De la terre au ciel

Elise Misao Hunchuck écrit à Montserrat Bonvehí Rosich

Ce texte est une réponse à la lettre de Montserrat Bonvehí Rosich par Elise Misao Hunchuck.

Chère Montserrat, tes questions me hantent parce qu’elles n’exigent rien de moins qu’un renversement total de notre compréhension de la temporalité urbaine. Lorsque tu te demandes si les villes abritent leurs vies antérieures sous nos pieds, tu ne poses pas seulement des questions d’archéologie ou de design, tu nous demandes, tu nous encourages même, à concevoir les villes (et tout ce que nous habitons) comme des systèmes de compost temporel, des espaces où les formes de vie antérieures se décomposent pour nourrir ce qui émerge.

C’est une question à la fois nécropolitique et écologique. Chaque ville se construit sur les rêves décomposés de ses populations antérieures, sur les ruines matérielles de relations sociales devenues obsolètes, sur les restes nutritifs de modes de vie tantôt abandonnés, tantôt détruits. Ton exemple du technosol à Mexico contient des décombres de tremblement de terre, mais également les aspirations effondrées de la planification urbaine des années 1980, les vestiges de la confiance moderniste, la décomposition chimique même de formes sociales qui ne fonctionnent plus.

Lorsque je pense au processus de décomposition planifiée que tu décris – la sédimentation causée par les catastrophes naturelles se transformant en sol fertile1 – cela me rappelle les dépôts de paléo-tsunami que j’ai rencontrés en 2015 (la même année où tu photographiais les fouilles de Mexico). Ces dépôts révèlent un processus analogue à une échelle temporelle différente : le compostage brutal de tout un mode de vie côtier, la transformation d’un habitat humain en substrat pour l’écologie marine-terrestre susceptible d’émerger de ce bouleversement.


  1. Le processus, tel que tu l’as décrit, est instructif par sa précision : 1,6 million de mètres cubes de béton, de briques rouges et d’asphalte issus du séisme du 19 septembre 1985, compactés sur une épaisseur de 2,5 à 3 mètres, recouverts de 20 centimètres de tepetate, puis d’une fine couche de terre végétale, et enfin amendés régulièrement par compostage pendant des décennies. Trente ans de dégradation, d’activité microbienne et d’accumulation de matière organique ont transformé des décombres autrement stériles en substrat fertile. Il s’agit d’une décomposition planifiée à l’échelle urbaine : une sédimentation causée par une catastrophe devenue sol productif grâce à des processus temporels intentionnellement orchestrés. 

La ligne noire épaisse correspond à un dépôt paléotsunami, mis à nu lors de la terraformation d’Onagawa (女川町, Onagawa-chō) en 2015. Image reproduite avec l’aimable autorisation d’Elise Misao Hunchuck (2015).

En juillet 2015, je marchais sous un soleil d’été brûlant à Onagawa, le long de l’une des rares routes ouvertes et praticables qui montaient depuis ce qui fut autrefois le centre-ville. À ma droite s’élevaient les montagnes escarpées et boisées qui avaient amplifié la force du grand séisme et du tsunami de Tōhoku en 20111. À ma gauche, derrière une clôture grillagée, s’étendait l’ancien centre de la ville d’Onagawa, l’une des localités les plus dévastées par la catastrophe. Le site avait été en grande partie nettoyé, débarrassé de ses débris de surface. De lourdes machines d’excavation stationnaient çà et là sur l’étendue terraformée. Je cherchais une pierre de tsunami, un monument commémoratif, lorsque je suis tombée sur une tranchée de construction au bord de la route.

À l’intérieur de cette tranchée, interrompant la stratigraphie attendue d’agrégats bruns, se trouvait une couche surprenante de boue noire, étrangement encore humide quatre ans après la catastrophe. Ce n’est que plus tard dans l’après-midi que j’ai compris ce que je contemplais : un dépôt de paléo-tsunami2, cet écoulement vaseux et organique qui persiste après le retrait des eaux, trace décomposée de communautés entières, désormais liquéfiées et prêtes à nourrir de nouvelles formes d’existence côtière.

Ces dépôts de paléo-tsunami témoignent de la méthode propre à la nature pour se recomposer après les catastrophes : des couches de sable plus épais interrompant la continuité des sédiments de marais plus fins, des matériaux irréguliers tels que des cristaux de sel, des restes de plantes et des coquillages, le tout comprimé dans une boue organique par des eaux qui se sont déplacées avec la force des continents3. Là où l’on pourrait attendre une accumulation ordonnée – les dépôts au gré des cycles de marée, le léger tassement des limons fluviaux – apparaît au contraire la signature violente d’un événement unique : les mondes marin et terrestre ont soudain convergé, et leurs détritus mêlés sont devenus la base de toutes les communautés végétales susceptibles de se développer sur des substrats aussi hétérogènes.

