Lors du deuxième volet de Rivière, rivage, territoire : Futurs écologiques aux Jardins de Métis, une série thématique de trois ans organisée dans le cadre du Programme du CCA pour les étudiants à la maîtrise, les participants de l’édition 2024 ont pris part à une recherche collaborative afin d’explorer et de soutenir la manière dont les Jardins de Métis/Reford Gardens font face à un climat local en changement. Les Jardins de Métis est un laboratoire horticole historique qui, pendant des décennies, a établi un programme d’architecture du paysage international. Cette série se concentre sur l’évolution des conditions locales du site à travers ses liens avec la rivière Mitis, les rives du fleuve Saint-Laurent et leurs liens territoriaux avec ce qui est maintenant connu comme la Gaspésie.
Au cours de l’été, les étudiants ont développé un projet collectif ancré dans cet état de flux écologique, occasionné à la fois par les effets du réchauffement climatique et par les conséquences à court et à long terme de l’agriculture, de l’exploitation minière et d’autres industries extractives locales. Grand-Métis, au Québec, est devenu ainsi un microcosme pour réfléchir aux futurs écologiques plus larges de l’érosion du littoral, de l’épuisement des aquifères, de l’appauvrissement des sols et d’autres manifestations d’une écologie qui change rapidement. L’accent a été mis pour cette deuxième année sur le littoral et la façon dont les Jardins de Métis imaginent de nouvelles méthodes basées sur le temps pour ralentir, contrer et travailler avec l’érosion des berges.
Situés sur la rive est de la rivière Mitis, et donc sur les territoires ancestraux des Wolastoqiyik et des Mi’gmaq, les Jardins de Métis ont servi d’espace de dialogue et d’engagement communautaire en accueillant les étudiants pour une résidence de recherche d’un mois. À la fin juin, un rassemblement a été organisé par les étudiants aux Jardins de Métis pour commencer à explorer les effets de l’érosion sur le paysage et les rivages à travers les histoires archéologiques, écologiques et sociales du site. En juillet et août, les étudiants étaient en résidence au CCA afin de poursuivre leur projet de recherche collaboratif et participer à des événements et conversations avec d’autres chercheurs. Dans un article web, ils explorent le rivage, tissant un lien entre les deux autres thèmes tout en examinant cet espace transitoire, puis il invite le lecteur à consulter des livrets, Relations, Pratiques, Territoire, qu’ils ont créé afin de transmettre leur recherche. Chacun des livrets s’articule autour d’une des trois phases physiques de l’érosion : détachements, mouvements et sédimentations.
Participants
Robyn Adams
University of British Columbia, Canada
Julia Pingeton
University of Guelph, Canada
Marie Pontais
Université du Québec à Montréal, Canada
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