Figurer un territoire

Comment en vient-on à déterminer un territoire, physiquement ou visuellement, et qui construit cette définition? Si le terme « territoire » est fréquemment employé pour décrire une superficie de terre, un pouvoir ou un savoir précis, circonscrits, une telle définition formelle s’avère complexe – voire occultée ou infirmée – étant donné le flot de matériels et de souvenirs qui circulent par-delà les frontières et les périodes. Ce dossier s’attache à mettre en lumière la malléabilité des territoires et les façons dont ceux-ci sont ou pourraient être représentés dans les infrastructures, les médias, les corps et les identités.

Figurer un territoire est conçu par Claire Lubell, Alexandra Pereira-Edwards et Andrew Scheinman.

Figurer un territoire

Comment en vient-on à déterminer un territoire, physiquement ou visuellement, et qui construit cette définition? Si le terme « territoire » est fréquemment employé pour décrire une superficie de terre, un pouvoir ou un savoir précis, circonscrits, une telle définition formelle s’avère complexe – voire occultée ou infirmée – étant donné le flot de matériels et de souvenirs qui circulent par-delà les frontières et les périodes. Ce dossier s’attache à mettre en lumière la malléabilité des territoires et les façons dont ceux-ci sont ou pourraient être représentés dans les infrastructures, les médias, les corps et les identités.

Figurer un territoire est conçu par Claire Lubell, Alexandra Pereira-Edwards et Andrew Scheinman.

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Territorialisations de la poussière

Valeria Guzmán Verri au sujet du surf, du yoga et de la suffocation sur la côte Pacifique Nord du Costa Rica

Route 160, vue depuis la fenêtre de l’autobus, janvier 2020 © Valeria Guzmán Verri

Au cours des vingt dernières années, divers processus de territorialisation ont reconfiguré le littoral de la péninsule de Nicoya au Costa Rica par l’entremise de la poussière. Pendant la saison sèche, la surface ballastée de la route 160 disperse des particules de poussière dans les maisons, les écoles, les centres de santé et les pâturages environnants. Les véhicules de transport privés et publics (voitures, camions et quads) contribuent activement à la dispersion de la poussière : la vitesse et le contact des pneus sur la surface font que le ballast en poudre s’élève et reste suspendu dans l’air, étouffant lentement les corps humains et plus qu’humains non protégés qui se trouvent sur son passage1. Dans certaines zones, la surface de la route est blanche, ce qui lui donne une apparence neigeuse, car elle s’éparpille comme une poudre sur un paysage de forêt tropicale sèche. Sa couleur est celle du calcaire local qui, après avoir été extrait des montagnes voisines, est utilisé par le ministère costaricien des transports et des travaux publics pour la construction des routes.

Après avoir attiré toute une cohorte de promoteurs immobiliers et d’investisseurs vers la fin des années 1960, la zone côtière de Nosara s’est positionnée depuis le début du XXIème siècle comme une destination touristique idéale pour le surf et le yoga. La poussière est devenue un moyen de territorialiser un champ de relations qui reconfigure les divisions entre les propriétaires fonciers, les touristes résidentiels, les nomades numériques, les surfeurs et les yogis de passage, ainsi que les gens au service de l’industrie – essentiellement les jardiniers, les nettoyeurs, les serveurs, les gardiens de chiens et de bébés, les guides touristiques, les conducteurs de tuk-tuk et les ouvriers de la construction qui se retrouvent tous expulsés des territoires respirables.

Une partie de la route a été construite par l’État dans les années 1940 pour relier les petits villages de Pelada, Garza, Guiones et Sámara, entre autres. « Dans ces zones vastes et fertiles, uniques pour leur culture du riz, du maïs et l’élevage du bétail, et où les bois précieux constituent une véritable richesse, les familles qui y résident sont pratiquement dans l’impossibilité […] de se procurer les biens de première nécessité », peut-on lire dans la pétition du député adressée dans les années 1940 à l’Assemblée législative du Costa Rica, qui a mené à la construction d’une route de terre. Sur la carte topographique officielle de la région datant de 1957, la route est identifiée comme n’étant praticable que durant les mois d’été2.