Debout près de cette tranchée, contemplant cette couche noire, je me trouvais face au même processus que celui que tu décris à Mexico : la catastrophe urbaine devient strate géologique, l’environnement bâti redevient substrat, les existences passées se décomposent sous la surface pour nourrir ce qui pourrait émerger ensuite.


  1. En anglais, le séisme de Tōhoku du 11 mars 2011 est souvent traduit par « Great East Japan Earthquake » [grand séisme de l’est du Japon]. Cependant, son nom original est Higashi Nihon Daishinsai, qui signifie « Grande catastrophe sismique de l’est du Japon ». Daishinsai (catastrophe sismique) n’est pas synonyme de jishin (séisme) : daishinsai englobe non seulement le séisme lui-même, mais aussi le tsunami et les dégâts causés par la crise de la centrale nucléaire de Fukushima qui s’ensuivit. 

  2. Je tiens à remercier le professeur Klaus Reicherter (RWTH Aachen University) d’avoir répondu à mon tweet le jour même, confirmant mes soupçons qu’il s’agissait bien d’un dépôt de paléo-tsunami, et de m’avoir invité, plusieurs années plus tard, en 2025, à rejoindre son équipe de recherche pour retourner au Japon et mener d’autres travaux sur le terrain à Honshu et Hokkaido. 

  3. Le séisme de 2011 aurait déplacé l’axe de la Terre d’environ 17 centimètres, décalé l’île principale japonaise de Honshu d’environ 2,4 mètres vers l’est et légèrement accéléré la rotation terrestre, raccourcissant la durée d’une journée de 1,8 microseconde. Chiffres rapportés par Kenneth Chang dans « Quake Moves Japan Closer to U.S. and Alters Earth’s Spin », The New York Times, 13 mars 2011. 

La digue d’Aketo dans le village de Tanohata (田野畑村, Tanohata-mura), photographiée ici en septembre 2024, a été détruite lors du tsunami provoqué par le grand séisme de l’est du Japon le 11 mars 2011. Vidéo gracieusement fournie par Marco Ferrari et Elise Misao Hunchuck (2024).

Mais il existe une troisième forme de recomposition, qui n’est pas le résultat d’un événement unique, mais celui de l’évolution progressive de la croissance urbaine elle-même. À cinq kilomètres du port de Toronto, dans le lac Ontario, se trouve ce que les urbanistes ont nommé une « accidental wilderness » [naturalité accidentelle], autrefois connue sous le nom de Leslie Street Spit, aujourd’hui Tommy Thompson Park. Près de 9,5 millions de mètres cubes de matériaux hétéroclites ont servi à la création de ce terrain, notamment des décombres et des débris d’anciens bâtiments et de la construction du métro1.

Si les dépôts de paléo-tsunami à Onagawa marquent la convergence des mondes marin et terrestre, et si les débris du séisme de Mexico incarnent la collision des forces verticales et horizontales, alors les substrats construits de Toronto documentent la collision permanente du métabolisme urbain avec le temps géologique. Les recherches ont révélé que la péninsule n’est pas seulement constituée de déchets de construction, mais qu’elle est littéralement bâtie à partir du passé de la ville : objets domestiques tels que des tasses, flacons de médicaments, lunettes et vieux tubes de dentifrice dans les sections créées en 1964 ; briques provenant de maisons démolies dans les années 1960 ; décombres de maisons en rangée du XIXe siècle. Les sédiments anthropogéniques de Toronto témoignent de la catastrophe continue du développement urbain, des décennies de démolition accumulée, stratifiée dans des substrats qui ne devraient pas exister.

Ces trois sites révèlent différentes échelles temporelles d’un même processus. Pourtant, tous trois se sont transformés, de manière inattendue, en sol fertile. Le délai de trente ans nécessaire à la formation du technosol fait écho à la manière dont les communautés végétales finissent par coloniser les dépôts de paléo-tsunamis, transformant lentement la géologie d’urgence en substrat fertile. Toronto, cependant, offre un modèle temporel radicalement différent. La colonisation botanique y fut quasi immédiate. On pense que les premiers peupliers ont poussé à partir de graines plumeuses transportées par le vent depuis les îles voisines de Toronto. En 1976, quelques jeunes arbres atteignaient déjà six mètres ; en 1982, certains mesuraient 11 à 13 mètres – un rythme de succession exceptionnellement rapide comparé à des scénarios similaires dans l’est de l’Amérique du Nord, suggérant que les débris de construction hétérogènes ont créé un habitat pionnier optimal. On pourrait dire que le parc Tommy Thompson incarne la décomposition en cours de la domesticité urbaine elle-même.

