Fonds Jean Michaud
1852, 1916, 1938-1981, surtout 1950-1974
Fonds
Les documents du Fonds Jean Michaud couvrent une période d'environ 40 ans, de 1942 à 1981 (si l'on excepte deux diplômes antérieurs, datés de 1916 et 1938). On relève de nombreux travaux d'étudiant et projets de début de carrière qui datent du début des années 1950, mais les pièces deviennent rares pour le reste de la décennie. Pour une foule de commandes privées de Michaud au cours de cette période, les documents manquent ou sont incomplets. On peut classer dans cette catégorie la mercerie Joseph Savaria (v. 1950), le centre médical de Port Cartier (v. 1959-1960) et plusieurs résidences comme la résidence Charette (v. 1954-1959) et la résidence Lareau (v. 1957). Les documents concernant les cinq années passées par Michaud avec ARCOP (1955-1959) sont rares et il n'y a pas de dessins originaux du bureau de poste de Ville Mont Royal, lauréat du prix Massey, qui a été conçu en collaboration avec Ray Affleck entre 1953 et 1955.
La majorité des documents graphiques du fonds sont de la décennie 1960 à 1970. Pour cette période, il existe une documentation assez complète pour une foule d'oeuvres importantes de Michaud, dont quelques écoles (école Bois Joli, Institut de technologie de Montréal, école St-Marc-sur-Richelieu), des édifices commandés par le gouvernement (Palais de justice de Percé, Collège du personnel de correction de Saint-Vincent-de-Paul, bureau de poste et régie des alcools à Expo 67) et un bâtiment hospitalier (Pavillon Notre Dame de l'Hôpital Saint Joseph de Rimouski). En outre, les résidences privées réalisées par Michaud sont aussi très bien représentées. Le fonds regroupe 84 projets qui sont attribués à Michaud, seul ou associé à d'autres architectes.
Pour les années 1970 à 1981, le fonds ne contient des pièces que pour quelques résidences dessinées par Michaud de même que d'autres documents concernant le poste de professeur que l'architecte occupe à l'Université Laval. À noter que le fonds contient aussi des documents relatifs à 13 projets d'autres architectes, échelonnés entre 1951 et 1965. La documentation la plus complète à cet égard est celle qui a trait à l'église Saint Victor de Petite Matane, un important projet de Jean Beaudoin, associé de Michaud.
Le Fonds Jean Michaud renferme 1 613 dessins et 959 reproductions, pour un total combiné de 2 572 pièces de ces deux catégories. On y retrouve 251 photographies en noir et blanc de divers projets, 20 diapositives en couleurs (de l'école Bois Joli) et une maquette (du Palais de justice de Percé). Les 2,805 mètres de documents textuels comprennent de la correspondance, des devis estimatifs, des contrats, des rapports, des dépliants, des coupures de presse et diverses autres pièces concernant de nombreux projets, de même que des imprimés de son agence et certains papiers personnels.
Trois autres fonds du CCA contiennent des documents touchant des projets de Michaud. Le Fonds Ludger et Paul M. Lemieux renferme des documents textuels et 29 photographies d'une maquette réalisée par Paul Lemieux pour la Cité des jeunes de Vaudreuil. Or, Michaud a participé en 1963-1964 à la conception du plan de masse et de certains bâtiments du projet. Le fonds Pierre-Dionne contient un projet présenté au Concours provincial d'architecture pour écoles primaires en 1964 auquel Michaud a aussi participé : l'école Bois Joli a été construite deux ans plus tard à Saint Hyacinthe selon des plans soumis à ce concours. Le Fonds Affleck, Desbarats, Dimakopoulos, Lebensold, Sise (ARCOP) est lié au Fonds de Jean Michaud par trois projets, soient le Civic Auditorium for Vancouver, la Place des Arts et le Centre d accueil de Drummondville. Il y a de plus un autre projet par ARCOP qui n'est pas répertorié dans leur fonds, soit l'hôtel de ville de Sept-Îles.
Le classement du fonds a été complété par David Rose en 1990. Le fonds est constitué de trois séries. La première série consiste en des œuvres estudiantines et en documents relatifs aux différents projets de l'architecte. Ces documents ont été classés par type de bâtiment (résidence, bâtiment récréatif, bâtiment d'enseignement, etc.) et par ordre chronologique. Les projets non identifiés et les projets d'autres architectes sont compris dans la deuxième série. Tandis que les documents personnels et professionnels font parties de la troisième série. Dans la mesure du possible, les documents ont été classés en ordre chronologique.
