Lundi | Fermé |
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Mercredi | 11h-18h |
Aujourd’hui | 11h-21h |
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Samedi | 11h-18h |
Dimanche | 11h-17h |
Comment la réciprocité traverse-t-elle les territoires et les engagements des peuples autochtones? Quelles formes de soins et d’attention peut-elle générer ? La réciprocité peut-elle perdurer de manière discrète, mais significative?
Joignez-vous aux designers et chercheurs Amina Lalor, Tin Ayala et Ivana Molina Apaza qui discuteront des projets qu’ils ont entrepris dans le cadre du Programme de bourse de recherche en design autochtone 2024-2025 du CCA. D’après les efforts de Lalor pour approfondir son exploration de la pédagogie architecturale à N’Swakamok (Sudbury, Canada) et le travail du collectif de recherche multidisciplinaire El Alto Aesthetics, dont Ayala et Molina Apaza sont membres, qui mettent en œuvre de nouveaux modes d’économie communautaire avec les communautés Aymarra (El Alto, Bolivie), ils entameront une conversation sur la façon dont la réciprocité exige du temps, une intention et une volonté de reconnaître comment les nouvelles formes d’autochtonie excèdent les définitions faciles. Ils demandent plutôt un engagement avec les réalités urbaines et rurales qui se superposent, ainsi que de nouvelles formes de reconnaissance d’une autochtonie qui s’inscrit au cœur des identités spécifiquement basées sur le territoire.
Cet événement est gratuit et ouvert au public, mais le nombre de places étant limité, [l’inscription est obligatoire] (https://www.eventbrite.ca/e/reciprocity-a-conversation-with-indigenous-led-design-fellows-tickets-1417037329799?aff=oddtdtcreator). L’entrée au musée est incluse dans l’inscription.
Amina Lalor (she/her/elle) est professeure adjointe à la Laurentian University McEwen School of Architecture à N’Swakamok (Sudbury). Élevée à Tkaronto, elle est vietnamienne, irlandaise et métisse de la rivière Rouge. Amina participe à deux projets de recherche en cours liés à la University of Guelph : « Nokom’s House », un laboratoire de recherche communautaire sur le territoire, ainsi que « Where the Rivers Meet : Decolonizing Place Narratives in the City », un projet qui s’efforce de remettre en question l’effacement colonial de la présence autochtone à Guelph. Dans ses recherches, Lalor explore de manière continue ce que signifie pratiquer l’architecture « de la bonne façon » sur des territoires autochtones dans un contexte colonial imposé par la violence.
Ivana Molina Apaza (née en 1993 en Bolivie) est une sociologue et une chercheuse basée à El Alto. Son travail explore les tensions entre les cultures populaires et académiques, en se concentrant sur les différences entre les traditions orales et écrites, ainsi qu’entre les expressions culturelles créées collectivement et celles attribuées à des auteurs individuels. Elle a reçu une reconnaissance nationale en remportant les concours d’essais « Nuestra Historia desde Miradas Jóvenes » et « Mujeres en Nuestra Historia ». Molina Apaza a été assistante de recherche à l’IDIS-UMSA, boursière de l’UMSA à la conférence des jeunes chercheurs de l’AUGM 2022 et chercheuse affiliée à la rencontre annuelle d’ethnologie de MUSEF 2023.
Tin Ayala (né en 1998 dans les Andes, sur le territoire actuellement occupé par l’Équateur) examine les réponses postcoloniales andines, basées sur le « Cholo » (mot d’origine autochtone utilisé pendant la période coloniale pour catégoriser les descendants d’Autochtones et d’Espagnols) en tant qu’identité frontalière capable de donner une nouvelle signification aux notions coloniales de race. Leur travail utilise l’abigarramiento comme méthodologie pour créer des outils de célébration, transformant les lamentations coloniales en actes d’autonomisation culturelle. Un aspect fondamental de leur pratique implique des actions directes en collaboration avec El Alto Aesthetics, un collectif transdisciplinaire basé à El Alto, en Bolivie.
El Alto Aesthetics (EAAE) est un collectif multidisciplinaire basé à El Alto, en Bolivie. EAAE crée des espaces pour l’analyse visuelle, sociale et économique de l’esthétique développée dans la région. Fondé en 2022, le collectif fonctionne comme une plateforme pour organiser des débats, des fanzines, des fêtes et des expositions, encourageant la pensée critique de la culture andine. Avec 17 membres issus de diverses disciplines, EAAE jette un pont entre le monde universitaire, l’activisme et la pratique artistique, cultivant la collaboration et les propositions qui résonnent avec le contexte local. Membres du collectif : Alexis Argüello, Arbol Ruiz, Cristal Rojas, Fher Masi, Gabriel Condori, Ivana Molina Apaza, Luli Micelio, Maria Fernanda Cáceres, Mario Coraite, Noemi Gonzales, Pamela Vizcarra, Pedro Aliaga, Samuel Hilari, Santos Miranda, Tin Ayala et Wendy Hilari.
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