Albert Frey
$18.95
(disponible sur commande)
Résumé:
L’architecte Albert Frey (1903–1998) a fait vivre l’utopie moderniste dans le désert. Né à Zurich, il a suivi l’enseignement de Le Corbusier en Europe avant d’émigrer aux États-Unis en 1930, convaincu que l’avenir de l’architecture s’y jouait. En visite à Palm Springs, il tombe sous le charme du désert. C’est là, dans ce paysage aride et vide, qu’il peut envisager(...)
Albert Frey
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Prix:
$18.95
(disponible sur commande)
Résumé:
L’architecte Albert Frey (1903–1998) a fait vivre l’utopie moderniste dans le désert. Né à Zurich, il a suivi l’enseignement de Le Corbusier en Europe avant d’émigrer aux États-Unis en 1930, convaincu que l’avenir de l’architecture s’y jouait. En visite à Palm Springs, il tombe sous le charme du désert. C’est là, dans ce paysage aride et vide, qu’il peut envisager concrètement le parfait avenir moderne. Frey passera le reste de sa carrière à explorer l’harmonie entre l’architecture et la nature: étudiant la façon dont tombent les rayons du soleil et la pluie, fusionnant aluminium, acier et verre dans les rochers et le sable des contrées les plus sauvages de la côte ouest. Sa vision se concentre principalement sur Palm Springs et il profite de la croissance démographique que la ville connaît au lendemain de la guerre pour y créer un bastion du modernisme épuré et lisse qui définit la Californie au milieu du siècle dernier. Cette présentation fidèle de l’architecte suit la carrière prolixe et prestigieuse de Frey depuis ses débuts européens jusqu’à l’apogée de son travail californien, en soulignant ses emprunts à De Stijl, Le Corbusier et au Bauhaus, et en retraçant l’élaboration stylistique, matérielle et géographique de ce «modernisme du désert», unique.
Architecture, monographies
$112.95
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Une sélection de projets et d'édifices récents qui révèlent l'ampleur de l'usage des nouveaux bétons. Avec une production de six milliards de mètres cubes de béton par an, soit au moins un mètre cube par personne, le béton est la deuxième substance la plus consommée par l’homme, après l’eau. Depuis longtemps choisi comme matériau pour la construction des aqueducs, des(...)
Matériaux et éclairage
juin 2006, Paris
Architectures du béton : nouvelles vagues, nouvelles recherches
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Une sélection de projets et d'édifices récents qui révèlent l'ampleur de l'usage des nouveaux bétons. Avec une production de six milliards de mètres cubes de béton par an, soit au moins un mètre cube par personne, le béton est la deuxième substance la plus consommée par l’homme, après l’eau. Depuis longtemps choisi comme matériau pour la construction des aqueducs, des usines ou des parkings, le béton est aujourd’hui considéré par les architectes et les ingénieurs les plus inventifs comme un matériau indispensable, non seulement à cause de sa souplesse d’usage et de sa résistance mais également pour sa capacité expressive sans limite. Substance hybride composée de ciment, d’eau, de sable et d’agrégats minéraux, le béton n’a pas de forme propre : il endosse celle que lui imposent le coffrage et l’imagination de l’architecte. Grâce au développement d’étonnantes propriétés physiques et structurelles et de nouvelles techniques de construction liées au béton, ses caractéristiques n’ont cessé de le rendre plus attractif. Les recherches techniques ont donné naissance à de nouveaux composés défi ant toutes les idées jusqu’alors associées au béton : hier dense, mat et monolithique, il est désormais flexible, léger, flottant, autoplaçant, résistant malgré son extrême finesse, et peut même devenir translucide. Cet ouvrage rassemble des textes d’architectes, d’ingénieurs et d’universitaires qui décrivent du point de vue technique autant qu’esthétique la nature changeante du béton. Conçus par les architectes Jean Nouvel, Herzog & de Meuron, Tadao Ando, Zaha Hadid, Steven Holl, Norman Foster ou Santiago Calatrava, plus d’une trentaine de bâtiments sont présentés avec des descriptions détaillées, des photographies et des dessins techniques. Textes de : Jean-Louis Cohen; Adrain Forty; Réjean Legault; Martin Moeller; Guy Nordenson; Antoine Picon; Billie Tsien; Franz-Josef Ulm; Tod Williams.
