Outils d’aujourd’hui propose une semaine de séminaires, d’ateliers et d’événements publics dans lesquels des chercheurs sont invités à partager leurs méthodes avec les participants de notre Programme pour les doctorants.

Cet automne, le groupe sera en conversation avec la constitution relationnelle complexe des environnements que l’architecture contemporaine construit et habite, qui est souvent prise pour acquis ou mise de côté.

Tandis que les anthropologues continuent de maintenir et questionner leurs relations avec les terrains de recherche positionnés, les chercheurs de l’environnement bâti se tournent de plus en plus vers les politiques matérielles des villes contemporaines, des géographies éloignées et du large spectre des espaces habités entre elles, pour considérer notre conjoncture planétaire actuelle comme une réalité amovible qui nécessite certaines pratiques de documentation et d’analyse. Le concept du « terrain » maintient un statut controversé à travers de nombreuses disciplines, surtout lorsqu’il est question du nivellement et de l’abstraction du savoir local et de ceux qui le possèdent comme objets projetés de recherche. La tri-dimensionnalité de l’architecture a souvent privilégié et confiné le « terrain » à l’échelle du bâtiment, du quartier ou de la ville. Ces sites vont au-delà de la catégorisation facile, particulièrement quand ils sont situés dans des géographies éloignées, souvent dans les pays du Sud, ou même, dans les conditions générées par la pandémie internationale, quand ils sont définis par la proximité et le statique.

Du 2 au 6 novembre, nous invitons le public à se joindre à nos conversations avec des chercheurs qui se questionneront sur où se situe le terrain et quel type de travail peut être accompli à l’intérieur de celui-ci, et qui généreront des réflexions sur la façon dont il est constitué comme moyen de parler des sites importants qui le constituent dans le cadre d’une culture architecturale planétaire définie par l’urgence environnementale et sociale.