Réinitialiser le social

Que ce soit ou non immédiatement apparent, l’environnement bâti et l’architecture incarnent et sous-tendent un ensemble de valeurs – un ensemble de valeurs qui reflète celles qui sont portées par la société . Si l’architecture et la société changent et évoluent, elles ne se transforment pas au même rythme, faisant en sorte que la vie contemporaine ne correspond souvent pas aux espaces qu’elle occupe. Ce dossier s’intéresse à ce défaut d’alignement comme source d’intervention potentielle et aux manières par lesquelles l’écart entre l’architecture et la société peut être réduit, ou même comblé.

Ce dossier web s’inscrit dans le cadre de Ressaisir la vie, la recherche menée sur une année par le CCA.

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La vie à l’ère du précariat phymérique : Quelques termes nouvellement inventés comme introduction aux réalités contemporaines

Texte de Isaac Harrisson, Grace Mortlock, Lindsay Mulligan et David Neustein, Other Architects. Illustrations d’Isaac Harrisson

Qu’auriez-vous envie de manger ce soir? Vous avez faim, il se fait tard, le frigo est vide et l’énergie vous manque pour faire les courses et cuisiner. Qu’à cela ne tienne. La rue en bas fourmille de livreurs sur des vélos électriques, prêts à aller chercher et vous apporter, sur un simple clic, le repas de votre choix pour un modeste supplément. L’éventail de possibilités qui s’offrent à vous est énorme. Vous filtrez selon la popularité, puis le coût. Les images qui apparaissent vous donnent une idée immédiate de la qualité du restaurant et des plats. L’éclairage DEL chaleureux vous indique que le propriétaire accorde de l’importance à l’ambiance. La vaisselle en céramique dénote une attention portée aux ingrédients et à la présentation. Quelques éléments d’écriture étrangère et d’art décoratif assoient une certaine crédibilité culturelle.

Collectivement, ces signes et symboles constituent l’AirSpace de chaque restaurant. Le terme, qui peut renvoyer à une notion d’espace holistique, a été inventé par Kyle Chayka en 2016 pour décrire un phénomène qui prospère sur les plateformes de médias sociaux et prolifère par une répétition sans fin. Il existe partout où vous allez, que ce soit physiquement ou virtuellement, envahissant cafés et bars, bureaux de création et appartements locatifs de Melbourne à Montréal en passant par Manille. L’AirSpace consiste en un décor qui se décline autant dans l’espace physique que dans les limites d’un carré de cinq centimètres sur Instagram. Vous connaissez déjà sans doute certaines de ses composantes emblématiques : ampoules Edison et chaises Eames, lattes de bois et briques apparentes, carrelage métro blanc, feuilles de Monstera et affiches anciennes. D‘un seul coup d’œil, l’AirSpace est la promesse du connu et du confortable avant même l’expérience vécue.

Vous avez fait votre choix et avez passé votre commande. Mais si l’AirSpace a guidé votre sélection – vous rassurant quant à la salubrité, la convivialité et la popularité du fournisseur élu –, sachez qu’aucun véritable restaurant ne sera partie prenante dans la transaction de ce soir. L’application de livraison transmet votre commande à une cuisine fantôme, qui prépare votre commande depuis une installation satellite située dans un parc industriel à proximité. Le terme « cuisine fantôme », utilisé pour la première fois en 2015 dans un article de NBC New York, est également connu sous le nom de restaurant virtuel ou dark kitchen, de restaurants uniquement ouverts pour la livraison, de cuisines de l’ombre, de cuisines d’économat, ou de cuisines nuagiques. Alors que la plupart des restaurants fleurissent dans des endroits très fréquentés par les piétons, les restaurants virtuels occupent les espaces vides sur la carte. Ils naissent partout où le loyer est bon marché, où il y a des secteurs résidentiels à proximité et où la concurrence alimentaire est faible. De tels espaces sont souvent repérés, créés et exploités par la société de livraison et loués au restaurateur. Il n’y a ni adresse indiquée, ni heures d’ouverture, ni entrée principale, ni comptoir de vente. Le restaurant virtuel existe seulement pour les besoins du secteur de la livraison, et est donc à peu près invisible pour le public. Votre repas est préparé par le personnel de cuisine et placé dans une remorque aménagée anonyme, puis confié directement aux soins du livreur. Des milliers de commandes semblables sont traitées chaque soir et honorées par des restaurants virtuels disséminés à travers la ville. Quand votre boîte arrive dans les délais prévus, son contenu encore chaud et appétissant, vous vous promettez mentalement d’ajouter ce « restaurant » à votre liste des endroits à visiter.

