La chercheure en résidence Annie Gérin présente sa recherche.

Le projet, “The Gallicization of Montreal: Public Art and Architecture During the Quiet Revolution” se concentre sur une période de gallicisation (francisation) de la ville menée par l’État qui coïncide approximativement avec la Révolution tranquille. Cette tendance, qui commence au début des années soixante, était encouragée par les politiques de promotion de la langue française dans le commerce et les affaires publiques, mais elle est particulièrement caractérisée par l’élargissement des matériaux culturels québécois dans la sphère publique visibles dans la planification urbaine, l’architecture, les arts publics et les signes linguistiques. Ce travail passera en revue des projets clefs pour la régénération urbaine - le site d’Expo 67, le métro, Place Ville-Marie et ses galeries souterraines, etc. - qui ont transformé le visage de la ville et qui influencent, jusqu’à ce jour, la relation entre les Montréalais et leur environnement collectif.

Annie Gérin est conservatrice et historienne de l’art. Elle a étudié au Canada, en Russie et au Royaume Uni et obtenu un Ph.D. de l’Université Leeds. Elle est actuellement professeure adjointe en histoire de l’art, théorie de l’art et études culturelles au département des Arts Visuels de l’Université de Regina en Saskatchewan. Elle a deux domaines de recherches principaux: les arts publics et les espaces publics au Canada, et l’art soviétique et la culture matérielle. Dans les deux cas, son travail tourne toujours autour du thème de la rencontre de l’art et d’un public non-spécialisé, en dehors des galeries ou autres institutions.

Annie Gérin était chercheure en résidence au CCA en 2002-2003.