Tripoli : Qui nous a pris notre terre? (2e partie)

Public Works Studio présente les répercussions sociales et environnementales de la gestion publique de la ville

Cet article s’appuie sur un projet de recherche lancé par Public Works Studio en juin 2022 en vue de discuter des enjeux du logement dans la ville et de les considérer dans son contexte historique et social. Outre les méthodologies de recherche habituelles, le projet comprenait une série d’ateliers de recherche intitulée « Espace de recherche participative pour activer le droit à la ville et au logement à Tripoli1 » qui a eu lieu en octobre 2021 et à laquelle un groupe sélectionné d’habitants de la ville a participé. Nous avons l’intention de résumer et de présenter les résultats de la recherche et des ateliers dans ce qui suit, selon trois principales approches qui répondent aux problèmes les plus importants de la ville, à savoir : l’exposition d’outils de planification – comme le projet de remembrement; la dégradation de l’environnement urbain dans les quartiers historiques suite à leur classement archéologique; et la détérioration des projets de logements sociaux à Tripoli résultant de leur mauvaise gestion. Lire la première partie ici


  1. Au cours des ateliers, le problème du logement a été principalement abordé dans quatre quartiers de la ville: Al-Tal/Zahriyeh, Al-Masaken Al-Shaabya, Al-Hara Al-Jadida (dont Hay Al-Tanak) et Hay Dahr Al-Moghr (dont le quartier Taht Al-Sibat), avec une importance accordée à la manière dont le contexte historique a façonné le rapport des habitants à leur quartier ainsi que leurs manières d’appréhender leur environnement urbain et les expulsions là où elles existent. Les personnes ayant participé aux ateliers ont analysé toutes les données et les histoires recueillies au cours de leur travail sur le terrain, et les ont finalement transformées en outils de plaidoyer et d’organisation autour d’un nombre de problèmes qui ont émergé dans la ville. 

Bâtiment historique dégradé à Tripoli

Une ville archéologique au détriment de ses habitants

Les projets de remembrement général ne sont pas le seul outil de planification utilisé dans les villes de Tripoli et d’Al-Mina ayant eu des répercussions radicales sur leurs habitants1. Des plans directeurs ont également été utilisés, et leurs effets ont été immédiats sur les habitants et leurs conditions de vie, ainsi que sur le processus de restauration et de réhabilitation des bâtiments historiques dans les vieux quartiers. En regardant ces plans, il paraît évident qu’ils ont constitué un obstacle dévastateur qui a entravé les tentatives d’amélioration de la qualité de vie et de l’urbanisation, et qu’ils ont aussi conduit au décès de plusieurs personnes à la suite de l’effondrement de bâtiments sur leurs occupants2, que ce soit dans les quartiers populaires qui regorgent de bâtiments anciens et historiques en passe de s’effondrer, ou dans les quartiers informels où les logements sont en mauvais état et dont la qualité des constructions se dégrade.

À l’instar de la lutte pour restaurer les bâtiments historiques des villes de Tripoli et d’Al-Mina, nous aborderons le quartier « Taht Al-Sibat » à Tripoli. Cette localité, située entre la citadelle de Tripoli et la mosquée d’Al-Burtasi, et surplombant la rivière Abou Ali, se compose d’un groupe de bâtiments résidentiels en enfilade, dont certains sont mamelouks, d’autres ottomans et d’autres encore ont été construits au début des années 1970. Aujourd’hui, les bâtiments patrimoniaux restants dans la région s’érodent à cause de la négligence et malgré leur occupation : on y trouve donc des bâtiments habités dans un état de détérioration, avec des fissures apparaissant sur les murs et les plafonds, des fenêtres recouvertes de nylon au lieu de vitres; certaines familles y vivent dans les escaliers sans lumière ni ventilation. On y trouve également des bâtiments qui présentent des problèmes structurels causant l’effondrement3.

Les raisons de la détérioration des bâtiments dans ce quartier et dans d’autres quartiers de la vieille ville sont diverses. Cependant, la raison la plus importante est due au quasi-gel de ces bâtiments, résultant de son classement en tant que ville archéologique. La vieille ville se distingue par son tissu urbain organique et complexe, mais son classement patrimonial la place sous des lois réglementaires inhabituelles qui entravent l’intervention et augmentent la difficulté de sa restauration à la mesure des besoins de la population, et cela en l’absence d’un plan de financement intégré des travaux de restauration par les autorités publiques ou communales ou la Direction générale des antiquités.

