Le bonheur nous trouvera-t-il?

Qu’est-ce qui fait que vous vous sentiez chez vous? Faites-vous confiance à vos voisins? Croyez-vous que la préservation de l’environnement soit de votre ressort? Les évaluations subjectives du bien-être personnel affectent de plus en plus le design à différentes échelles, des spécifications matérielles aux politiques urbaines. Les soins autoadministrés du « selfcare » déplacent les soins administrés pour le bien commun, et le bonheur, autrefois principe sous-jacent du projet social-démocrate de l’après-guerre, devient une marchandise. Naviguant dans le courant qui va du bien-être collectif au bien-être individuel, ce numéro présente une « industrie heureuse » aussi vaste que son évasif sujet. Trouverai-je le bonheur? Le bonheur peut il me trouver? L’architecture soutient-elle ou entrave-t-elle cette quête?

Le titre de ce dossier est un clin d’œil au livre Will Happiness Find Me? de Peter Fischli et David Weiss.

Le bonheur nous trouvera-t-il?

Qu’est-ce qui fait que vous vous sentiez chez vous? Faites-vous confiance à vos voisins? Croyez-vous que la préservation de l’environnement soit de votre ressort? Les évaluations subjectives du bien-être personnel affectent de plus en plus le design à différentes échelles, des spécifications matérielles aux politiques urbaines. Les soins autoadministrés du « selfcare » déplacent les soins administrés pour le bien commun, et le bonheur, autrefois principe sous-jacent du projet social-démocrate de l’après-guerre, devient une marchandise. Naviguant dans le courant qui va du bien-être collectif au bien-être individuel, ce numéro présente une « industrie heureuse » aussi vaste que son évasif sujet. Trouverai-je le bonheur? Le bonheur peut il me trouver? L’architecture soutient-elle ou entrave-t-elle cette quête?

Le titre de ce dossier est un clin d’œil au livre Will Happiness Find Me? de Peter Fischli et David Weiss.

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L’heureux paradoxe

Notes d’une recherche en cours par Francesco Garutti. Photographies de Jussi Puikkonen

Octobre 2018

Dans une critique du livre de William Davies Nervous States: How Feeling Took Over the World, la journaliste britannique Suzanne Moore commence en mentionnant l’essai « After the Fall » de John Lanchester, paru en juillet 2018 dans la London Review of Books, qui s’intéresse à la situation sociopolitique anxiogène que nous vivons actuellement. Comme le paraphrase Moore : « Pour comprendre quoi que ce soit à l’état du monde aujourd’hui, vous [devez] examiner ce qui a conduit au krach [financier] il y a dix ans et ses conséquences; pour y parvenir, nul besoin d’économistes, mais de sociologues1 ».


  1. Suzanne Moore, critique de Nervous States: How Feeling Took Over the World, de William Davies, The Guardian, 28 octobre 2018. 



Actuellement plus que jamais, on accorde beaucoup d’attention à l’économie comportementale, l’étude des facteurs psychologiques et émotionnels qui influencent les mouvements financiers et les décisions monétaires. Nous entrons dans une époque où les psychologues et les spécialistes des sciences sociales jouent un rôle de plus en plus central non seulement dans l’évaluation et la mesure de la relation entre qualité de vie et bien-être psychophysique, mais aussi dans le suivi des transformations de nos marchés économiques et immobiliers.

Des questions et problématiques qui touchent explicitement à la sphère émotionnelle, mais qui sont en apparence périphériques à l’aménagement de l’espace, forment maintenant les principes génératifs qui caractérisent le design dans l’ère nouvelle du bonheur national brut, ou BNB. Combien de temps est-ce que je passe en famille? Comment puis-je recenser et planifier le temps passé entre amis? Quelle est la signification réelle d’être un bon voisin? Quels espoirs ai-je pour mon avenir? Sur qui pourrai-je compter à la vieillesse? Combien de fois ai-je réellement été heureux dans une année? Quel rôle joue mon travail dans ma vie? Quel rôle joue ma maison dans ma vie?

Jussi Puikkonen, photographe. Vue sur Helsinki une nuit d’été, Finlande, 2015.

Janvier 2017

La commission Jo Cox sur la solitude est lancée au Royaume-Uni. Un an plus tard, la première ministre Theresa May travaille à mettre en place de nouvelles politiques centrées sur le bonheur et le bien-être, ajoutant la Solitude aux prérogatives de la ministre des Sports et de la Société civile, avec l’objectif de s’attaquer au défi générationnel de l’isolement1.

