La révolution industrielle a donné naissance à l’architecture moderne, mais a aussi déclenché le réchauffement planétaire. Ainsi, supposer qu’il existe des corrélations entre l’architecture moderne et le réchauffement planétaire (qui s’est accéléré après 1945, lors de la diffusion rapide de l’architecture moderne dans le monde) n’est pas une exagération. Cette hypothèse constitue le point de départ de cette présentation, qui fait partie d’Outils d’aujourd’hui : Carbone présent, dans laquelle Hans Ibelings explique comment le réchauffement planétaire peut être vu différemment à travers le prisme de l’histoire de l’architecture moderne depuis 1800, et aborde les potentiels, les problématiques et les écueils d’une historiographie à sens unique.

Hans Ibelings est professeur adjoint, filière enseignement, à la faculté Daniels d’architecture, de paysage et de design Daniels de l’université de Toronto. Il est l’auteur d’un certain nombre de livres, et termine actuellement Modern Architecture : A Planetary Warming History, qui sera publié plus tard cette année par The Architecture Observer (Montréal/Amsterdam).

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Lectures

Max Haiven, Palm Oil: The Grease of Empire (Londres : Pluto Press, 2022), 1-16.

Robert Hazen, Symphony in C: Carbon and the Evolution of (almost) Everything (New York : Norton, 2019), 81-131.

Vaclav Smil, How the World Really Works: The science behind how we got here and where we’re going (New York: Penguin, 2022), 76-102.