La localité de « Taht Al-Sibat » était soumise aux conditions du plan général d’aménagement de la ville historique de Tripoli, qui a été promulgué en 2007 par le décret 1029, dans le cadre d’une campagne nationale de protection des zones patrimoniales et archéologiques, financée par la Banque mondiale. À travers ce plan, la ville historique a été considérée comme une unité urbaine patrimoniale cohérente.

En réalité, ces conditions, qui étaient pour la plupart des conditions esthétiques, nécessitent du temps et des capacités matérielles qui dépassent les capacités de la plupart des habitants, notamment en l’absence d’un plan de financement qui permettrait aux autorités concernées de procéder à la réhabilitation. Le plan du quartier adopte également une définition rigide du sens du patrimoine, ignorant d’autres périodes de l’histoire, l’usage collectif actuel de ces quartiers, et la valeur sociale des bâtiments qui peuvent les rendre patrimoniaux. Plus important encore, ces mesures strictes obligent les résidents qui demandent un permis à considérer comme illégaux les ajouts qu’ils ont apportés au bâtiment au cours des années précédentes, parce qu’ils sont non-conformes au nouveau plan ; les techniques de construction traditionnelles dans le centre-ville historique sont par conséquent considérées comme pratiques illégales4. De ce fait, ces conditions techniques ne contribuent pas à la réhabilitation de l’espace historique mais, du fait de leur caractère quasi incapacitant au regard des conditions économiques difficiles, ces conditions sont contre-productives, la ville ancienne est alors délaissée et ses bâtiments s’érodent, dans un contexte de négligence des espaces publics, des équipements et des infrastructures.

L’exemple de la localité « Taht Al-Sibat » montre la réalité de la situation des bâtiments patrimoniaux à Tripoli et à Al-Mina, et met en avant les raisons qui contribuent à la « longue agonie » du cœur historique de Tripoli en conséquence de son abandon et de la marginalisation de ses habitants, ce qui engendre à terme l’effondrement d’édifices patrimoniaux ou l’accès des investisseurs à ceux-ci. À partir de là, et en l’absence de tout plan de développement économique intégré des quartiers de Tripoli et d’Al-Mina, permettant aux autorités d’améliorer les infrastructures, les services et l’état structurel des immeubles, les politiques favorisant la vacance et les conditions de restauration prohibitives et coûteuses déterminées par les plans directeurs se transforment en mécanisme de développement urbain basé sur le remplacement des pauvres par les riches, mettant en danger la population existante et provoquant des expulsions. Une planification dépourvue de vision de développement et de composante sociale est considérée comme l’un des aspects les plus dangereux de l’urbanisme, surtout lorsqu’elle ne prend pas en compte les pratiques sociales dans la production de l’espace urbain.


  1. Pour en savoir plus, veuillez consulter : le deuxième article dans le cadre du projet de recherche intitulé « Tripoli : qui a dérobé nos terres ? » 

  2. En 2019, l’immeuble Al-Fawal du quartier Al-Andalus de la ville d’Al-Mina s’est effondré sur ses habitants, tuant un frère et une sœur. En 2020, un vieil immeuble s’est partiellement effondré dans le quartier Al-Zahriyeh de Tripoli. En 2021, deux sœurs ont été victimes de l’effondrement du balcon d’un immeuble du quartier d’Al-Qubba à Tripoli. En 2022, un immeuble résidentiel de trois étages s’est effondré dans la localité de Dahr Al-Moghr dans la région d’Al-Qubbah, à la suite de quoi une fillette de 5 ans est décédée. 

  3. Selon une étude menée par le ministère de la Culture en 2017, le nombre de bâtiments patrimoniaux fissurés à Tripoli dépassait les 300, et leur état variait entre danger moyen, avancé, et sur le point de s’effondrer. Il n’existe pas de statistiques officielles sur l’état des autres édifices. 

  4. Les processus d’urbanisation dans ces quartiers historiques – qui existaient avant la promulgation des lois sur la construction et des plans d’État – ne nécessitaient, historiquement, l’obtention d’aucune approbation ou l’adoption de mesures officielles spécifiques, mais dépendaient plutôt de négociations et d’approbations sociales. 

