Corps étrangers, trois collines et un hôpital

Rachel Lee, Arnold Mkony et Monika Motylinska analysent les origines néocoloniales du Bugando Medical Centre

Mwanza et le lac Victoria vus de la colline Bugando, Mwanza, Tanzanie, février 2020. Photographie de Rachel Lee.

Le Bugando Medical Centre, un hôpital universitaire régional, se dresse sur la crête d’une colline à Mwanza, une ville portuaire construite dans le paysage rocheux et vallonné de la rive sud du lac Victoria, en Tanzanie. Érigée au début des années 1970 grâce à un financement du gouvernement allemand et d’une organisation caritative néerlandaise sous les auspices de la Conférence épiscopale de Tanzanie1, cette infrastructure de soins de santé à grande échelle montre clairement la forme que peut prendre l’aide au développement. En outre, en matière de conception et de construction, l’apport de connaissances étrangères a largement dépassé celui de l’expertise locale : l’hôpital a été conçu par le cabinet allemand Lippsmeier + Partner Architects (L+P) et construit par l’entreprise israélienne Solel Boneh. Cette asymétrie des sources de financement et du savoir-faire pourrait s’interpréter comme une manifestation matérielle de l’omniprésence du néocolonialisme dans le Bugando Medical Centre, même si sa construction a eu lieu dix ans après que la Tanzanie se soit émancipée de l’occupation britannique.

L’aspect saisissant de l’hôpital – une dalle de béton massive de douze étages – le rend très visible depuis la zone urbaine environnante. Ses caractéristiques visuelles les plus frappantes viennent des bandes de passerelles extérieures en porte-à-faux qui circonscrivent le bâtiment principal, avec des garde-corps décalés produisant une impression de légèreté, tandis que les poutres du plancher ponctuent la façade de manière décorative. Un ensemble de pavillons plus petits entoure le bâtiment principal, reliés par des passages couverts le long des principaux axes de circulation. L’hôpital pourrait facilement passer pour un édifice moderniste des années 1960 quelque part à Londres – ou peut-être à São Paulo, au Cap ou à Tokyo. Au cœur des structures nettement plus basses qui parsèment le paysage ondulé de Mwanza – des maisons swahilies avec leurs plans carrés et leurs toits en croupe, des bâtisses art déco érigées par des migrants sud-asiatiques, des édifices coloniaux, une architecture « moderniste tropicale », des immeubles de bureaux construits localement et des hôtels bâtis par des entreprises de construction chinoises –, l’hôpital émerge comme un corps étranger dans un écosystème inconnu.


  1. Le projet a été financé par Misereor, une agence d’aide catholique romaine allemande fondée en 1958 et dont le siège est à Aix-la-Chapelle. Elle mène des projets en Asie, en Afrique, en Océanie et en Amérique latine dans le but de réduire la pauvreté. Pour le projet du Bugando Medical Centre, Misereor s’est associée à la Conférence épiscopale de Tanzanie, qui est la conférence des évêques catholiques romains de Tanzanie, créée en 1956 et dont le siège est à Dar es Salaam. 

Afin d’analyser sous différents angles un corps étranger et potentiellement néocolonial, la présente recherche établit un dialogue entre des diapositives et des documents de projet issus de la Collection Georg Lippsmeier d’une part, et des images coloniales issues d’archives allemandes et de photographies de terrain d’autre part1. La méthode reconstitue intentionnellement les points de vue des diapositives de Lippsmeier, mais déplace aussi le regard vers ce qui n’était pas visible ou avait été consciemment exclu du cadre de l’objectif de l’appareil photo. Cette approche met en évidence les complexités du projet et tente simultanément de prendre en compte notre position de chercheurs indubitablement « étrangers » (écossais-allemand et polonais-allemand) et « non-locaux » (un locuteur d’un dialecte swahili de Dar es Salaam).

Mwanza est situé au carrefour de routes commerciales historiquement significatives qui traversent la région des Grands Lacs. Au début du XXe siècle, la ville a été incorporée de force à la colonie de l’Afrique orientale allemande mais, contrairement aux villes côtières de Dar es Salaam ou de Tanga, la présence humaine du pouvoir colonial s’est limitée à un petit nombre de fonctionnaires administratifs et militaires. Les collections de photographies coloniales mentionnent à peine Mwanza, qui n’apparaît qu’occasionnellement en association avec certains motifs récurrents de formations rocheuses typiques du paysage local et quelques vues de marchés et d’infrastructures et bâtiments coloniaux, dont un hôpital.


