Forces de friction

La friction érode, la friction réchauffe. Les architectes, qui travaillent dans un domaine en rapide évolution et dans de nombreuses directions différentes, sont bien habitués aux forces de friction. Les conditions sociales, économiques et environnementales changeantes signalent une nouvelle urgence pour celles et ceux qui sont engagés dans la discipline, leur demandant de faire face, d’absorber et de répondre aux défis de notre temps. Ce dossier étudie la manière dont des voix contemporaines, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du champ de l’architecture, recadrent les conditions sociétales qui structurent leur travail. Il aborde la friction à la fois comme un catalyseur et comme une méthode : d’une part, en mettant en lumière les questions et les obstacles qui façonnent la pratique contemporaine et, d’autre part, en engageant des acteurs disparates pour renforcer la capacité productive de l’échange.

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Depuis ce lieu

Une conversation entre Lukas Burkart (TEN), Daniel Ganz et Shirana Shahbazi

Lukas Burkhart, Daniel Ganz et Shirana Shahbazi reviennent sur leur collaboration lors de la conception et de la construction d’une maison destinée à des femmes socialement défavorisées, dans la campagne proche de Gradačac, en Bosnie-Herzégovine.

Lukas Burkhart
On pourrait peut-être débuter par la genèse du projet ou par notre rencontre. Daniel, si on commence avec toi, depuis quand es-tu impliqué dans le projet?
Daniel Ganz
Je ne saurais dire exactement. Nemanja (Zimonjic, de TEN) m’a parlé de votre projet. Il m’a décrit le lieu, et j’ai été tout de suite fasciné. Je tentais de l’imaginer, n’étant jamais allé en Bosnie, ni dans cette région d’ailleurs. Il m’a montré quelques photos, puis expliqué qu’il souhaitait y construire un centre d’accueil pour femmes.
Shirana Shahbazi
Avant tout, nous nous connaissons depuis notre collaboration à l’ETH, et avons donc déjà noué une relation de travail en commun et d’entraide. Puis, tu es venu me voir avec ce projet.

Même si le volume du bâtiment était déjà déterminé dans la conception, tu es venu me voir avec une grande ouverture.

La mission n’était pas définie de manière précise, du début à la fin, et je pense que mon point fort, c’est que je peux aussi travailler avec cette incertitude. De nombreuses choses ont émergé en cours de route.

Il a aussi fallu formuler l’idée de ce que nous voulions faire, ce que nous pouvions faire, ce qui avait du sens, et ce qui était financièrement réalisable. Maintenant que le bâtiment est achevé, le revêtement de façade est devenu un élément fort de son identité; le choix du matériau s’est imposé de lui-même, non?

TEN, House for Five Women, maquette, 2025. © TEN

LB
Oui. Je crois que, plus tôt dans le processus, on avait une maquette dans laquelle le volume supérieur était blanc, sans qu’on sache exactement quoi faire de ce matériau ni quelle en serait l’expression. Les autres matériaux – la brique, le béton – étaient laissés bruts, et on imaginait que certaines choses allaient rester dans cet état. Cela dit, cette esthétique brute n’a pas les mêmes connotations dans les Balkans qu’en Suisse, probablement.
SS
C’est pour ça qu’il était essentiel que Nemanja et Ognjen Krašna, originaires des Balkans, fassent partie de l’équipe et puissent comprendre comment la lecture de cette matérialité brute pouvait varier dans ce contexte.
LB
Au tout début du projet, nous avons voyagé avec Ogi (Ognjen) à Sarajevo.
SS
On voulait y rencontrer des femmes qui confectionnent des textiles. Voir ce qui se fait localement.
LB
On a échangé avec une organisation qui soutient des artisanes textiles. Puis, on est allé à Gradačac pour y rencontrer une femme âgée qui avait conservé son métier à tisser au rez-de-chaussée de sa maison.
SS
Ce tissu, je l’ai eu entre les mains aujourd’hui.
LB
On est aussi allé à l’atelier de peinture automobile – là où devaient être réalisés les panneaux colorés de la façade.
SS
De plus, on a rendu visite à des camarades qui collectionnaient des tapis (kilims). On a repéré ce qui existait sur place. C’est de là qu’est venue l’idée du revêtement de la façade.
LB
Je pense qu’il était aussi question de la vie quotidienne, non? Du quotidien des femmes. Je me souviens encore des photos de Nura, qui vivait dans sa maison de retraite, où tu as commencé à réfléchir à la question de la couleur – si importante dans la culture bosniaque. Mais aussi à celle des couches, n’est-ce pas? Des tissus superposés. C’était un moment clé : on s’est dit qu’on poserait peut-être une première couche, sur laquelle on pourrait ensuite en ajouter d’autres.
SS
Les photos de ton voyage à Sarajevo ont vraiment compté pour nous. Elles nous donnaient une idée de comment les personnes allaient habiter ce bâtiment. On n’avait aucune idée de la manière dont évoluerait la conception, et on n’a jamais affirmé que le projet était achevé.
LB
Et ce n’est toujours pas le cas. Le projet avait besoin de cette ouverture, de toutes parts, pour pouvoir se développer et devenir ce qu’il est aujourd’hui – ou ce qu’il deviendra.
SS
Et il y a aussi le travail continu de Subhia, l’aide-soignante, ainsi que celui des résidentes. Le projet dans son ensemble est bien plus que le simple fait de construire un bâtiment.