  1. Nous suivons ici Pugliese dans son analyse du plus qu’humain comme une catégorie qui désigne « les écologies relationnelles qui constituent les conditions mêmes de possibilité pour les entités humaines et plus qu’humaines. » Joseph Pugliese, Biopolitics of the More-Than-Human: Forensic Ecologies of Violence, Duke University Press, 2021, 3.  

  2. Legislative Assembly, Decree for construction of a dirt road connecting small villages in Nicoya canton, 1940, Costa Rica National Archive.  

Photographies aériennes montrant Nosara et Garza en 1944 (détail). Gracieusité de l’Institut géographique national du Costa Rica.

Chemin de terre des années 1940 et Route 160 sur la carte topographique de Nosara de 1957 (détail). Gracieusité des Archives nationales du Costa Rica.

Un agent immobilier américain qui a vécu vingt ans à Nosara a écrit, non sans ironie moqueuse, que la route non pavée est devenue dernièrement une sorte de stratégie de protection qui rend l’accès difficile aux « voleurs » et aux « touristes amateurs de Disney World, des buffets et du tout inclus »1. Avec la poussière du ballast, s’amuse-t-il, « il est beaucoup plus facile de nous définir comme des marginaux quand nous pouvons nous vanter sur Facebook de notre style de vie non pavé dans la jungle »2. Envisagée de cette façon, la poussière protège, contient et isole.

Au début des années 1970, un promoteur américain a acheté des terrains côtiers sis à Nosara à des propriétaires costariciens afin de construire une zone résidentielle destinée au marché américain. À une époque, ces terres ont fait partie d’une importante concession territoriale accordée à la fin du XIXe siècle par l’État costaricien à l’homme d’affaires américain Minor C. Keith et à la River Plate Trust Loan and Agency Company, en paiement de la construction d’une voie ferrée reliant la capitale au port de Limón. Après la récupération des terres par l’État au début du XXe siècle, certaines propriétés ont été transférées à ce qui était alors l’Institut de la terre et de la colonisation, tandis que d’autres ont été vendues aux enchères ou accordées aux entreprises et aux citoyens privilégiés qui pouvaient les déclarer inoccupées [baldíos]. Il en est résulté un processus de déplacement et de spéculation foncière3. C’est dans le cadre de cette privatisation graduelle du territoire que, des décennies plus tard et après leur achat par le promoteur américain, les terres ont été morcelées, les rues délimitées, et un hôtel a été construit dans le cadre d’un plan connu sous le nom de « Projet américain ».


  1. Brandon Richardson, « Dust in the Wind », La Voz de Guanacaste, 29 septembre 2014 https://vozdeguanacaste.com/en/dust-in-the-wind/.  

  2. Richardson, « Dust in the Wind ». 

  3. Guillermo Rodríguez Rodríguez et Andrés Chinchilla Soto, « Ampliación de Informe Expediente 2010-336 RIM », Informe Técnico Registro Inmobiliario, 2014; José A. Salas Víquez, « La privatización de los baldíos nacionales en Costa Rica durante el siglo XIX: legislación yprocedimientos utilizados para su adjudicación », Revista de Historia 15 (1987): 63-118.  

Développement initial du Projet américain, 1971. Photographies aériennes. Gracieuseté de l’Institut géographique national du Costa Rica.

L’isolement fut un moteur crucial dans le passé territorial récent de Nosara. Tel que le présentaient les journaux américains, le fantasme d’un « mode de vie dans la jungle » à l’écart s’est avéré un appât efficace pour les acheteurs qui ont acheté des parcelles de terrain sans y avoir mis les pieds. Certains sont venus voir, mais ne sont pas restés. Bien que la construction de la route de terre remonte aux années 1940, dans les années 1970 et 1980, aucun pont ne reliait Nosara, la nourriture était transportée en canoë et il n’y avait pas de services de santé. Pour atteindre Nicoya, la ville principale la plus proche à l’intérieur des terres, il fallait traverser plusieurs fois les montagnes et la rivière à cheval ou en charrette. L’électricité est arrivée au début des années 1980, suivie d’un réseau téléphonique fixe au début des années 1990. Cette situation, ainsi que la mauvaise gestion du promoteur américain qui avait promis des titres de propriété, l’électricité, l’eau et un terrain de golf, ont paralysé le projet résidentiel, laissant les quelques personnes qui y avaient investi se battre pour obtenir la propriété légale de la terre et l’administration de ses ressources.