  1. Ce texte s’inscrit dans le cadre d’une initiative de recherche axée sur les projets d’infrastructure sociale de Lippsmeier + Partner et de l’Institut für Tropenbau. Il s’appuie sur des documents d’archives et des entretiens avec des témoins, réalisés lors d’un travail de terrain à Dar es Salaam et Mwanza, du 1 au 14 février 2020. 

Certains de ces motifs refont surface dans les diapositives de la Collection Georg Lippsmeier. Cependant, sans une compréhension du contexte historique particulier dans lequel les diapositives ont été prises, il serait difficile de distinguer les images coloniales des images postcoloniales. Par exemple, pour asseoir leur revendication coloniale, les Allemands ont donné le nom de Bismarck Rock à une formation rocheuse emblématique de Mwanza. Ce rocher, qui est l’un des points de repère de la ville, a également été documenté par l’équipe de Lippsmeier. Aujourd’hui, bien que la zone environnante ne comporte aucune référence coloniale, le nom choisi par le chancelier de l’Empire allemand continue de ternir le site, même si, tant en Allemagne qu’en Tanzanie, plusieurs groupes ont récemment fait campagne pour qu’il soit rebaptisé1. Suite à une initiative qui pourrait facilement être interprétée comme une revendication néocoloniale, une maquette de cette formation rocheuse a été érigée en 2015 à Würzburg, la ville partenaire de Mwanza en Allemagne2.


  1. Ramona Seitz, « Koloniales Erbe von Tansania und Deutschland: Der Bismarck Rock in Mwanza und sein Nachbau in Würzburg. Botschafter von Tansania fordert Umbenennung » [Patrimoine colonial de la Tanzanie et de l’Allemagne : Le rocher de Bismarck à Mwanza et sa réplique à Würzburg. L’ambassadeur de Tanzanie demande un changement de nom], RiffReporter, 22 décembre 2020. 

  2. Stadt Würzburg, « Ein Bismarck Rock für Würzburg » [Un Rocher de Bismarck pour Würzburg]. Voir aussi : TVMainFranken, « Mini Bismarck-Rock Wahrzeichen im Mwanza-Garten » [Mini rocher Bismarck dans le jardin de Mwanza], 10 novembre 2015. Comme indiqué sur le site web, le coût total de la maquette du rocher s’est élevé à 29 000 euros. 

Jaeger et Oehler, le rocher Bismarck, Mwanza, Tanzanie, v. 1906-1907. 13 x 18 cm. 012 -1065 -12, Archives photographiques de la Société coloniale allemande, Bibliothèque universitaire, Francfort-sur-le-Main.

Georg Lippsmeier, le rocher Bismarck, Mwanza, Tanzanie, v. 1970. Diapositive. ARCH284644, Collection Georg Lippsmeier, CCA. Don de African Architecture Matters. © Succession de George Lippsmeier

À quelque distance de Bugando, deux autres collines dominent le paysage urbain de Mwanza, toutes deux occupées par des bâtiments d’origine allemande qui sont des vestiges coloniaux. Tout d’abord, au nord-ouest de l’hôpital et au-dessus du quartier central des affaires, se dresse une villa coloniale, connue sous le nom de Gunzert House, construite vers 1910 au bénéfice d’un commissaire de comté. Laissée à l’abandon depuis des décennies, la villa est, selon le pujari (prêtre) du Sri Swaminarayan Mandir (temple hindou) voisin, largement considérée comme hantée – bien qu’il vive à Mwanza depuis quarante ans, il ne s’est jamais aventuré sur la colline pour la visiter. Aujourd’hui, une affiche à l’entrée de la villa indique sa prochaine transformation en musée et en centre culturel, apparemment grâce à un financement du ministère allemand des Affaires étrangères. Bien que la colline soit entourée d’un marché animé, l’édifice colonial est déconnecté du tissu urbain, à la fois parce que son accès est contrôlé par des gardes et parce que sa position élevée oblige les visiteurs à entreprendre une montée abrupte. Cette inaccessibilité, voulue à l’époque coloniale afin de contrôler et dominer l’environnement, s’avère aujourd’hui un obstacle majeur aux travaux de conservation en cours. Pourtant, depuis le sommet de la colline, le parc de la villa offre une vue étendue sur la ville, y compris sur l’hôpital, perché au sommet de la colline Bugando.

Photographe inconnu, la maison Gunzert, Mwanza, Tanzanie, v. 1910. 13 x 18 cm. 015 -1168 -05, Archives photographiques de la Société coloniale allemande, Bibliothèque universitaire, Francfort-sur-le-Main.