Formation :
Jean Charles Édouard Michaud naît à Montréal, le 3 septembre 1919, de Édouard Michaud et Marguerite Granger. Il entre au Collège Mont Saint Louis en 1929 et en ressort avec un diplôme en sciences en 1938. À l'automne de la même année, Michaud commence à étudier l'architecture à l'École des Beaux Arts de Montréal. Il passe à l'Université McGill en 1942 où il obtient un baccalauréat en architecture en 1945. Au cours de ses études, Michaud occupe des emplois d'été dans les bureaux de deux agences montréalaises : en 1943, il travaille pendant deux mois chez Perrault et Gadbois (Jean Julien Perrault et J. Roméo Gadbois) et, en 1944, il est employé pendant quatre mois par Charles David. (1)
Après avoir obtenu son diplôme, Michaud s'en va travailler au Mexique. Il revient à Montréal compléter un apprentissage d'un an dans l'agence David et Depocas (Charles David et Victor Depocas), de février 1946 à février de l'année suivante. Au printemps de 1947, Michaud reçoit son certificat de l'Association des architectes de la province de Québec. (2) Lorsqu'il est apprenti chez David et Depocas, il conçoit des plans pour une résidence de Style international pour lesquels il reçoit une première mention à un concours organisé par la Société centrale d'hypothèques et de logement (AP012.S1.SS2.D1). (3)
Après avoir obtenu sa licence en 1947, Michaud part pour l'Europe où il travaillera pendant un certain temps au projet des "unités d'habitation" pour Marseille dans l'atelier Le Corbusier. Il revient au Canada en 1948 et passe l'année suivante avec deux architectes montréalais : Victor Depocas, un de ses anciens employeurs et Vincent Rother, mieux connu pour sa collaboration avec John Bland et Charles Trudeau à la réalisation de l'hôtel de ville d'Ottawa, édifice moderniste achevé en 1958. (4)
Premiers projets (1949-1953) :
En 1949, Michaud fonde sa propre agence à Montréal. La plus importante de ses premières commandes est une fabrique de chaussures à quatre étages qu'il construit pour MacFarlane Lefaivre Ltd. sur l'avenue Papineau (AP012.S1.SS6.D2). (5) Parmi les réalisations de cette période qui méritent qu'on s'y arrête, on peut mentionner deux résidences de modèle similaire : la résidence Gaudreau (AP012.S1.SS2.D8), construite à Sherbrooke en 1950 et la résidence Vézina (AP012.S1.SS1.D9) bâtie à Ville Mont Royal en 1950-1951. Il s'agit de constructions à deux étages dont le plan s'articule autour d'un foyer central attenant à un escalier et qui se caractérisent toutes deux par un toit en croupe, des avant toits et des bandeaux extérieurs en bois ceinturant le second étage.
En 1953, Michaud épouse la dramaturge québécoise Françoise Loranger. Peu après, le couple achète une maison à St Marc sur le Richelieu. Michaud conserve toutefois son agence de Montréal et entreprend une association avec un groupe d'architectes qui sont soit des diplômés soit des professeurs de l'Université McGill, nommément Raymond Affleck, Guy Desbarats, Fred Lebensold et Hazen Sise. De 1953 à 1955, Michaud et Affleck dessinent les plans du bureau de poste de Ville Mont Royal (AP012.S1.SS8.D1), qui constitue l'une des premières manifestations marquantes du modernisme de Style international de l'après guerre au Canada. D'une échelle qui s'harmonise avec les constructions résidentielles du voisinage, le bâtiment, à cause du brio avec lequel la fonction se marie à l'expression directe des matériaux et de la structure, vaut aux architectes une médaille d'argent au concours Massey en 1961. (6)
ARCOP (1953-1959) :
En 1955, Affleck, Desbarats, Lebensold, Michaud et Sise remportent le concours de l'Auditorium et du Centre municipal de Vancouver, aujourd'hui connu sous le nom de Queen Elizabeth Theatre (AP012.S1.SS3.D1). Plus tard la même année, après que Dimitri Dimokopoulos, fraîchement émoulu de McGill, se soit joint au groupe, l'agence se constitue en société sous le nom de ARCOP. Michaud sera membre de ARCOP au cours des étapes de planification de plusieurs importants projets comme celui de la Place des Arts (AP012.S1.SS3.D2) (dont Lebensold était le maître d'oeuvre) et celui de Place Ville Marie (pour ce projet, ARCOP était associé à Henry Cobb de l'agence I.M. Pei & Partners), qui furent tous deux achevés à Montréal en 1962. Bien que le nom de Michaud soit associé à la conception de l'hôtel de ville de Sept Îles (AP012.S1.SS8.D2), l'architecte n'a pas participé au projet. (7) Au cours des cinq ans qu'a duré son association avec ARCOP - il quittera la société en 1959 - Michaud a aussi conçu pour son propre compte de nombreuses résidences dans la vallée du Richelieu. (8)