Matériaux et éclairage
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Ce sont sans doute ses contradictions qui rendent fascinante Los Angeles, l’anti-ville qui est pourtant la deuxième ville des États-Unis. Il n’est que de voir la pléiade d’auteurs qui en ont fait la toile de fond de leur roman ou de leur film. Ses défauts majeurs - le paroxysme de l’étalement urbain, une ville-banlieue impraticable sans voiture - portent paradoxalement(...)
Portrait de ville : Los Angeles
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Résumé:
Ce sont sans doute ses contradictions qui rendent fascinante Los Angeles, l’anti-ville qui est pourtant la deuxième ville des États-Unis. Il n’est que de voir la pléiade d’auteurs qui en ont fait la toile de fond de leur roman ou de leur film. Ses défauts majeurs - le paroxysme de l’étalement urbain, une ville-banlieue impraticable sans voiture - portent paradoxalement une part statistique de rêve : celui de la maison individuelle ; celui aussi des strass et paillettes de l’univers hollywoodien... Quand on évoque le paysage de Los Angeles, une plaine côtière entre mer et montagnes (jusqu’à plus de 3000 m), gigantesque oasis suburbaine dans le désert californien, surgissent de multiples clichés : le soleil sur l’océan Pacifique et les grandes plages de sable fin où s’ébrouent les pulpeuses coast-guards en maillot rouge des séries américaines ; les autoroutes urbaines avec leurs échangeurs qui sillonnent les quelque 100 km d’étendue de l’agglomération ; les nappes de lotissements pavillonnaires noyés dans une végétation plus ou moins dense s’étendant à l’infini au fil de tracés viaires en damiers ; l’émergence des tours de Downtown qui, à l’échelle métropolitaine, a plutôt valeur de monument que de centre-ville, ou celle de plusieurs vagues de collines entre montagne et mer. Autre paradoxe, si l’on s’intéresse plus spécialement à l’architecture : Los Angeles est à la fois un océan de banalité - celle de l’habitation ordinaire, des centres commerciaux standards et des stations-service - et un musée d’architecture de plein air où plusieurs générations de grands architectes modernes et contemporains ont laissé leur signature, notamment pour des maisons particulières, comme Frank Lloyd Wright, Rudolf Schindler et Richard Neutra, puis Charles Eames, Pierre Koenig, John Lautner, Craig Ellwood et Cesar Pelli, ou plus récemment Charles Moore, Frank Gehry, ou Morphosis... Enfin, l’apparente tranquillité des lieux est violemment contredite à divers égards. Chacun sait que la faille de San Andrea est là et qu’un jour ou l’autre surviendra un cataclysme majeur. De plus, contrairement aux idées reçues qui veulent que les conflits sociaux s’expriment sur les lieux de travail ou dans les ghettos urbains denses, Los Angeles a connu il n’y a pas si longtemps des émeutes dans des quartiers noirs pavillonnaires qui ont révélé qu’elle était sous haute tension sociale autant que géologique. Fondée à l’heure de la colonisation espagnole (1781), elle n’est alors qu’un village agricole à main d’œuvre indienne. Après l’annexion de la Californie par les États-Unis (1848), la ville se développe sous la houlette des Anglo-américains protestants, même si d’autres communautés s’y installent : Mexicains, Chinois, Noirs, puis Japonais. La ségrégation ethnico-sociale, aussi spontanée qu’affirmée, est aussi spatiale. Bien que la communauté hispanique soit depuis longtemps la plus importante (plus de 45%, principalement dans East Los Angeles), aucun maire chicano n’avait été élu depuis 1872, lorsque La n’avait encore que 6000 habitants, contre 3,8 millions aujourd’hui et plus de 15 millions pour l’aire métropolitaine. La toute récente élection (mai 2005) du nouveau maire de la ville, Antonio Villaraigosa, est donc un événement. Ancien député du parlement californien, il est le fils d’immigrés mexicains pauvres, et il a bénéficié cette fois de l’appui de la communauté noire. Parmi les dossiers les plus chauds qu’il aura à traiter figurent les tensions raciales, la pénurie de logements, la pollution et la congestion du trafic.
Théorie de l’urbanisme