Février 2016

Le gouvernement des Émirats arabes unis nomme un ministre d’État chargé « d’harmoniser tous les plans, programmes et politiques gouvernementaux en vue d’évoluer vers une société plus heureuse2 ».


  1. « Minister for loneliness appointed to continue Jo Cox’s work », BBC News, 17 janvier 2018. 

  2. Portail officiel du gouvernement des États arabes unis, « Ministre d’État pour le bonheur et le bien-être ». 

Novembre 2015

Robert Waldinger, psychiatre, psychanalyste, prêtre zen et directeur du Harvard Study of Adult Development, donne une conférence au TEDxBeaconStreet à Brookline, au Massachusetts, intitulée « What makes a good life? Lessons from the longest study on happiness1 ».


  1. Robert Waldinger, « What makes a good life? Lessons from the longest study on happiness », Brookline, Massachusetts, 14 novembre 2015. 



Au cours de la dernière décennie, la définition du bonheur lui-même a subi une profonde transformation grâce aux avancées en matière de variabilité et d’étendue de la collecte de données. Le bonheur est observé quotidiennement à travers les nouvelles technologies de mesure intégrées à des contextes variés (dans nos lieux de travail, nos maisons et nos espaces publics) et également directement sur nos corps avec les appareils mobiles équipés de systèmes de suivi de l’humeur, d’analyses de sentiments, d’algorithmes, de reconnaissance de visage, ainsi que de sondages subliminaux de différentes natures1. C’est par l’afflux massif de questions intimes et personnelles, de projections affectives et de désirs secrets collectés par ces nouvelles technologies que nous sommes en mesure de comprendre l’individualisation des idées de bonheur.

Une nouvelle économie de la sérénité, caractérisée par des matériaux et des surfaces pour le sommeil, des systèmes numériques pour contrôler la maison, des systèmes de sécurité urbaine qui oscillent entre pénombre et éclairage durable, des plans pour utiliser la nature depuis les contrées sauvages jusqu’aux villes, prend forme dans le contexte de ces campagnes politiques et marketing qui changent l’image de la notion individualiste équivoque de ce qu’est l’essence du bonheur.


  1. William Davies, The Happiness Industry: How the Government and Big Business Sold Us Well-Being, Londres Verso, 2015, 11. 

Octobre 2014

Création du WELL Building Standard pour la santé et le bien-être humains1 qui établit un système d’évaluation en matière d’architecture pour les maisons, lieux de travail et édifices publics selon des facteurs psychophysiques. WELL pousse le débat sur la conception responsable au-delà de la certification LEED, système de cotation mis en place en 2000 pour évaluer les bâtiments sur des critères de design énergétiques et environnementaux. Les deux certifications ont depuis étendu leur champ d’application au-delà du bâtiment. C’est également en 2014 que la Chine s’intéresse au bien-être à l’échelle du territoire, produisant un « indice de l’harmonie sociale en milieu rural » qui évalue le bonheur dans le monde paysan selon des indicateurs comme la démocratie, la justice, la stabilité, l’honnêteté, la vitalité et la « relation entre l’humain et la nature3 ».

2013 Dans le cadre de son Internet & American Life Project, le groupe de recherche Pew Research Center, un « fact tank » américain, mène la première enquête nationale sur l’autosuivi en matière de problèmes de santé. L’étude montre que soixante-neuf pour cent des adultes américains réalisent un autosuivi sur au moins un indicateur de santé, et que vingt et un pour cent de ces répondants se servent d’une forme ou d’une autre de technologie pour le faire3.


  1. The WELL Building Standard 

  2. Michael Bristow, « China measures rural happiness with “social harmony” index », BBC News, 13 mai 2014. 

  3. « Tracking for Health », Pew Research Center, 28 janvier 2013. 

Jussi Puikkonen, photographe. La fumée d’une cheminée de sauna recouvrant le chemin au lac, Finlande, 2017.

Jussi Puikkonen, photographe. Jaakko se baigne dans le lac Petäjärvi, Kylmälä, Finlande, 2017.

Mars 2012

Dirigé par John Helliwell, Richard Layard et Jeffrey Sachs, le premier Rapport mondial sur le bonheur propose d’intégrer les principes de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (concrétisés dans le Programme de développement durable à l’horizon 2030 ratifié en 2015) en mesurant les niveaux de bien-être et de bonheur dans 220 pays.