La chimie alcaline du béton, l’excellent drainage des débris de briques, la rétention saisonnière de l’eau créée par les surfaces imperméables : toutes les propriétés matérielles qui faisaient de ces « déchets » un problème d’un point de vue pédologique conventionnel les rendaient fertiles d’une perspective écologique. En raison de la nature de la construction et des substrats, le parc Tommy Thompson demeure quelque peu imperméable à l’infiltration de l’eau. Il en résulte, dans certaines zones, une accumulation d’eau de surface qui forme des zones saisonnièrement humides très attractives pour une faune variée. Aujourd’hui, plus de 330 espèces d’oiseaux habitent des paysages nourris par la décomposition de la vie urbaine canadienne du milieu du siècle, leurs nids construits à partir des restes nutritifs de quartiers démolis2. Le mélange brutal de matériaux qui devraient rester distincts crée des conditions étonnamment fertiles pour de nouvelles écologies. À Mexico, le séisme a fusionné des décennies de tissu urbain en un substrat stratifié. Le dépôt d’Onagawa a amalgamé les mondes marin et terrestre en une boue organique. Le métabolisme urbain continu de Toronto a mêlé les débris de construction de plusieurs époques pour former un sol très hétérogène3. Dans les trois cas, le moment de la prise de conscience fut similaire : la réalisation soudaine que ce qui semblait être déchet, catastrophe ou substrat stérile était en fait un événement géologique générateur en cours.


  1. La Leslie Street Spit a été construite à partir de 1959 par la Toronto Harbour Commission afin de servir de brise-lames pour l’expansion des activités maritimes. Édifiée à partir de débris de construction et comprenant trois cellules de confinement recouvertes pour les matières toxiques, elle n’a jamais connu l’expansion prévue en raison de l’évolution des habitudes de transport maritime. Dès le début des années 1970, la végétation naturelle avait colonisé le site, qui allait devenir en 1984 le Tommy Thompson Park, du nom du premier commissaire des parcs de la ville de Toronto. 

  2. Pour en savoir plus sur le recensement des oiseaux et les stations de recherche ornithologique du Tommy Thompson Park, consultez : https://trca.ca/news/tommy-thompson-park-bird-research-station/  

  3. Les sols très hétérogènes sont des sols dont les propriétés physiques, chimiques ou biologiques (texture, pH, teneur en nutriments, communautés microbiennes) varient de manière imprévisible dans l’espace. Ces différences ne sont pas de simples variations : ce sont des discontinuités qui affectent le comportement du sol, ce qu’il peut accueillir d’un point de vue agricole et sa réaction aux changements environnementaux. La variabilité n’est ni uniforme ni cartographiable au sens conventionnel ; il s’agit d’une d’instabilité spatiale qui résiste à toute catégorisation aisée. Dans ce cas, les sols abritent, à proximité immédiate, des prairies, des forêts de peupliers, des prairies humides, des dunes et des zones de plage et bandes côtières. 

Depuis la végétation luxuriante du parc Tommy Thompson, l’horizon de la ville de Toronto est visible à travers un voile de suie noire, résultat des centaines d’incendies de forêt qui ont ravagé la région durant l’été 2025. Vidéo gracieusement fournie par Elise Misao Hunchuck (2025)

Mais Montserrat, ta deuxième question est encore plus radicale : comment bâtir nos villes si nous les envisagions comme les futures strates d’un sol plus fertile? Tu nous demandes de concevoir avec une conscience géologique, de construire des villes qui anticipent déjà leur propre décomposition productive.

Que signifierait planifier l’obsolescence comme un don écologique? Au lieu de concevoir pour la permanence, nous concevrions des structures dotées de trajectoires de décomposition optimales, des bâtiments qui se désagrègent en substrats les plus nutritifs pour les écologies post-humaines. Mais la formation du sol n’est qu’une partie de la question. La convergence des mondes terrestre et océanique dans ces dépôts de paléo-tsunamis me conduit à considérer une troisième strate : l’atmosphère.