Une deuxième colline, au nord de l’hôpital, abritait autrefois le centre du gouvernement colonial allemand à Mwanza. Son sommet était occupé par un boma (une citadelle), qui comprenait probablement des bureaux gouvernementaux et militaires, et deux tours de guet. Ces mêmes bâtiments sont aujourd’hui utilisés par le gouvernement tanzanien et le site abrite aussi la résidence du gouverneur régional. Une image montrant la citadelle dans la Collection Georg Lippsmeier témoigne de la curiosité suscitée par cette architecture coloniale allemande à Mwanza. Mais plus intéressante sans doute est l’idée qu’a eue Meinrad N. Filgis, un photographe engagé spécialement, d’utiliser la citadelle pour documenter le processus de construction de l’hôpital. Cette image de l’hôpital prise à distance, probablement depuis la tour de guet sud-ouest de la citadelle, figure en bonne place au début du livre de photographies réalisées par Filgis1.


  1. Meinrad N. Filgis, R.C.T. Hospital Mwanza/Tanz.: Bilddokumentation von M.N. Filgis aus der zeit vom 22.7-10.9 1970 [Photographie de M.N. Filgis documentant la période 22.7-10.9 1970] (Starnberg : Institut für Tropenbau, 1970). BIB 241908, Collection Georg Lippsmeier, CCA. Don de African Architecture Matters. Pour en savoir plus sur ce recueil de photographies, voir Gareth Hammond, « L’expertise dans la zone de confort », CCA, 2017.  

Julius Hermann Schott, la citadelle coloniale allemande vue de la colline Bugando, Mwanza, Tanzanie, v. 1910-1912. 9 x 12 cm. 084 -1712 -44, Archives photographiques de la Société coloniale allemande, Bibliothèque universitaire, Francfort-sur-le-Main.

On ne sait toujours pas pourquoi la colline Bugando a été choisie comme site pour ce grand hôpital et qui était responsable de cette décision. Comme l’a souligné l’un des employés de longue date de Lippsmeier, l’architecte Hans Demeter, les architectes ne savaient pas vraiment non plus ce qui motivait ce choix, mais apparemment « l’organisation caritative néerlandaise a insisté là-dessus1 ». Cependant, l’emplacement tire bien profit des conditions environnementales : l’élévation du site permet à l’hôpital de bénéficier des brises provenant du lac et offre aux patients et au personnel des vues sur la ville et le paysage depuis leurs chambres. Avant la construction de l’hôpital, la colline Bugando était surmonté de formations rocheuses similaires à celles qui définissent une grande partie du paysage naturel autour du lac Victoria, mais elles ont été détruites pour créer un terrain propice à la construction. Une diapositive de la Collection Georg Lippsmeier semble documenter une partie de cette violente éradication – selon les mots de Hans Demeter, « ils ont dû faire sauter la colline ». Des diapositives de schémas de conception pour le plan général de l’hôpital – probablement des papiers découpés disposés sur des tirages d’une photographie aérienne du site, puis rephotographiés – présentent le site comme une tabula rasa, dépourvue de ses caractéristiques antérieures. La complexité du paysage a été rayée, remplacée par un champ rasé qui sera occupé par les points, lignes et axes précis de la géométrie euclidienne.


  1. Hans Demeter, entretien avec les auteurs, 23 avril 2019. 

On note aussi une forme d’effacement néocolonial, à une échelle beaucoup plus petite et coutumière, dans l’étiquetage des diapositives de la Collection Georg Lippsmeier, très symptomatique de la manière dont les architectes, et d’autres personnes, percevaient le projet : leurs titres font parfois référence au projet sous le nom de « Deutsches Hospital » [Hôpital allemand], éludant ainsi la contribution des parties prenantes néerlandaises et tanzaniennes. Aujourd’hui, cependant, il semble qu’il n’y ait que peu ou pas de souvenirs de la contribution allemande, malgré la plaque située à l’extérieur du bureau d’enregistrement, à l’entrée de l’hôpital, sur laquelle on peut lire : « L’hôpital de Mwanza. Cet hôpital a été officiellement ouvert par son excellence Julius K. Nyerere, le président de la République unie de Tanzanie, le 3 décembre 1971. Il a été construit grâce à la générosité de personnes originaires d’Allemagne de l’Ouest et des Pays-Bas, par l’intermédiaire de missionnaires catholiques. » Plutôt que de le percevoir comme un projet allemand, beaucoup pensent que l’hôpital a été « construit par les missionnaires » ou directement lié à l’action du gouvernement tanzanien1.