La route menant au projet immobilier de Tripoli, avec un panneau indiquant « Entrée d’al-Masaken al-Shaabiyya »

Le désastre des projets de logements inachevés

Quant au dernier problème important à Tripoli, il est lié aux logements populaires, à leur situation actuelle et aux problèmes qui les entourent1. Les logements populaires sont l’un des projets de logement les plus importants2 construits par l’État à Tripoli, qui s’inscrivait dans le cadre d’un plan approuvé par le Conseil du logement du ministère du Travail et des Affaires sociales, lié à la mise en œuvre de projets de logement dans les régions libanaises. Ce ministère a approuvé la construction de 200 résidences dans la ville d’Al-Mina sur des terrains appartenant à la République libanaise, dans le but de vendre à crédit les résidences pour loger les employés de la Foire internationale de Tripoli et les personnes aux revenus limités. En mars 1971, la première pierre de ce projet a été posée. Ces résidences sont situées entre la Corniche Al-Jamia Al Arabya et le Horsh. Au départ, elles se composaient de deux étages, avec des jardins à l’avant et à l’arrière. Suite au début de la guerre civile en avril 1975, les travaux se sont arrêtés, après la construction de 197 logements et la construction des routes; il ne restait que le gobetage et la peinture.

Depuis août 1975, plusieurs familles ont commencé à se rendre dans les appartements vacants et les ont préparés pour y vivre sans organisation officielle. Certains habitants sont venus de l’extérieur de la ville durant la guerre civile, et d’autres sont venus des quartiers voisins, désireux d’améliorer leur niveau de vie en raison de la détérioration des conditions de logement dans leurs quartiers; d’autres s’y sont installés pour se débarrasser de la charge du loyer.

Les familles ont achevé à leur manière la construction des logements, et les ont transformés pour accueillir un plus grand nombre d’habitants. Commerces, institutions diverses et usines se sont répandus, et des habitations supplémentaires ont été construites, la plupart en tôle. Des étages ont également été ajoutés aux bâtiments existants. C’est ainsi que cette banlieue est née à Al-Mina et a commencé à s’étendre jusqu’à ce que le nombre de logements atteigne 300 dans les années 1990, la plupart des logements ayant été divisés en deux ou trois appartements pour loger les enfants après leur mariage, ou pour un investissement. Ainsi, on constate que la plupart des jardins ont disparu devant les maisons. Aujourd’hui, les immeubles sont habités par des centaines de familles qui se sont engagées dans des arrangements informels pour acquérir un logement. Il convient de noter que le quartier a connu une augmentation significative de la densité de la population avec l’arrivée des réfugiés syriens au Liban après le début de la guerre en Syrie en 2011. Ceux qui avaient des capacités financières ont profité de la crise du logement et ont construit de nouvelles chambres sur des terrains publics ou privés à proximité des logements sociaux.

Actuellement, les habitants des « logements populaires » souffrent de nombreux problèmes, allant d’une forte densité de population, à une détérioration des réseaux d’infrastructures, une crise des déchets, la détérioration de l’état des bâtiments et l’émergence de problèmes de construction, en plus de l’humidité et des fuites d’eau de pluie dans les habitations et de l’insalubrité des logements. Par ailleurs, selon l’un des habitants des logements populaires, deux tentatives3 ont été faites pour acheter les logements et les en expulser, mais elles ont échoué.

Compte tenu de l’absence de services et de travaux d’entretien dans ce projet, de l’interdiction faite aux résidents d’entretenir et d’améliorer leur logement et de l’interdiction stricte d’apporter des matériaux de construction dans le quartier pour modifier ou construire des logements supplémentaires, les résidents demandent de trouver des solutions appropriées à leurs problèmes. Mais la municipalité ignore ces demandes et refuse de fournir tout service pour éviter de légaliser la présence de contrevenants, malgré le fait que ce projet de logement ait été construit par l’État sur un terrain qui lui appartient et qu’il demeure responsable de son entretien.

Les gouvernements interviennent dans le secteur du logement de diverses manières. Entre les années 1940 et les années 1970, les projets de logement sont devenus la politique la plus importante des États-providence dans de nombreux pays du monde. Au Liban – et malgré l’apparente adhésion à la politique libérale, la présence de « logements populaires » suggère que le Liban a tenté de mettre en place des projets de logements sociaux. Cette expérience ne s’est pas limitée à la ville de Tripoli, mais ces projets sont restés dans le cadre d’interventions fragmentées, basées sur des lois distinctes, ou en réponse à des catastrophes. Ces logements ont ensuite été laissés à l’abandon et, avec le temps, ont souvent perdu leur rôle de logement décent. Cependant, il est certain – au vu de l’effondrement économique et de l’aggravation de la crise du logement – que ces projets sont en mesure de constituer un point de départ « tangible » pour placer le logement social au centre du discours sur les politiques nationales, dans une approche qui intègre les manifestations de ces projets dans le contexte local, propose une solution à leurs problèmes, et présente une stratégie à long terme pour gérer et entretenir leur infrastructure.