Il y avait aussi ces panneaux qui vous ont été donnés gratuitement, ce qui a évité au chef de chantier d’avoir à les acheter. Comment s’appelait-il, déjà?
LB
Senad.
SS
Exactement. Ces panneaux avaient cette forme ondulée, une largeur et une texture de surface bien spécifiques. Le cube blanc, le volume supérieur de la maison, était très long, une forme relativement inhabituelle, et la question s’est posée de savoir comment conserver ce geste architectural tout en le mettant en mouvement, d’une certaine manière. On a utilisé cinq couleurs, identiques en surface, mais différentes dans leur forme. Pour moi, c’étaient comme des petits indices qui m’indiquaient les règles du jeu à suivre. Même si le résultat semble extravagant, c’était un vrai casse-tête à résoudre.
LB
Je pense que les personnes souvent présentes sur place, en particulier Ognjen, ont remarqué que la surface, du fait qu’elle soit entièrement brillante, permettait à certaines couleurs de dominer selon le temps et la saison. En hiver, les environs sont blancs, en été, ils deviennent d’un vert très luxuriant, et en automne, tout redevient brun. C’était fascinant d’observer comment la maison se comportait au fil des saisons. Je crois que l’on ne la voit jamais deux fois de la même manière.
SS
Quand on propose une palette de couleurs aussi forte, c’est parfois un peu intimidant. Mais, il faut voir comment ces couleurs vivent dans l’environnement, comment elles changent. Ce n’est pas une claque, mais elles existent avec le contexte. J’avais aussi cette crainte, je dois l’avouer. On a essayé de faire des échantillons de qualité, sérieux, pourtant je n’arrêtais pas de me demander: est-ce vraiment une bonne idée?
LB
Je ne savais pas non plus si c’était trop audacieux, même pour les personnes sur place. En fin de compte, il s’agit aussi de savoir comment c’est perçu dans le village. Mais, d’après ce que j’ai entendu, les réactions sont très positives. Je crois qu’avec le temps, les gens l’apprécient, tout le monde en est fier. Pour nous, c’est aussi une question d’identité, de visibilité.
DG
Les couleurs s’inspirent-elles de ces motifs de tapis ou comment avez-vous choisi cette palette? J’ai aussi l’impression que l’accueil positif tient au fait que ces couleurs sont déjà présentes dans la vie quotidienne de la population locale. Même à l’intérieur des maisons, avec les fleurs, il y a une tonalité qui m’est familière.
SS
Oui, tout à fait. On a regardé beaucoup de photos du voyage. On cherchait à trouver une combinaison de couleurs qui forme une famille, tout en gardant l’individualité de chaque protagoniste.
LB
Tu travailles souvent avec la couleur, et je pense que tu as une bonne intuition pour composer une famille chromatique. Une fois qu’on a eu les échantillons, tout s’est enchaîné assez vite.
LB
Peut-être peut-on discuter un peu de notre première rencontre (Daniel, Shirana, Lukas), directement sur le site.
DG
C’était à l’occasion d’un séjour plus tardif à quatre, pour choisir les arbres: Shirana, Ognjen, Lukas et moi. Ogi est venu de Belgrade en voiture. En chemin, on a visité une pépinière pour voir quel genre de plantes on y trouvait, avec une idée assez précise de ce qu’on voulait faire. Une fois sur place, le choix était plutôt limité – ou du moins c’est ce que je pensais. En s’y promenant, on a cherché les quelques arbres qu’on voulait et puis, assez spontanément, on a opté pour le prunellier (Prunus spinosa), d’ailleurs, c’est Shirana qui l’a choisi.
SS
Il m’a juste regardé, comme ça!
DG
On a immédiatement pensé qu’il fallait lui trouver un bel emplacement. Tout s’est fait en une journée: on l’a choisi et il a été déterré dans la foulée.
LB
En arrivant sur le site, on voulait planter les arbres, mais les travaux de drainage avaient commencé au même moment.
DG
Le terrain était jonché de tranchées…
SS
Oui, l’entreprise de construction venait de commencer à creuser [rires].
DG
On a attendu longtemps. Puis, tant bien que mal, vers la fin de la journée, on a réussi à déterminer où chaque arbre serait planté, et les plantations ont pu commencer.
LB
Je me souviens que c’est le frère de Hazima Smajlović, Mustafa, qui nous a indiqué où trouver de la bonne terre, n’est-ce pas? Ou plutôt, Daniel lui a demandé, parce qu’on ne disposait pas de couche arable, on nous avait seulement livré du sable.
DG
Exactement, c’était vraiment un chantier de construction. Mustafa est agriculteur et travaille le terrain à côté. Il nous a dit qu’on pouvait prendre de la bonne terre là-bas, parce qu’il venait de labourer.
SS
Et même si je n’y connais rien en matière de plantes, tu m’as quand même incluse dans le processus.
LB
Pour moi, il était important de penser la composition des arbres en lien avec la façade: il y a une relation, une dynamique d’interactions entre les deux.
DG
C’est d’ailleurs là tout l’enjeu: on peut planifier autant qu’on veut, mais sur place, il faut toujours y regarder de plus près. Le fait que Shirana, en tant qu’artiste, et Lukas et Ognjen, en tant qu’architectes, partagent leurs perspectives a vraiment été très précieux. Ça a permis de trouver le bon emplacement pour chaque élément. C’était très agréable de travailler ensemble de cette façon.
LB
Il y a toujours eu un dialogue, non? Même avec Hazima, l’équipe d’Engineers Without Borders, et nous, sur la manière dont tout cela s’organisait. Il était très important d’avoir des personnes présentes sur place, qui nous accompagnaient dans la mise en œuvre. Au fond, le projet ne fonctionne que s’il s’enracine réellement localement. Cet objectif a sans doute influencé tous ses aspects. On a toujours essayé de travailler à l’échelle du lieu, dans le dialogue.
SS
Pendant le projet, j’ai senti que tout le monde était sur la même longueur d’onde – sans vouloir paraître ésotérique – mais on partageait la même énergie. Dès notre premier voyage, chez Subhia, avec ton frère et Hazima.
LB
Également avec Senad, le maître d’œuvre. Je crois que tout le monde était animé par la même motivation.
DG
Le plus beau, c’est que quelque chose comme ça ait pu émerger à partir de ce lieu, avec ces gens-là, avec ces matériaux. C’est ce que je trouve le plus fascinant dans toute cette histoire. Bien sûr, il a été créé depuis ce lieu, avec et pour les personnes qui y vivent.
LB
Nous y avons consacré beaucoup de temps. D’un côté, il y avait la question du financement, qui n’était pas garanti au départ – et ça a aussi été un immense travail pour Engineers Without Borders – mais de l’autre, nous avons donné beaucoup de notre temps pour les gens.
SS
C’était à l’opposé d’une approche orientée vers l’optimisation des profits. Il n’a jamais été question d’efficience, mais plutôt de gestion intelligente des circonstances et des moyens.
DG
Et cela peut être très bénéfique, si on le compare à notre mode de travail habituel.
LB
Oui, avec le recul, c’était ce qu’il fallait faire. Mais, il a fallu beaucoup de persévérance.
SS
On a fait le déplacement, on a composé avec ce qui se présentait, avec les circonstances. Mais, sans les personnes sur place, ce projet n’aurait pas vu le jour. Ce qui est si heureux, c’est la manière dont les femmes vivent aujourd’hui dans ce bâtiment, et le travail de Subhia pour l’organiser.