Développement du projet américain, 1981. Photographie aérienne. Gracieuseté de l’Institut National Géographique du Costa Rica.

Tout au long des années 1980 et 1990, une piste d’atterrissage fonctionnant pendant les mois d’été a permis aux touristes de se rendre dans la région. « Un avion monomoteur nous a déposés sur la piste d’atterrissage en terre de Nosara », se souvient un dentiste américain qui, lassé de la guerre du Vietnam, était attiré par un pays sans armée. « Nous avons brièvement remarqué la cabane déglinguée qui servait à la fois d’aérogare, de bureau de poste et de prison. Un peu plus loin, deux cow-boys dégustaient des bières, accoudés à un haut bar conçu pour qu’ils puissent boire sans descendre de leur monture. Nous avons adoré. Nous étions devenus accros.1 » À cette époque, la culture et l’économie locales dans la zone Pacifique Nord du Costa Rica reposait essentiellement sur l’élevage intensif de bétail. Cette écologie constituée d’élevage intensif auquel s’est ajoutée une industrie touristique naissante non réglementée par l’État est citée comme la source des plus hauts niveaux de déforestation du pays entre 1987 et 19972.

À partir de 1995, sous l’impulsion de promoteurs immobiliers américains et canadiens, les investissements touristiques se sont accrus; la tendance s’est accélérée à partir du début des années 2000 jusqu’à la crise financière de 2008, parallèlement à un boom des investissements directs étrangers concentrés sur le développement touristique immobilier mené par des non-résidents et un État costaricien complaisant3. Pendant et après cette période, le Projet américain s’est transformé et multiplié.

Contrairement à la typologie des grandes chaînes hôtelières et de leurs centres commerciaux et condos touristiques concomitants qui ont essaimé le long des zones côtières voisines de la péninsule de Nicoya, le Projet américain est resté une ville touristique de plage dont la dimension « à petite échelle, rurale et naturelle » est maintenue avec fermeté4. Elle est voisine de la réserve naturelle d’Ostional, un site de nidification vital pour la tortue de mer olivâtre. Toujours soucieux de stimuler un marché séduit par la perspective de l’isolement, les promoteurs immobiliers continuent de faire la promotion d’une #viedanslajungle au bord de la mer dans des maisons climatisées avec des services d’aéroport à proximité, situées dans des communautés haut de gamme clôturées au cœur des montagnes environnantes, offrant une « vie écologique » de luxe, un rajeunissement physique complet, des retraites de guérison émotionnelle et de yoga, des cérémonies autochtones et des leçons de surf5. Dans cette quête moderne de l’isolement, il a été rapporté que, paradoxalement, même des pratiques non réglementées comme le brûlage de la forêt ont été mises en œuvre afin d’inclure des vues sur l’océan dans la conception des maisons, un atout précieux lorsqu’il s’agit de fixer les prix de la location et de l’immobilier6.

Ici, les routes non pavées font partie intégrante de l’esthétique infrastructurelle d’une nature préservée se négociant à l’aide de VUS privés climatisés qui génèrent des territoires irrespirables dans une zone également sujette aux feux de forêt, aux inondations et à la pénurie d’eau7. Véritables agents technopolitiques en mouvement, les VUS font montre de pouvoir en reconfigurant constamment les barrières et les accès sur leur passage, étouffant et désorientant ceux qui se déplacent à moto, à vélo ou à pied, de jour comme de nuit.


  1. Ed Kornbluh, « Back in the Day-Early Nosara », La Voz de Guanacaste, 11 janvier 2015 https://vozdeguanacaste.com/en/back-in-the-day-early-nosara/. La piste d’atterrissage est signalée sur la carte topographique de 1957. 