  1. Pour en savoir plus, veuillez consulter Public Works Magazine, « Tripoli : Qui nous a pris notre terre? », 1er juin 2021, https://publicworksstudio.com/en/tripoli-who-took-away-our-land/

  2. En plus des logements sociaux, l’État a construit d’autres projets de logement à Tripoli, à savoir : Al-Mankoubin à Beddawi (1956), le projet de logements Al-Qubba à Tripoli (2005) et le projet Khan Al-Askar (2009). 

  3. L’une de ces tentatives est celle de Rafik Hariri, le Premier ministre du Liban assassiné en 2005, qui voulait annexer les logements à un vaste projet lié à la Corniche et transférer les résidents vers le projet résidentiel d’Al-Qubba. 

Conclusion

Entre le mépris de l’autorité politique pour les droits des habitants des quartiers informels, en ne leur fournissant pas les services de base, et en faisant passer l’intérêt personnel des dirigeants et des créanciers avant les droits de la majorité qu’elle tente de supprimer; la planification stricte dans les quartiers patrimoniaux qui n’aide pas les habitants à restaurer leurs maisons et ne soutient pas les propriétaires dans la protection des maisons et leurs habitants, les laissant parmi les pierres délabrées des bâtiments patrimoniaux, et la pression des spéculateurs immobiliers des riches de la ville; et entre la création de projets de logements sociaux sans penser leur gestion, puis les ignorer en temps de détresse et de crise, et pousser leurs habitants vers la précarité, les pratiques de l’autorité montrent, sans équivoque, comment les outils de régulation sont employés contre l’intérêt du peuple. Ceci est la preuve du clientélisme qu’exerce l’État, et finalement, un moyen de dérober les terres de son peuple tripolitain et d’éloigner ses habitants.

Exposition associée

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Références

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• DEWAILLY, Bruno (2015), Pouvoir et production urbaine à Tripoli Al-Fayha’a (Liban) : quand l’illusion de la rente foncière et immobilière se mue en imperium, Rabelais de Tours : ÉCOLE DOCTORALE « Sciences de l’Homme et de la Société » UMR 7324 CITERES – Équipe Monde Arabe et Méditerranée (EMAM), Université François, France.
• GINZARLY, Manal (2014), « An ecological approach to riverfronts revitalization: the case of Abu Ali river corridor in Tripoli », Université américaine de Beyrouth. https://scholarworks.aub.edu.lb/handle/10938/10087.
• Kabbara, Abdullah (1970), Al-Mina : la ville de la mer raconte son histoire, Tripoli.
• Kabbara, Nazih (2012), Tripoli au XXe siècle, Université Al-Manar de Tripoli, Liban.
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• Monjed, Talal (1988), « Mojtamaa al Nahr », Institut des sciences sociales – Branche 3 de l’Université libanaise, Tripoli.
• Public Works Studio (2021), série d’ateliers de recherche intitulée « Espace de recherche participative pour activer le droit à la ville et au logement à Tripoli ».
• Public Works Studio (2022), « La population face aux projets de remembrement : par exemple Hay Al-Tanak à Al-Mina . Public Works Magazine, https://publicworksstudio.com/en/residents-facing-land-consolidation-and-parcellation-projects/.
• Public Works Studio (2022), « Tripoli, une “ville archéologique” au détriment de ses habitants , Public Works Magazine, https://publicworksstudio.com/en/tripoli-a-heritage-city-at-the-expense-of-its-residents/.
• Public Works Studio (2022), « Tripoli : le désastre des projets de logements inachevés , Public Works Magazine, https://publicworksstudio.com/en/tripoli-the-nakba-of-unfinished-housing-projects/.
• RAJAB, Mosbah (2009), Les Grands Projets de Tripoli : Système de décision et besoins de réappropriation. Conquérir et Reconquérir la Ville (L’aménagement urbain comme positionnement des pouvoirs et contre-pouvoirs), ALBA, Liban.
• Samaha, Michel (2015), « Les autorités publiques et les défis des bidonvilles au Liban, Tripoli comme exemple », Assadissa, revue de l’Institut des finances Basil Fuleihan (en arabe). http://www.institutdesfinances.gov.lb/publication/الإدارة-المالية-مدخلاً-لتحسين-أداء-ال/السلطات-العامة-وتحديات-العشوائيات-ال/.

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