Ces indices du bonheur et classements urbains du bien-être se propagent rapidement. Alors que les bureaux nationaux de la statistique du monde entier collectent des données de recensement depuis très longtemps, la signification des données subjectives est montée en épingle dans les médias, poussant les pays à formuler leurs résultats selon ces nouveaux lexiques. La couverture médiatique des classements sur le bien-être transforme le bonheur en idéologie. Des études comme le Happy Planet Index, le Rapport mondial sur le bonheur et le Global Livability Index, publiés respectivement par la New Economics Foundation, le Réseau des solutions pour le développement durable des Nations Unies et l’Economist Intelligence Unit, deviennent des outils politiques capables d’influencer certains processus de prise de décision en matière de design. Les nouveaux manuels du bonheur sont conçus comme des protocoles pour l’évaluation et la redéfinition d’un vaste ensemble de questions, des principes de durabilité à la conception spatiale selon les critères de sécurité et d’une nouvelle approche du confort à une nouvelle compréhension de la relation entre travail et temps libre1.


  1. Selon Rem Koolhaas, le confort, la sécurité et la durabilité sont maintenant « les valeurs dominantes de notre culture ». Koolhaas, « My Thoughts On the Smart City », transcription, High Level Group Meeting sur Smart Cities, Bruxelles, 24 septembre 2014.  

Novembre 2011

Les Nations Unies reconnaissent les insuffisances du produit intérieur brut (PIB) comme mesure du bien-être. La recherche sur le bonheur est affinée, codifiée, cataloguée et étudiée à une échelle politique mondiale comme l’objectif essentiel et incontournable de tout être humain.

Novembre 2010

Le premier ministre David Cameron prononce un discours pour présenter son programme national de bien-être : « Aujourd’hui, le gouvernement demande au Bureau des statistiques nationales de concevoir une nouvelle façon de mesurer le bien-être en Grande-Bretagne. Et donc dès avril de l’an prochain, nous commencerons à mesurer nos progrès en tant que pays, non pas simplement sur la base de la croissance de notre économie, mais aussi en fonction de l’amélioration de nos vies; pas uniquement selon notre niveau de vie, mais aussi par rapport à notre qualité de vie1. » Un des acteurs principaux dans l’élaboration de ce mandat est Richard Layard, économiste du travail et directeur du programme Bien-être à la London School of Economics, à qui Tony Blair demande à la fin des années 1990 d’évaluer le fléau social de la misère, de la dépression et de la maladie mentale au Royaume-Uni et de proposer des moyens pour l’atténuer, mission dont le point culminant sera la publication de The Depression Report: A New Deal for Depression and Anxiety Disorders par le Centre for Economic Performance de la LSE.


  1. Premier ministre David Cameron, « PM speech on wellbeing », 25 novembre 2010. 



La prolifération de questions liées au bien-être subjectif (BES), l’obsession de détection des moindres sentiments et émotions et le besoin de quantifier le plus intime transforment la collecte des données sur le bonheur et leur instrumentalisation : d’un côté, ces données deviennent une machine révélatrice de nouveaux systèmes de valeur, un outil potentiel qui peut fournir une lecture individuelle de notre présent et, de l’autre, elles génèrent de nouveaux processus pour la construction d’un monde possible installé à la frontière entre une réalité générique et, comme le décrit André Spicer, « le culte du bonheur obligatoire1 ».


  1. André Spicer, « The cult of compulsory happiness is ruining our workplaces », The Guardian, 12 décembre 2016. 

Janvier 2009

Début des travaux menant à la création de l’Indice canadien du mieux-être – Mesurer ce qui compte. Structuré sur le modèle britannique, il est conçu pour composer « un indice unidimensionnel susceptible de représenter raisonnablement la construction multidimensionnelle du mieux-être humain1 ».


  1. A.C. Michalos et coll., The Canadian Index of Wellbeing, Technical Report 1.0, Waterloo, CA : Canadian Index of Wellbeing and University of Waterloo, octobre 2011, p. iii. 

Février 2008

Nicolas Sarkozy crée la Commission sur la mesure des performances économiques et du progrès social, dirigée par les économistes Joseph E. Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi pour identifier les limites des données du PIB comme mesure unique du bien-être d’une nation. Le rapport final, soumis en septembre 2009, est par la suite publié comme livre, sous le titre Mismeasuring Our Lives, Why GDP Doesn’t Add Up, en avril 2010.



Le rapport de la Commission est révolutionnaire, suggérant que les outils traditionnels de mesure des progrès sociaux et économiques d’un pays sont incorrects et illogiques : « Quand les problèmes de mondialisation et de durabilité de l’environnement et des ressources sont combinés, les paramètres du PIB peuvent s’avérer particulièrement trompeurs1 ». La fausse perception d’une codépendance entre richesse et bien-être est la distinction centrale dans la tentative de décrire et d’évaluer nos vies d’une façon différente. Les graphiques montrant un corollaire apparent entre bonheur et revenu dans les pays industrialisés comme les États-Unis, l’Angleterre et le Japon au cours des cinquante dernières années sont en fait la preuve évidente que le bien-être ne croît pas en fonction de l’augmentation constante de la richesse. Mis-Measuring Our Lives est reconnu pour marquer un tournant important dans l’émergence de ce qui va bientôt être la notion de programme du bonheur.