Grands projets (1960-1963) : est du Québec :
En décembre 1959, Rodrigue Guité, qui complète alors son apprentissage comme architecte, demande à Michaud de collaborer avec lui à un projet d'agrandissement de l'Hôpital Saint Joseph de Rimouski. (9) En acceptant la commande, Michaud permet à Guité de terminer son apprentissage et d'obtenir sa licence en 1960. La nouvelle aile de l'hôpital, le pavillon Notre Dame, est prévue pour loger des laboratoires, des salles d'opération et 146 lits. Il s'agit d'un édifice moderne de six étages à parement de brique, de verre et de pierre calcaire (AP012.S1.SS9.D1). L'aile est complétée en 1962 par Michaud seul car Guité est parti pour Montréal l'année précédente. (10)
Pour ce projet, Michaud engage Jean Beaudoin comme deuxième apprenti. (11) Beaudoin demeurera ultérieurement avec Michaud comme architecte associé afin de s'occuper du bureau de Rimouski et, au cours de l'année suivante, l'agence dessinera de nombreuses résidences et de petits bâtiments commerciaux dans la ville et les environs. La plus importante commande de Beaudoin au cours de cette période sera l'église Saint Victor à Petite Matane (AP012.S2.SS2.D5). Construite en 1961-1962, l'église se caractérise par une charpente en bois lamellé et un extérieur en pierre. En 1963, Beaudoin vient travailler pour Michaud à Montréal après la fermeture de l'agence de Rimouski.
Outre le pavillon Notre Dame, une autre oeuvre majeure de Michaud dans l'est du Québec est le palais de justice de Percé, sur la côte de Gaspé. C'est en 1961- 1962 que Michaud dessine les plans originaux de l'édifice destiné à la ville de Gaspé (AP012.S1.SS8.D4). À cause du terrain très accidenté de l'emplacement choisi, l'architecte conçoit le palais de justice comme une série d'hexagones accolés, de diverses dimensions. Reposant sur une ossature en béton armé, le palais de justice est orné d'un parement de brique et de panneaux d'ardoise et la façade principale est constituée essentiellement de cloisons en verre.
Toutefois, le projet est abandonné lorsque le ministre des Travaux publics décide de faire construire le palais de justice à Percé au lieu de Gaspé. Michaud dessine alors le palais de justice de Percé entre 1965 et 1967 en fonction du nouvel emplacement. Dénué de toute recherche du grandiose exprimant puissance ou monumentalité, le second palais de justice consiste en un groupe de bâtiments rectangulaires peu élevés, disposés autour d'une avant cour centrale (AP012.S1.SS8.D6). Pour que la construction s'harmonise parfaitement avec son cadre, Michaud se sert de béton coulé qu'il colore pour que le matériau se marie parfaitement au site rocheux.
Projets majeurs (1963-1968) :
Entre la conception des palais de justice de Gaspé et de Percé, Michaud participe à l'établissement du projet d'un autre palais de justice plus controversé. En 1963, à la demande de Charles David, son ancien employeur, Michaud devient architecte associé pour le nouveau palais de justice de Montréal. Cependant, consterné par la proposition de David de construire une tour de verre et d'acier de 40 étages en plein coeur du Vieux-Montréal, Michaud se retire du projet. Il fait ensuite parvenir au ministère des Travaux publics une étude comparative dans laquelle il affirme que le gratte ciel est hors échelle et va jurer grossièrement avec le voisinage, et présente à titre de comparaison sa propre proposition qui prévoit une série de bâtiments d'une hauteur maximale de sept étages regroupés autour de l'emplacement (AP012.S1.SS8.D5). (12) Malgré la proposition de Michaud et de vives critiques de la presse, le palais de justice de Montréal sera construit entre 1965 et 1971 selon des plans de David et Boulva, mais sa hauteur sera réduite à 18 étages. (13)
Dans la foulée du rapport Parent et du bill 60, la restructuration du système scolaire québécois au cours des années 60 provoque une explosion d'architecture scolaire dans toute la province. En 1963 et 1964, Michaud participe à la planification de la Cité des jeunes de Vaudreuil, ambitieux projet du ministère de la Jeunesse prévoyant la construction d'un campus de 400 acres pouvant loger 8 000 étudiants de niveau secondaire. Michaud collabore avec l'architecte Jean Claude La Haye au plan de masse du campus ainsi qu'aux études préliminaires pour la bibliothèque, la chapelle et les bâtiments administratifs. C'est toutefois l'agence Papineau, Gérin Lajoie, Le Blanc qui va finalement se charger de la construction. (14)