  1. Personnel du Bugando Medical Centre, entretien avec les auteurs, 6-11 février 2021. 

Georg Lippsmeier, « Deutsches Hospital », Mwanza, Tanzanie, 1971. Diapositive. ARCH284647, Collection Georg Lippsmeier, CCA. Don de African Architecture Matters. © Succession de George Lippsmeier

Georg Lippsmeier, « Deutsches Hospital », Mwanza, Tanzanie, 1971. Diapositive. ARCH284649, Collection Georg Lippsmeier, CCA. Don de African Architecture Matters. © Succession de George Lippsmeier

Peu après son ouverture, le gouvernement tanzanien a nationalisé le Bugando Medical Centre. En 1985 cependant, après avoir réalisé qu’il avait une capacité limitée à gérer efficacement l’hôpital, le gouvernement en a remis la gestion à l’Église catholique (Conférence épiscopale des évêques catholiques de Tanzanie), qui gère depuis lors l’hôpital en collaboration avec le ministère tanzanien de la Santé et de la Protection sociale. L’établissement est actuellement un hôpital de référence pour le nord-ouest de la Tanzanie et dessert 8 des 31 régions du pays qui abritent quelque 15 millions d’habitants. Avec une capacité d’accueil de plus de 950 lits, il reste l’un des plus grands établissements médicaux du pays, intégré à la fois dans le système de santé tanzanien et dans le paysage urbain de Mwanza. Au fil des ans, il est devenu un important établissement d’enseignement affilié à la Catholic University of Health and Allied Sciences – réalisant ainsi le plan initial, même si les étudiants ou le personnel médical ne sont pas logés dans le bâtiment principal comme l’avaient prévu les architectes. En tant que pôle tertiaire, l’hôpital Bugando représente aussi un important centre de recherche doté de services de pointe pour le traitement du cancer. Récemment, l’hôpital a collecté des fonds pour construire des espaces dédiés à la cancérologie et remédier à la sous-capacité d’accueil des patients de la région des Grands Lacs.

Bien que l’hôpital représente sans aucun doute un élément crucial de l’infrastructure médicale tanzanienne, son importance historique et socio-économique pour la région est définie par sa présence élevée et monumentale dans la ville, qui attire des visiteurs de tout le pays lors de leur passage à Mwanza. Qu’elles soient motivées par la simple curiosité, le tourisme ou une demande de services médicaux, les allées et venues des visiteurs de l’hôpital durant la journée stimulent considérablement l’économie environnante. Ce public génère une demande accrue de services de transport, tels que les taxis et les motos, et procure une clientèle régulière aux commerces, que ce soit les marchands de cercueils et de pierres tombales bordant la route qui monte en pente raide sur la colline ou les restaurants et les pensions de famille des environs. La zone située à proximité directe de l’hôpital est même devenue une sorte de pôle de santé, avec un hôpital pour enfants et un hôpital hindou de l’autre côté de la route.

Bien que cette structure massive reste une anomalie dans le paysage urbain de Mwanza, elle est devenue un pivot non seulement du système de santé, mais aussi des infrastructures sociales. En dépit de toutes les ambiguïtés et asymétries de sa conception et de sa construction, le Bugando Medical Centre semble avoir évolué, en près d’un demi-siècle d’utilisation sous la gouvernance tanzanienne, jusqu’à illustrer l’« infrastructure sociale » que Georg Lippsmeier et son équipe ont promue. De l’avis de ces derniers, une telle infrastructure comprend « toutes les installations qui rendent possible une communauté diversifiée. Elle couvre les domaines des besoins sociaux et des exigences sociétales et organisationnelles1. » À cet égard, l’hôpital fonctionne d’une manière fondamentalement différente des autres vestiges architecturaux du colonialisme allemand, la Gunzert House et la citadelle. Même si son histoire demeure liée à des pratiques néocoloniales et même si la massivité de sa structure reste une anomalie dans le paysage urbain de Mwanza, l’hôpital Bugando est devenu une partie organique de l’écosystème urbain local, et non plus un corps isolé, erratique, voire étranger.


  1. Peter Richter et Horst Strassburger, dir., Vorstudie zur Ermittlung von Planungsgrundlagen für die Soziale Infrastruktur in Entiwicklungsländern [Étude préliminaire visant à déterminer les principes de planification des infrastructures sociales dans les pays en développement] (Starnberg : Institut für Tropenbau, 1978), 52. Collection Georg Lippsmeier, CCA. BIB 242086. Don de African Architecture Matters. 

Les auteurs tiennent à réitérer leur gratitude au personnel du Bugando Medical Centre, en particulier au Prof. Dr Makubi et au Dr Mwaipopo, et à remercier Prof. Dr. Charles Mkony et Dr. Simon Mpyanga.

Rachel Lee et Monika Motylinska ont écrit ce texte, avec Arnold Mkony, dans le cadre de leur recherche pour le Programme de recherche multidisciplinaire Centrer l’Afrique : perspectives postcoloniales sur l’architecture.

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