Isaac Harrisson, Intérieure cottagecore avec dumbphone, dessin sur iPad, 2021 © Other Architects

L’AirSpace et les restaurants virtuels sont les deux faces d’une même réalité contemporaine : un état précaire dans lequel les choses sont immanquablement définies par leur apparence et sont rarement ce qu’elles semblent être. Le terme phymérique est un terme marketing récent désignant des campagnes qui couvrent des environnements connectés et déconnectés, mais il peut également s’appliquer à une génération émergente qui ne fait aucune distinction pratique et réfléchie entre les domaines physique et virtuel. Être phymérique c’est avoir la même aisance à sociabiliser par le truchement d’un avatar de jeu vidéo ou en personne, à étudier sur un campus ou à distance, à regarder des sports dans un stade ou des sports électroniques pour se divertir et à payer en argent comptant ou en cryptomonnaie. Vous êtes peut-être déjà phymérique sans vraiment le savoir. Le précariat est un mot-valise formé des termes précarité et prolétariat. Il est utilisé par les sociologues et les économistes pour décrire toute une couche sociale de travailleurs et travailleuses à la demande, de stagiaires, d’aides, de concierges et de personnel occasionnel, une classe ouvrière précaire prise sans le vouloir dans une spirale de contrats à temps partiel, à court terme et sans horaire défini. Ce nouveau sous-groupe social, sans cesse en expansion, existe en raison de nombreux facteurs étroitement liés, comme la montée de la soi-disante économie du partage, l’hyper-monétisation de l’immobilier urbain et la déréglementation du marché du travail. Entrer dans le précariat signifie vivre dans un cycle sans fin et éreintant : vous accumulez les dettes pour payer le loyer, louez pour être proche du travail et travaillez pour payer les dettes. Pour de nombreuses personnes, en particulier les jeunes, il y a de moins en moins de possibilités d’y échapper.

Le précariat phymérique est l’endroit où l’expérientiel et l’existentiel coïncident. L’espace phymérique paraît offrir une échappatoire à l’inexorable réalité de la précarité, ne soit-elle que temporaire. Ces mêmes plateformes médiatiques et de communication qui exploitent des hordes de travailleurs non-salariés, achètent et vendent nos renseignements personnels, vantent des produits et asservissent l’attention, peuvent aussi fournir un refuge éphémère à des communautés de personnes partageant les mêmes idées ou permettre l’émergence de manifestations spontanées de solidarité. Mais avant de pouvoir exercer votre agentivité politique, vous devez d’abord accepter les conditions générales d’utilisation. En fait, que vous travailliez ou que vous vous détendiez, que vous soyez réveillés ou endormis, impossible désormais d’échapper à votre empreinte numérique. Elle est toujours là, comme votre ombre, elle vous suit dans la rue. Cette sensation douloureuse lancinante quand vous ne pouvez accéder à Internet? Quand vous avez oublié votre mot de passe et vous retrouvez dans l’incapacité d’entrer dans votre compte? Quand votre batterie est à plat ou que vous avez oublié votre appareil mobile à la maison? Bienvenue dans la nomophobie ou mobidépendance. Le terme anglais Nomophobia (no mobile phobia) a été inventé lors d’une étude sur l’utilisation des téléphones mobiles commandée par le service des postez britanniques en 2008. Contraction de mobile et dépendance, la mobidépendance est cette poussée d’anxiété et de stress trop bien connue qui vous submerge lorsque vous vous retrouvez temporairement déconnectés de votre réseau. Ne pas avoir son téléphone cellulaire à portée de main, c’est se sentir vulnérable et diminué. Vous fouillez vos poches compulsivement, comme si un membre fantôme vous démangeait.