Nos paysages d’espoir ne se trouvent pas seulement sous nos pieds, ils sont également présents dans chacune de nos respirations. Ce que les matériaux deviennent dans le sol est indissociable de ce qu’ils libèrent dans l’air tout au long de leur cycle de vie. Les débris de construction nourrissent immédiatement diverses communautés végétales tout en créant de nouvelles conditions atmosphériques par la lente libération de composés minéraux, le dégagement gazeux de matières organiques en décomposition et la formation de microclimats aux compositions chimiques différenciées. Je ne cesse de penser à la stratification temporelle, à la façon dont chaque intervention urbaine que nous réalisons aujourd’hui devient à la fois un horizon pédologique et une condition atmosphérique futurs. Le béton que nous coulons forme non seulement la strate alcaline à laquelle les communautés végétales futures s’adapteront, mais aussi la source de poussières minérales, d’aérosols modifiant le pH et de la libération progressive du carbone qu’il renferme dans l’atmosphère. Et, si nous choisissions les matériaux de construction non seulement pour leur devenir chimique dans le sol, mais aussi pour leurs propriétés atmosphériques?

Les trois sites de Mexico, Onagawa et Toronto ont créé de nouvelles conditions atmosphériques parallèlement à leurs nouveaux sols. Les dépôts paléo-tsunamis ne fournissent pas seulement un substrat : ils libèrent également des aérosols salins qui créent des microclimats côtiers, influencent les régimes de précipitations locaux et modifient l’air qui se déplace de la mer vers l’intérieur des terres. Le technosol sismique devient à la fois un sol fertile et crée de nouveaux schémas de respiration du sol, de nouvelles relations entre la terre et le ciel, à mesure que la matière organique se décompose et libère des gaz qui alimentent les cycles atmosphériques. Les communautés d’oiseaux du Tommy Thompson Park ne se contentent pas de nicher dans des sols artificiels : elles respirent un air filtré par de nouvelles populations végétales qui poussent sur les débris de construction, un air dont la composition chimique a été modifiée par la lente libération de composés provenant de la décomposition des briques et du béton, un air qui transporte le pollen et les spores de plantes ne pouvant exister que sur de tels substrats.

Et si nous choisissions des matériaux qui améliorent la qualité de l’air à mesure qu’ils s’altèrent? Qui libèrent des composés bénéfiques dans l’atmosphère en se dégradant? Qui créent des microclimats propices aux besoins atmosphériques des écologies post-humaines? Il ne s’agit pas de revenir à des matériaux intégralement naturels, mais de comprendre que chaque choix de matériau est à la fois un choix de sol et un choix d’air, une décision concernant l’atmosphère future que nous créons pour tout ce qui respire avec nous, et longtemps après nous.

Nos paysages en devenir nous invitent à construire à partir du sol, à commencer par nous demander quel type de substrat nous souhaitons léguer aux écosystèmes futurs, et à concevoir des villes qui se décomposeront exactement dans ces conditions. Les trois sites nous montrent que c’est déjà le cas. Nous devons simplement le faire intentionnellement. Il ne s’agit pas d’urbanisme durable, mais d’urbanisme nécro-écologique : bâtir des villes déjà mortes, déjà en train de devenir sol, déjà en train de nourrir les futurs post-humains qui poussent sous nos pieds et s’élèvent vers le ciel.

p.s. Depuis la rédaction de cette lettre en septembre 2025, des recherches menées sur la rivière Don à Toronto, renaturalisée à quelques kilomètres seulement du Tommy Thompson Park, ont révélé que l’enfouissement industriel ne détruit pas les substrats, mais les maintient en suspension. Des sols humides centenaires, enfouis sous sept mètres et demi de remblai depuis les années 1890, ont libéré des puces d’eau, des vers, des larves et du zooplancton vivants lorsqu’ils ont été submergés par l’eau – des micro-écosystèmes qui ont recommencé à se nourrir, à se déplacer et à tourner après avoir patienté 130 ans. Cette découverte révèle le potentiel de régénération massive qui sommeille sous nos villes : la sédimentation des catastrophes peut évoluer dans les deux sens. Les villes ne se décomposent pas simplement pour donner naissance à de futures écologies. Elles conservent les écologies passées dans un état de stase, systèmes dormants qui attendent d’être exposés pour inverser l’enfouissement et renaître. Les substrats urbains sont des archives temporelles où la vie ne s’arrête pas, mais se met en pause, prête à reprendre dès que les conditions le permettent. Je remercie Julian Oliver, qui m’a envoyé l’article de Leland Cecco intitulé « Creatures buried in soil for over a century burst back to life in Toronto waterfront » (Des créatures enfouies dans le sol depuis plus d’un siècle reprennent vie sur les rives de Toronto), publié dans The Guardian le 9 octobre 2025, le jour même de sa parution, juste à temps pour être ajouté à ce texte. https://www.theguardian.com/world/2025/oct/09/toronto-waterfront-soil-plants-worms.

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