En 1964, Michaud participe au Concours provincial d'architecture pour écoles primaires du ministère de l'Éducation et son projet remporte l'un des 14 prix. L'école sera construite à Saint Hyacinthe en 1965-1966 d'après les plans de Michaud modifiés selon les suggestions du jury. L'école Bois Joli se compose d'une salle commune centrale entourée de quatre unités de dimensions analogues, dont trois contiennent 12 salles de classe et une, la bibliothèque, les bureaux de l'administration et la maternelle. Le plan de Michaud relie tout en les distinguant chacune des fonctions et activités de l'école qui sont toutes logées sur un même étage. La petite échelle du bâtiment, les toits en croupe ainsi que le stuc blanc, le sapin et le cèdre utilisés comme matériaux se marient bien au cadre résidentiel environnant. (15)
En 1966, Michaud commence à travailler à un nouvel institut de technologie de Montréal, projet de 15 millions de dollars inspiré des recommandations du rapport Parent sur l'éducation. (16) L'établissement d'études supérieures était prévu pour accueillir jusqu'à 3 500 étudiants et pour offrir des cours et des diplômes dans des disciplines comme les communications et les techniques paramédicales. L'îlot situé derrière la Place des Arts, où se trouve toujours le vieil institut de technologie, était l'emplacement choisi. Michaud dessina une série de bâtiments, comprenant un auditorium et des bureaux, dominés par un groupe de tours en béton brutalistes de 15 à 20 étages en moyenne, regroupées en trois îlots principaux (AP012.S1.SS4.D6). Toutefois, en septembre 1967, alors que l'architecte termine à peine les avant-projets, le ministre de l'Éducation annule le projet parce qu'il est évident que le budget alloué sera largement dépassé.
Les dernières grandes commandes de Michaud proviennent aussi du gouvernement. De 1965 à 1967, il fait les plans du Collège du personnel de correction, bâtiment compact en béton érigé près du pénitencier Saint Vincent de Paul à Laval (AP012.S1.SS8.D8). Pour Expo 67, on commande à Michaud le bureau de poste et la régie des alcools (AP012.S1.SS8.D9) sur l'île Sainte Hélène. Situées côte à côte non loin de la station de métro, ces deux petites constructions rigoureusement fonctionnelles seront démantelées à la fin de l'Exposition universelle.
En 1967-1968, Michaud réalise une autre école primaire, l'école primaire Saint Marc sur le Richelieu (AP012.S1.SS4.D7), qui rappelle par son plan sur un seul étage, l'école Bois Joli. Cependant, cette fois, l'architecte place les bureaux, les toilettes et les appareils de chauffage au centre de l'édifice et la salle commune, les six salles de classe et la bibliothèque en périphérie. Cette petite école a une ossature en béton et un parement de panneaux de stuc avec des boiseries en séquoia.
Parmi les nombreuses résidences que Michaud dessine entre 1962 et 1968 et qui sont souvent situées en banlieue ou dans des zones rurales, beaucoup se distinguent par des trouvailles quant à la forme. À Rimouski, deux résidences construites par Michaud et par Beaudoin méritent d'être signalées : il s'agit de la résidence Plourde (AP012.S1.SS2.D14) et de la résidence Ménard (AP012.S1.SS2.D15), toutes deux commencées en 1962. La même année, Michaud collabore avec François Rousseau à la réalisation de deux résidences intéressantes au nord de la ville : la résidence Gilmore à Saint Sauveur (AP012.S1.SS2.D20) et la résidence Rousseau (pour le frère de François) à Saint Jérôme (AP012.S1.SS2.D18). (17) La résidence Lamarche, construite à Laval en 1964-1965 par Michaud et Beaudoin (AP012.S1.SS2.D24) et la résidence Giraldeau de Val David, dessinée par Michaud en 1967 (AP012.S1.SS2.D29), valent aussi qu'on s'y arrête.
En 1968, Michaud accepte à l'Université Laval un poste dans l'enseignement qu'il occupera jusqu'à sa retraite en 1988. Pour éviter de faire la navette entre Montréal et Québec, et parce qu'il manque de temps pour se consacrer à la pratique de l'architecture, Michaud ferme son agence de Montréal en 1971 et quitte Saint Marc avec sa femme pour s'établir à Saint Nicolas sur la rive sud de Québec. Le poste à Laval n'est pas le premier contact de Michaud avec l'enseignement : de 1961 à 1964 il a donné des cours sur l'intégration des arts à l'École des Beaux Arts de Montréal; en 1963, il a fait partie de la Commission royale d'enquête sur l'enseignement de l'architecture au Québec; et en 1967, il a représenté l'Association des architectes de la province de Québec à la conférence de Banff sur l'enseignement de l'architecture.