  2. Rodrigo Sierra, Alex Cambronero, and Edwin Vega, « Patrones y factores de cambio de la cobertura forestal natural de Costa Rica, 1987-2013 », Final Report for the Government of Costa Rica under the Forest Carbon Partnership Facility (FCPF), 2016.  

  3. María P. Barrantes Reynolds, « ’Costa Rica, sin ingredientes artificiales’ : el rol del estado en la expansión del turismo residencial en las zonas costeras, » Anuario de Estudios Centroamericanos 39 (2013): 233-261; Esteban Barboza Núñez, « Funcionamientos, conflictos y contestaciones en la Guanacaste turística y su relación con el discurso colonial », in Las Playas Imaginadas, Editorial Arlekín, 2020.  

  4. Julius Leyh, « Resisting Mass Tourism: Local Strategies and Challenges to Maintain Sustainable Development in Nosara, Costa Rica », thèse de maîtrise, California State University, Fullerton, 2018, 74. Voir aussi: Tara Ruttemberg et Peter Brosius, « Decolonizing Sustainable Surf Tourism », dans The Critical Surf Studies Reader, dir. Snee Zavalza et Sotelo Eastman, dir., Duke University Press, 2017.  

  5. Voir, par exemple, Kalia Modern Eco Living: https://player.vimeo.com/video/458238454. 

  6. Zoe Dare Hall, « Trouble in Costa Rica’s ecoparadise as homebuyers heat up market », Financial Times, 9 mars 2022, https://www.ft.com/content/fc58e8ee-0f87-4285-91bc-2d46e1052d61. 

  7. Yarely Díaz Gómez, « Recurrencia, impacto e incidencia de los incendios forestales en la provincia de Guanacaste », En Torno a la Prevención, June 2020; Alonso Ramírez Cover, « Conflictos socioambientales y recursos hídricos en Guanacaste; una descripción desde el cambio en el estilo de desarrollo (1997-2006) », Anuario de Estudios Centroamericanos 33-34 (2007-2008): 359-385.  

Territorialisations de la poussière
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Double vue du pare-brise sur la route 160, Barco Quebrado, mars 2022. © Valeria Guzmán Verri

Du fait de la dispersion de fines particules de poussière, une relation transcorporelle s’est forgée entre le véhicule motorisé, les montagnes calcaires, la surface ballastée, le vent et les corps humains et plus qu’humains. Pour certains, la désignation de la poussière comme un bouclier contre le développement incontrôlé et la criminalité potentielle est un mythe urbain. Et à juste titre, puisqu’une telle représentation occulte ce que la poussière met réellement en œuvre : qu’en plus d’une économie d’extraction et d’accumulation, une « économie de suffocation » a été au fondement de Nosara1.

Outre la transformation des écosystèmes côtiers par la géopolitique du tourisme dans le Nord – un processus qui a entraîné la dépossession des terres, la corruption et l’exclusion territoriale dans le Sud –, il y a la géopolitique de la poussière et du vent qui, simultanément, étouffe les corps humains avec la bronchite, la bronchopneumonie et l’asthme bronchique extrinsèque, pendant que d’autres individus sont priés d’éliminer leurs toxines en activant le diaphragme et l’abdomen avec des techniques de respiration du yoga comme le kapalabhati et l’ujjayi. Une figuration de territoires respirables et irrespirables se déploie où les diaphragmes et les abdominaux de certains corps humains se déplacent en synchronisation avec la brise marine, tandis que les bronches d’autres corps humains et plus qu’humains sont forcées de s’accommoder du va-et-vient des particules de la chaussée en suspension dans l’air.

La route 160 n’est pas un cas exceptionnel au Costa Rica : « un grand nombre de localités au niveau national pourraient être exposées aux problèmes causés par l’émission de poussières sur les routes non pavées », indique le Laboratoire national des matériaux du Costa Rica2. Mais la pose d’asphalte pour remédier à la dispersion de la poussière, comme ce fut le cas en 2020 pour une portion de dix kilomètres de la route reliant Garza à Nosara, ne répond pas aux enjeux plus vastes des processus de territorialisation mobile qui organisent les relations entre la matière, la vie et la mort.