Certaines personnes sont tellement affectées par la mobidépendance que jamais elles ne se déconnectent, n’éteignent leur appareil, ne réduisent leur utilisation ou ne s’en libèrent. Une industrie en plein essor est apparue pour apaiser cette peur du débranchement. Des instavidéastes professionnels sur Twitch et TikTok se prêtent au jeu de l’accès permanent, à toute heure du jour ou de la nuit. Ils sont là à votre réveil et quand vous vous couchez, et si vous le souhaitez, vous pouvez les regarder dormir. Enregistré par des caméras et microphones qui ne laissent rien échapper du moindre étirement ou ronflement nocturne, le streamer, ou instavidéaste, du sommeil propose une forme spécialisée de performance. Avec chaque nouvel abonné, le réveille-matin numérique sonne un peu plus tard, ce qui gratifie l’instavidéaste du sommeil de quelques instants supplémentaires au pays des songes. Vous pouvez voir par vous-mêmes qu’il ne s’agit pas de « téléréalité ». L’enregistrement est réel, en direct et sans montage. L’apparence sans compromis de l’instavidéaste est un élément de base, tout comme l’aspect d’intimité quotidienne du décor. Dans l’environnement phymérique où le regard est tout, votre allure est votre passeport. Vous vous servez de la reconnaissance faciale pour déverrouiller votre téléphone, vérifier vos comptes et autoriser des paiements. Votre visage est suivi à la trace par les caméras de surveillance, capté sur les applis de rencontre et analysé par votre entourage ou encore par les agences de recrutement.

Isaac Harrisson, Le sleep-streaming combat la nomophobie, dessin sur iPad, 2021 © Other Architects

Mais comment s’assurer qu’il s’agit bien de vous? Généré par l’intelligence artificielle, l’hypertrucage est une forme convaincante d’illusion capable de cloner l’apparence, la voix et les expressions du visage de n’importe quel sujet. Par votre exposition dans la vie de tous les jours à la télévision et au cinéma, à l’immobilier et à l’architecture, vous êtes déjà bien familiarisés avec les visualisations numériques qui semblent indissociables de la réalité. Jusqu’à récemment, pourtant, la technologie ne permettait pas de reproduire de manière probante d’autres humains. Aujourd’hui, des logiciels évolués de reconnaissance des formes, entraînés sur des enregistrements réels, peuvent être utilisés pour transférer sans difficulté les traits d’une personne à une autre. Les hypertrucages ont servi à réaliser des vidéos amusantes et d’inoffensifs canulars, mais également à discréditer des politiciens, falsifier des preuves, frauder, faire du chantage et extorquer. Actuellement, ils sont couramment employés pour créer des vidéos pornographiques trafiquées avec des sosies de célébrités. Ils pourraient ne pas tarder à poser une menace plus large à l’identité et à l’authentification. Dans un avenir proche, la seule parade contre des hypertrucages toujours plus sophistiqués serait peut-être une forme encore plus avancée d’intelligence artificielle capable de démêler l’artificiel du réel.

En préfigurant l’interchangeabilité et la transposabilité de l’identité humaine, l’hypertrucage se situe à un extrême du précariat phymérique. À l’autre extrême se trouve le remplacement du capital humain par des machines. Les travailleurs sans col sont des agents informatisés qui assurent des tâches automatisées comme le tri des colis, le filtrage des requêtes, le dépistage des tumeurs et le balayage des produits d’épicerie. D’un côté, les travailleurs sans col sont la promesse d’une libération de la monotonie des tâches répétitives, nous laissant le loisir d’être « plus humains ». De l’autre, ces emplois rébarbatifs sont peut-être votre seul moyen de subsistance. Il reste que, de toute façon, que l’on parle de travail en chair et en os ou robotisé, l’anxiété entourant l’essor de l’ouvrier-machine nous distrait de la réalité de la classe laborieuse du précariat, programmée et surveillée par son homologue sans col, celle qui s’affaire à récupérer les colis, répondre aux courriels et aller chercher les plats à emporter sur commande.

