was to create sustainable and aesthetically pleasing architecture. This book documents the buildings, some of which have already been realized, resulting from this experiment which attracted participation from both established and also younger architects. Amongst those included are Jean-Yves Barrier, Gilles Bouchez, François Chochon, Adrien Fainsilber, Jacques Ferrier, Manuelle Gautrand, Christian Hauvette, Dominique Lyon & Pierre du Besset, Marc Mimram, François Roche, François Seigneur & Sylvie de la Dure, Francis Soler, Mirto Vitart & Jean-Marc Ibos. Marc Emery was Chief Editor of the magazine "Architecture d’Aujourd’hui" and is an expert on the French architectural scene.
$97.95
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Architecte, théoricien, urbaniste et écrivain, Jozsef Vago travaille à Budapest (1900-1919, 1926-1940), à Rome (1919-1926) et à Genève (1927-1935), avant de s'établir en France (1940-1947). Jeune diplômé, il s'engage dans la Sécession hongroise fondée par Odon Lechner et s'attache, comme de nombreux architectes de sa génération, à élaborer un nouveau langage architectural(...)
Jozsef Vago 1877-1947 : un architecte hongrois dans la tourmente européenne
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Architecte, théoricien, urbaniste et écrivain, Jozsef Vago travaille à Budapest (1900-1919, 1926-1940), à Rome (1919-1926) et à Genève (1927-1935), avant de s'établir en France (1940-1947). Jeune diplômé, il s'engage dans la Sécession hongroise fondée par Odon Lechner et s'attache, comme de nombreux architectes de sa génération, à élaborer un nouveau langage architectural national qui valorise la culture populaire. Jozsef Vago est aujourd'hui considéré comme l'une des figures de proue du renouveau architectural hongrois. Ses réalisations à Budapest entre 1903 et 1914, fleurons d'architecture " nationale " imprégnés de modernisme viennois, témoignent de son ouverture vers l'Occident et de son attention à la question sociale. Membre du Werkbund, engagé pendant la période révolutionnaire de 1918-1919, il est contraint d'émigrer en Italie lors de l'arrivée au pouvoir de l'amiral Horthy. Installé à Rome entre 1920 et 1926, il tente en vain de s'intégrer à la profession : il élabore des nouvelles typologies d'habitat social pour les cités-jardins romaines, publie de nombreux projets sous le nom de " Giuseppe Vago ", mais ne parvient à obtenir qu'une seule commande à Rome. Sans ressources, confronté à la xénophobie et au fascisme, il se réinstalle à Budapest, où il se voit empêché d'exercer par l'Ordre des architectes hongrois, créé en 1926. Sa victoire au concours du palais de la Société des Nations à Genève en 1927 inaugure une nouvelle phase de sa carrière. Ses démêlés avec ses associés - Henri-Paul Nénot, Jules Flegenheimer, Camille Lefèvre et Carlo Broggi - et avec Le Corbusier au cours de la réalisation du projet l'incitent, dans les années trente et quarante, à prendre part au débat architectural européen, à entamer une importante œuvre de critique et à élaborer une véritable philosophie de l'architecture et de l'urbanisme. Combattant les positions de l'avant-garde architecturale - et notamment de Le Corbusier -, il tente d'établir une synthèse entre les idéaux de l'Art nouveau et du modernisme, estimant que l'architecte doit s'efforcer de répondre aux aspirations sociales et économiques du Mouvement moderne sans pour autant renoncer au " superflu ", c'est-à-dire à la qualité artistique et à l'ornementation. Cette recherche, qui apparaît dans son ouvrage théorique À travers les villes (1930) et dans son projet d'urbanisation de Budapest (1933-1937), trouve son aboutissement dans son projet théorique de reconstruction opposé aux préceptes des CIAM et de la Charte d'Athènes : la Ville de l'Avenir (1940-1945)
Architecture, monographies
Architecture tomorrow
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En Europe, les trois quarts de la population vivent en milieu urbain : en Asie, c'est de l'ordre de 40 %. Mais de quoi la ville de demain sera-t-elle faite ? Quelles architectures, quels espaces publics ? Quelle pensée, quels concepts domineront les deux décennies à venir ? Autant de questions soulevées par "Architecture tomorrow", un livre sur l'évolution du cadre de(...)