C’est ça, la beauté de ce projet: il est revitalisé de l’intérieur. Tout ce qui nous surprend, ce à quoi on n’avait pas pensé, ce qui surgit – c’est ça qui nous touche, qui nous inspire.

LB {:.intv} :C’était aussi le cas pour nous en travaillant avec toi… On ne pouvait pas imaginer à quoi ressemblerait le résultat. On en a souvent discuté ensemble: on voulait renoncer à l’auctorialité assez tôt, pour laisser les choses ouvertes.

SS
Je sais. Je vous ai testé une ou deux fois pour voir à quel point vous étiez ouverts [rires].
LB
C’était fondamental pour nous qu’il s’agisse d’un travail collectif, sans frontières entre nous, toi ou les personnes qui y vivent aujourd’hui ou qui y vivront peut-être un jour.
LB
La question de l’ouverture ou de la finitude de l’architecture nous intéresse beaucoup. Je pense que dans ton travail, Daniel, les projets paysagers ne sont terminés qu’après…
DG
Ils ne sont jamais réellement terminés.
LB
Oui, en fait, ils ne prennent vraiment vie qu’au bout de cinq ans, probablement. C’est tout à fait différent de ce que l’on entend habituellement par architecture. Souvent, on livre un bâtiment et bien sûr, il n’est pas absolument terminé, mais ensuite, il ne se passe plus grand-chose. On l’inaugure et on se contente de corriger les erreurs, en quelque sorte. Alors qu’ici, je pense qu’on continuera à accompagner le projet.