Le téléphone idiot est un appareil de base qui ne comprend ni caméra, ni navigateurs Web, ni applis, ni jeux. Autrement dit, il est tout bonnement un téléphone. Peut-être vous procurerez-vous un téléphone idiot dans l’espoir de soigner votre mobidépendance. Vous y verrez le symbole d’un statut rétro, preuve que vous n’êtes pas complètement englués dans l’univers phymérique. Posséder un téléphone idiot indique que vous appartenez à la catégorie des consommateurs hautement éduqués et conscientisés, capables d’un désengagement salutaire de l’économie de l’attention. Mais comme le grand-bi l’est au vélo électrique, le téléphone idiot occupe un créneau tellement restreint qu’il est insignifiant. De plus, certains de ces appareils, que l’on appelle par ailleurs téléphones polyvalents, ont plus de fonctionnalités intégrées que d’autres. Le Punkt MP02, par exemple, est un téléphone minimaliste noir aux touches tactiles avec un petit écran monochrome. On peut s’en servir comme point d’accès à Internet, mais il ne propose pas directement de portail. Si le Nokia 2720 Flip a des allures d’un téléphone à clapet du début des années 2000, son anachronisme apparent cache des fonctions comme une caméra vidéo, WhatsApp et Google Maps. La chose sans doute la plus intéressante à propos de ces différents téléphones polyvalents est ce qu’ils nous disent sur la technologie du téléphone intelligent, lequel à ce stade ne devrait objectivement pas être qualifié de téléphone. Le téléphone intelligent concentre les espaces et activités qui, jusqu’à récemment, se déclinaient en bureaux et machines à écrire, appareils photo et catalogues, radios et télévisions, boussoles et cartes, portefeuilles et rolodex. En l’absence de ces objets physiques, nos intérieurs ont été dépouillés pour n’être à peine plus qu’un ensemble de meubles d’appoint, de luminaires et de murs. Mais ces murs n’encadrent ni ne délimitent plus notre notion de lieu. L’écran du téléphone intelligent nous transporte partout à travers le monde, tout en faisant disparaître ce même monde dans un écran.

Isaac Harrisson, Dîner de livraison de dark kitchen avec deepfake, dessin sur iPad, 2021 © Other Architects

À l’instar du téléphone idiot, la champêtrostalgie (de son nom original anglais cottagecore) est une forme d’expression de soi motivée par la nostalgie d’un mode de vie révolu. C’est l’une des nombreuses sous-cultures récemment baptisées et popularisées par Tumblr et TikTok, qui représente un style de vie que l’on définira comme tangible, sain, artisanal et au charme suranné. Les activités champêtrostalgiques vont de la fabrication de son pain à la culture potagère en passant par la couture, le tissage et d’autres types de fabrication à la main. L’esthétique pastorale et la nature idéalisée que ce mouvement évoque est aux antipodes de l’urbanité de la plupart de ses adeptes. Plus séduisante que jamais en ces temps anxiogènes et marqués par la pandémie, la champêtrostalgie est comme le chant d’une sirène promettant sécurité et autosuffisance dans le cadre d’une existence rurale semi-isolée. Le téléphone idiot et la champêtrostalgie sont deux formes symboliques de défiance envers les esthétiques et expériences qui caractérisent la vie dans le précariat phymérique. Bien qu’elle soit sincère, cette résistance est de pure forme. Comme les millions d’images dans Airbnb de poutres rustiques, de jardinières suspendues, de baignoires sur pieds et de guirlandes lumineuses en attestent, la champêtrostalgie a déjà été récupérée par l’AirSpace.

Chaque jour, vos interactions avec le monde qui vous entoure sont de plus en plus arbitrées par les écrans, les plateformes et les algorithmes. Le précariat phymérique peut générer de nouvelles formes d’architecture, mais il pourrait aussi indiquer un point de rupture définitif entre les technologies de l’information et cette dernière. Petits, portatifs, facilement remplacés, les appareils dont vous vous servez pour travailler, vous divertir et communiquer sont dans une large mesure indépendants de toute configuration spatiale, alors même que les vastes réseaux qui appuient et connectent ces appareils surpassent toute dimension architecturale. Entre l’appareil et le réseau, toutefois, existe une main-d’œuvre précaire et toujours plus nombreuse, tentant désespérément de suivre le rythme des commandes cliquées de l’économie en ligne. Vivre immergé dans cette réalité contemporaine ou la côtoyer de près, c’est admettre l’évidence d’un fossé grandissant entre apparence et réalité, cause et effet, produit et origine. Apprendrez-vous à composer avec les hypertrucages et les cuisines fantômes? Ferez-vous vôtres les tropes et contradictions de l’AirSpace et de la champêtrostalgie? Ou surmonterez-vous votre mobidépendance pour vous mettre entièrement hors réseau? Que voilà donc une profonde réflexion en perspective, que vous n’avez probablement pas intérêt à différer! Les quarts de travail du fuseau-horaire international commencent juste avant l’aube et le rendement de l’équipe est sous stricte surveillance. Vous demandez à votre assistant virtuel de vous réveiller dans quelques heures, activez une liste de lecture apaisante et accueillez chaleureusement vos premiers abonnés à arriver. C’est finalement le moment de mettre fin à la session, et de vous connecter. La caméra et le microphone à côté de votre lit veilleront sur votre sommeil.

Isaac Harrisson, La vie quotidienne dans le précariat phygital, dessin sur iPad, 2021 © Other Architects

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