Le bien-être, qui voit le jour comme outil politique en réaction à la récession post-2008 et pour redéfinir la notion de qualité de vie, se transforme en quelques années à peine en une branche des sciences sociales aux limites plus étendues et fluides de la discipline. Sur la mince démarcation entre fétichisme et obsession, possibilités et ressources, les sentiments quantifiés et les guides holistiques sur le bien-être constituent aujourd’hui l’un des domaines de recherche les plus intéressants et révélateurs pour la compréhension des transformations du présent.


  1. Joseph E. Stiglitz, Amartya Sen et Jean-Paul Fitoussi, Mis-Measuring Our Lives: Why GDP Does’t Add Up, New York, The New Press, 2010, p. xxv.  

Jussi Puikkonen, photographe. Le sauna d’une maison d’été familiale dans la région Lakeland, Finlande, 2015.

1972

Le roi du Bhoutan, Jigme Dorji Wangchuck, évoque le bonheur dans la Commission de planification du Bhoutan comme étant le principe central sur lequel fonder une nouvelle approche de la planification nationale. En 1974, l’économiste américain Richard Easterlin explore plus en profondeur l’idée de bonheur dans son étude « Does Economic Growth Improve the Human Lot? Some Empirical Evidence1 ». Utilisé pour la première fois comme une référence pour évaluer la qualité de vie, le bonheur devient central dans la politique mondiale à l’aube de la plus récente crise économique en 2008.


  1. Richard Easterlin, « Does Economic Growth Improve the Human Lot? Some Empirical Evidence », dans Nations and Households in Economic Growth, ed. Paul A. David et Melvin W. Reder, New York, Academic Press, 1974, p. 89-125. 



Dans ce moment historique, alors, il est intéressant d’explorer et de décortiquer le projet de bonheur, précisément parce qu’il se fonde sur de nouveaux paramètres de prétendue mesure et sur une notion de topographie construite en tant réel, la rétroaction numérique : un paysage de données qui trace et tisse ensemble sphère publique et ce qu’il y a de plus personnel et privé; une géographie de renseignements qui discerne et conçoit, mais aussi brouille, la distinction entre nécessité et plaisir et partant, occulte l’idée d’égalité sociale.

Dans cette dernière décennie de programme du bonheur, on va vivre une véritable envolée émotionnelle . Le marché aujourd’hui se nourrit des relations affectives et s’oriente de plus en plus vers des processus d’« émotionalisation ». C’est rapide, souple et gratuit . Les données collectées dans les recoins les plus secrets de nos téléphones s’achètent et se vendent dans le marché d’aujourd’hui. En suivant les âmes et échangeant les pensées, plutôt que des chiffres et des objets, le marché étudie des individus plutôt que des masses. Il est instable et volatil et évolue toujours des niveaux micro à macro. Actuellement, nous sommes dans une période où c’est la capacité à repérer les sentiments qui mène la dynamique de régulation de l’économie néolibérale : le marché rassemble les données de notre inconscient numérique (entre bonheur et tristesse, joie et mélancolie) à des fins de transformation de l’espace dans lequel nous vivons.

Et maintenant, à une époque où le monde numérique promet « de nouvelles aventures dans des espaces conceptuels et mentaux », la discipline de l’architecture semble de plus en plus centrer son attention sur « les expériences physiques et matérielles et les diverses émotions générées ou proposées par ces expériences absentes du cyberespace ». C’est comme si le véritable projet d’espace aujourd’hui (politique, vecteur de sens et de visions) était forcément d’ordre privé et émotionnel. Et peut-être est-ce aussi l’exact contraire.


  1. Byung-Chul Han, Psycho-Politics Neoliberalism and New Technologies of Power, Londres, Verso, 2017, p. 47. 

  2. André Gorz, The Immaterial: Knowledge, Value and Capital, Londres, Seagull Books, 2010, cité dans Han, Psycho-Politics

  3. Rem Koolhaas en conversation avec Ayr et Hans Ulrich Obrist, catalogue de la Biennale de Berlin 2016, Berlin, KW Institute of Contemporary Art, 2016, p. 216. 

Francesco Garutti est commissaire de notre exposition à venir Nos jours heureux : Architecture et bien-être à l’ère du capitalisme émotionnel

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