Sans doute aussi dans le domaine de l’art – Shirana, tes œuvres sont-elles achevées quand tu les remets?
SS
La forme soi-disant finie de mon travail – par exemple, une œuvre exposée – est en fait l’état qui m’est le plus étranger. C’est juste un moment où l’on se fige, puis on passe à autre chose. Parfois, on prend un peu de distance, on laisse les choses en l’état. Mais, toi, Daniel, tu ne peux pas faire ça avec tes arbres.
DG
Ce serait cruel. Les arbres nous interpellent toujours. Ça nous intéresse aussi, on veut savoir s’ils poussent en ce moment, s’ils prennent la forme qu’on espérait. Ou bien s’il y a eu une tempête entre-temps? Ou beaucoup de neige? Comme dans le cas de ce prunellier, dont la neige a cassé les branches. Il bourgeonnera à nouveau et cherchera une nouvelle forme.
SS
Il repoussera. Puis, on ira le tailler ensemble.
DG
Le tailler avec douceur.
LB
Peut-être, pour que cette conversation se poursuive au-delà de nous, y a-t-il quelque chose que tu aimerais savoir sur Subhia, sa population, sur Hazima ou sur Ogi?
DG
J’ai certainement quelques questions. J’aimerais savoir comment se portent les arbres, le noyer, le jardin. On avait imaginé un jardin pour cultiver des légumes et des fleurs. Ça m’intéresserait beaucoup. Voilà une question. Ou encore: est-ce que la fontaine a été construite? Ou est-ce encore en projet?

Ensuite, j’aimerais parler de l’usage. J’ai vu qu’une table avait été installée à l’extérieur, avec un parasol. L’idée, à terme, c’était que l’ombre soit apportée par l’érable, une fois qu’il serait grand. Je suis curieux de savoir comment on se sent quand on s’installe dehors.
SS
Moi aussi, je voudrais savoir comment ce mode de vie est vécu par les femmes. C’est une nouvelle expérience pour elles, de vivre à cinq, dans ces petites unités, avec ce grand espace commun. Je ne sais pas si c’est un mode de vie traditionnel. Je serais très curieuse d’entendre ce que les résidentes ont à dire à ce sujet. Quand je regarde l’extérieur, les détails de l’ameublement et ainsi de suite, je trouve que c’est très chaleureux, douillet. J’aimerais aussi savoir comment le projet est perçu dans le village.
LB
Je pense que l’on peut observer beaucoup de care et d’amour dans cette maison. Ce qui nous réjouit.
SS
Tout le projet découle de cette histoire violente, pour l’ensemble des protagonistes, et il faut dire que les architectes sont originaires de Serbie et que la maison se trouve en Bosnie. Pour autant, le projet ne cherche pas à se poser en symbole d’entente internationale. Mais, je me demande: que signifie, pour Hazima, le fait que le projet soit allé aussi loin que ce qu’elle avait imaginé?

Et une question pour toi, Lukas: est-ce que ça te dérange que les travaux continuent sur le bâtiment? Serais-tu également d’accord pour que le volume soit modifié?
LB
Je pense que oui. En réalité, nos projets restent très ouverts. La maison de Belgrade (Avala House), que nous avons regardée ensemble, continue, elle aussi, à évoluer avec nous. C’est important qu’il y ait un dialogue sur ce qui se passe. Mais, on n’a pas besoin d’un contrôle total. Ce qui nous intéresse, c’est de voir comment les personnes interprètent les choses, ce qu’elles en font.

Je pense qu’on va essayer de travailler progressivement avec elles sur différents aspects, peut-être juste dans un rôle de conseil, ou possiblement qu’un jour, on dessinera à nouveau quelque chose. On a vraiment envie que ça fonctionne pour tout le monde.

Au début, on ne savait pas du tout qui vivrait là. C’était une maison destinée uniquement aux femmes âgées, mais on s’est dit qu’elle pourrait accueillir une population un peu plus mixte, des femmes plus jeunes et eventuellement même des familles. Aujourd’hui, quatre des chambres sont occupées en permanence, et une est disponible pour des cas d’urgence. Je crois que cette formule a déjà montré qu’elle fonctionne très bien.

Ce qui comptait pour nous, c’était que la conception soit assez simple pour permettre une évolution imprévue. On s’intéresse aussi beaucoup à ce qui peut encore être amélioré. Peut-être qu’il ne s’agit pas d’un travail fini.
SS
Oui, il faut continuer à travailler dans cette voie.
DG
Exactement.

Texte traduit de l’anglais par Gauthier Lesturgie

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