Jean Michaud est décédé le 2 novembre 1995. (18)
*Les numéros entre parenthèses renvoient aux descriptions de projet de l'inventaire.
1. Dossier Jean Michaud, Association des architectes de la province de Québec (A.A.P.Q.) et entrevue de David Rose avec Jean Michaud, Montréal, juin 1990.
2. Dossier Michaud, A.A.P.Q.
3. Entrevue avec Michaud.
4. Ibid.
5. Ce bâtiment a depuis été démoli et remplacé par des unités d'habitation.
6. "Massey Awards", The Canadian Architect, vol. 6, no 11, nov. 1961, pages 6, 8 et 9.
7. Entrevue avec Michaud.
8. Certains de ces projets sont connus grâce à diverses publications parues au cours des années 1950. On peut notamment mentionner la résidence Charette à Saint Marc sur le Richelieu (vers 1955-1956), et la résidence Lareau à Beloeil (1957). Le fonds Michaud contient peu de documents concernant les réalisations de l'architecte de la période allant de 1953 à 1959.
9. Charles Rodrigue Guité (né à New Richmond au Québec en 1932) reçoit son diplôme en architecture de l'École des Beaux Arts de Montréal en 1958. À l'été de 1959, alors qu'il est censé se soumettre à l'année d'apprentissage exigée pour l'obtention de la licence, il est dénoncé à l'A.A.P.Q. par deux architectes de Rimouski comme ayant déjà signé de son nom des projets comme s'il était architecte agréé. Comme il continue d'exercer en travaillant au projet de l'Hôpital Saint Joseph pour l'agence Blatter et Caron (Robert Blatter et G. Fernand Caron), Guité est congédié. Après enquête, l'A.P.P.Q. décrète en octobre 1959 qu'il devra se soumettre à un apprentissage de six mois avant d'être reçu. Guité conserve la commande de l'hôpital parce que le client insiste pour qu'il en soit l'architecte. Dossier Rodrigue Guité, A.A.P.Q.. Les dessins exécutés par Guité pour le projet alors qu'il était employé de Blatter et Caron font partie du fonds Jean Michaud (AP012.S2.SS2.D3).
10. Guité quitte Rimouski pour travailler avec l'architecte Jean Ouellet au gigantesque projet de la Cité des jeunes de Vaudreuil. Il continuera de travailler dans l'agence de Ouellet jusqu'en 1966. Dossier Guité, A.P.P.Q.
11. Jean Beaudoin (né à Montréal, le 10 janvier 1930) reçoit son diplôme d'architecte de l'École des Beaux Arts de Montréal en 1959. Dossier Jean Beaudoin, A.A.P.Q.
12. L'étude de Michaud est rédigée au cours de la période qui suit immédiatement la mise au rancart de ses plans pour le palais de justice de Gaspé. Il y a des similitudes fondamentales de conception entre son palais de justice de Gaspé et ses recommandations pour le Palais de Justice de Montréal.
13. Un des articles de la presse locale qui s'élève contre la tour de 40 étages proposée est de la plume de la femme de Michaud. Voir Françoise Loranger, "Palais de Justice, gratte ciel et vieux quartier", Le Devoir, 1er octobre 1963. Pour une autre opinion, voir "Parisian Temple" dans The Canadian Architect, volume 8, no 11, nov. 1963, pages 14, 16.
14. Entrevue avec Michaud.
15. Voir Claude Bergeron. Architecture du XXe siècle au Québec, Montréal, Éditions du Méridien, 1989, p. 174.
16. "Multi-million Dollar Project; Technological Centre to Teach Thousands", Montreal Star, 13 mai 1965, p. 3.
17. Michel François Rousseau (né à Montréal en 1933) reçoit en 1960 son diplôme d'architecture de l'École d'architecture de Montréal. Il fait son apprentissage chez les architectes Gaston Amyot et Jean Ouellet avant de se joindre en 1962 à l'agence de Michaud à Montréal. Dossier Michel François Rousseau, A.A.P.Q.
18. "Jean Michaud." [obituary] 'La Presse' (4 November 1995), G9.
Le CCA a acquis le Fonds Jean Michaud en 1985. Un second versement a été effectué en 1989 (1ère addition). Le donateur est Jean Michaud.
L'instrument de recherche est en français. La vaste majorité des documents du fonds sont en français. Un certain nombre d'entre eux sont en anglais.
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