  1. Françoise Vergès « On the Politics of Extraction, Exhaustion and Suffocation », L’Internationale online, 7 novembre 2021, https://www.internationaleonline.org/research/politics_of_life_and_death/195_on_the_politics_of_extraction_exhaustion_and_suffocation/. 

  2. PITRA-LanammeUCR, « Control de polvo en caminos no pavimentados », Boletín Técnico 9, no.6 (mars 2018).  

Route 160, Barco Quebrado, mars 2022. © Valeria Guzmán Verri

L’école Esperanza de Garza en est un exemple. Composée de cinq salles de classes, avec une cantine et une petite cour de récréation, l’école a été construite à l’origine avec des fenêtres non vitrées permettant une ventilation transversale. Sans service d’eau pendant la saison sèche, de 9 heures à 15 heures, et construit sur un terrain progressivement emporté par les eaux à chaque saison des pluies, le petit complexe scolaire est aujourd’hui coincé entre la route 160, un ruisseau et une route secondaire non pavée. En l’absence de signalisation et de ralentisseurs le long de ce tronçon récemment goudronné de la route, le site est désormais davantage menacé par les accidents de la route.

Situation de La Esperanza de Garza School, SNIT Costa Rica National Geographical Institute

Dans la phase actuelle propice aux nomades numériques et aux « évadés du COVID »1, l’asphalte a renforcé les paradoxes du « lisse et du rapide » à Nosara2. Sans trottoir, piste cyclable ou signalisation installés sur la route pavée, n’importe qui marchant sur la Route 160 est aujourd’hui un corps risquant l’accident. Et pourtant, alors que le Costa Rica s’est empressé de créer de nouveaux cadres juridiques pour attirer les travailleurs à distance et les prestataires de services internationaux gagnant plus de 3000 USD par mois3, il n’en reste pas moins que les réglementations en matière de construction – qui limitent, entre autres, l’utilisation de la lumière nocturne dans la zone côtière de Nosara pour permettre l’arrivée de la tortue olivâtre (facilement désorientée par la lumière artificielle) – tardent à être appliquées. Un processus de gentrification plus profond et une crise du logement affectent Nosara.

Il est certain que ces relations entre les corps et la matière, les frontières et les séparations, requièrent un type d’analyse qui renonce à faire une fixation sur des entités statiques ou stables. En rapport avec la façon dont Karen Barad relie la matière et l’espace-temps (spacetime mattering) et la forme aérosol de Jerry Zee, la géopolitique du vent et de la poussière questionne les divisions politico-territoriales et les distinctions entre terre-air et corps-espace4. Une analyse effectuée à partir du trans-corporel et des reconfigurations continuelles serait alors nécessaire pour affiner notre rapport au territoire.


  1. Hall, « Trouble in Costa Rica’s ecoparadise as homebuyers heat up market ». 

  2. Anna Lowenhaupt Tsing, Jennifer Deger, Alder Keleman Saxena, and Feifei Zhou, dir., « Smooth/Speed », The Feral Atlas, Stanford University Press, 2021, https://feralatlas.supdigital.org/modes/grid?cd=true&bdtext=isc-smooth-speed  

  3. Costa Rican Legislative Assembly, Special Permanent Commission of Tourism, Ley para atraer trabajadores y prestadores remotos de servicios de carácter internacional, File No 22215, 2021.  

  4. Karen Barad, « No Small Matter: Mushroom Clouds, Ecologies of Nothingness, and Strange Topologies of Spacetimemattering », dans Arts of Living on a Damaged Planet, Ghosts of the Anthropocene, dir. Anna Lowenhaupt Tsing, Heather Anne Swanson, Elaine Gan et Nils Bubandt, University of Minnesota Press, 2017; Jerry Zee, Continent in Dust: Experiments In a Chinese Weather System, California University Press, 2021.  

Cet article a été traduit de l’anglais par Marine Van Hoof.

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