Architecture tomorrow
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Résumé:
En Europe, les trois quarts de la population vivent en milieu urbain : en Asie, c'est de l'ordre de 40 %. Mais de quoi la ville de demain sera-t-elle faite ? Quelles architectures, quels espaces publics ? Quelle pensée, quels concepts domineront les deux décennies à venir ? Autant de questions soulevées par "Architecture tomorrow", un livre sur l'évolution du cadre de vie contemporain aux prises avec la mondialisation. Qu'ils soient dédiés au travail ou aux loisirs, à l'habitat ou au commerce, à la santé ou à l'éducation, les lieux deviennent de plus en plus hybrides. Mais au-delà de la complexité inhérente à cette nouvelle génération de programmes, les bâtiments se doivent d'intégrer la démarche planétaire de " développement durable ". Parallèlement, l'heure n'est plus à l'utopie mais à l'expérimentation dans trois domaines en perpétuel croisement : architecture, social et culturel. En ce XXI° siècle placé sous le signe de la transversalité, l'architecture se nourrit des emprunts aux autres disciplines - l'art contemporain notamment - mais s'enrichit aussi des transferts de technologie. Manipulations informatiques aidant, les architectes peuvent explorer de nouveaux champs et donner corps à leur rêve d'espace. Le musée Guggenheim de Bilbao, icône de la modernité s'il en est, a ouvert l'autoroute de possibilités infinies ; et la gare maritime de Yokohama a déjà pris le relais... Ainsi apparaissent de nouvelles formes, de nouvelles matières, de nouveaux lieux dans ces bâtiments parfois singuliers, mais toujours spécifiques. Car on ne se risquerait plus aujourd'hui à parler d'" avant-garde ". Dans cet esprit de prospective, "Architecture tomorrow" propose plus qu'une revue des tendances : c'est l'analyse, au bout du compte, des " attitudes " des architectes en réponse aux questionnements d'une société envahie par l'image. Ils se montrent en phase avec cette mutation accélérée ; beaucoup anticipent les usages, les modes de vie. Sculpturaux ou immatériels, générateurs d'urbanité ou catalyseurs de flux, les œuvres et projets présentés dans ce livre s'attachent à réaffirmer l'architecture comme un véritable acte culturel. En paysage urbain comme dans le grand paysage naturel. Une rue sous une immense voile de verre à Milan, une ambassade conçue comme une promenade à Berlin, des logements suspendus au-dessus de l'eau à Cordoue, une immense plaque perforée jouant l'interface avec le patrimoine de Saint-Etienne... L'architecture contemporaine d'offre à nous dans une prodigieuse ingéniosité où le poétique sait le disputer à la technique, le social au monumental, l'éphémère au pérenne.
$32.95
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Ce sont sans doute ses contradictions qui rendent fascinante Los Angeles, l’anti-ville qui est pourtant la deuxième ville des États-Unis. Il n’est que de voir la pléiade d’auteurs qui en ont fait la toile de fond de leur roman ou de leur film. Ses défauts majeurs - le paroxysme de l’étalement urbain, une ville-banlieue impraticable sans voiture - portent paradoxalement(...)
Portrait de ville : Los Angeles
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$32.95
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Ce sont sans doute ses contradictions qui rendent fascinante Los Angeles, l’anti-ville qui est pourtant la deuxième ville des États-Unis. Il n’est que de voir la pléiade d’auteurs qui en ont fait la toile de fond de leur roman ou de leur film. Ses défauts majeurs - le paroxysme de l’étalement urbain, une ville-banlieue impraticable sans voiture - portent paradoxalement une part statistique de rêve : celui de la maison individuelle ; celui aussi des strass et paillettes de l’univers hollywoodien... Quand on évoque le paysage de Los Angeles, une plaine côtière entre mer et montagnes (jusqu’à plus de 3000 m), gigantesque oasis suburbaine dans le désert californien, surgissent de multiples clichés : le soleil sur l’océan Pacifique et les grandes plages de sable fin où s’ébrouent les pulpeuses coast-guards en maillot rouge des séries américaines ; les autoroutes urbaines avec leurs échangeurs qui sillonnent les quelque 100 km d’étendue de l’agglomération ; les nappes de lotissements pavillonnaires noyés dans une végétation plus ou moins dense s’étendant à l’infini au fil de tracés viaires en damiers ; l’émergence des tours de Downtown qui, à l’échelle métropolitaine, a plutôt valeur de monument que de centre-ville, ou celle de plusieurs vagues de collines entre montagne et mer. Autre paradoxe, si l’on s’intéresse plus spécialement à l’architecture : Los Angeles est à la fois un océan de banalité - celle de l’habitation ordinaire, des centres commerciaux standards et des stations-service - et un musée d’architecture de plein air où plusieurs générations de grands architectes modernes et contemporains ont laissé leur signature, notamment pour des maisons particulières, comme Frank Lloyd Wright, Rudolf Schindler et Richard Neutra, puis Charles Eames, Pierre Koenig, John Lautner, Craig Ellwood et Cesar Pelli, ou plus récemment Charles Moore, Frank Gehry, ou Morphosis... Enfin, l’apparente tranquillité des lieux est violemment contredite à divers égards. Chacun sait que la faille de San Andrea est là et qu’un jour ou l’autre surviendra un cataclysme majeur. De plus, contrairement aux idées reçues qui veulent que les conflits sociaux s’expriment sur les lieux de travail ou dans les ghettos urbains denses, Los Angeles a connu il n’y a pas si longtemps des émeutes dans des quartiers noirs pavillonnaires qui ont révélé qu’elle était sous haute tension sociale autant que géologique. Fondée à l’heure de la colonisation espagnole (1781), elle n’est alors qu’un village agricole à main d’œuvre indienne. Après l’annexion de la Californie par les États-Unis (1848), la ville se développe sous la houlette des Anglo-américains protestants, même si d’autres communautés s’y installent : Mexicains, Chinois, Noirs, puis Japonais. La ségrégation ethnico-sociale, aussi spontanée qu’affirmée, est aussi spatiale. Bien que la communauté hispanique soit depuis longtemps la plus importante (plus de 45%, principalement dans East Los Angeles), aucun maire chicano n’avait été élu depuis 1872, lorsque La n’avait encore que 6000 habitants, contre 3,8 millions aujourd’hui et plus de 15 millions pour l’aire métropolitaine. La toute récente élection (mai 2005) du nouveau maire de la ville, Antonio Villaraigosa, est donc un événement. Ancien député du parlement californien, il est le fils d’immigrés mexicains pauvres, et il a bénéficié cette fois de l’appui de la communauté noire. Parmi les dossiers les plus chauds qu’il aura à traiter figurent les tensions raciales, la pénurie de logements, la pollution et la congestion du trafic.
Théorie de l’urbanisme