Querido Amancio, organisée à l’occasion de notre nouveau fonds Amancio Williams, a donné lieu à une lecture publique de lettres personnelles, au cours de laquelle les participants - Emilio Ambasz, Florencia Álvarez, Giovanna Borasi, Fernando Diez, Kenneth Frampton, Mario Gandelsonas, Juan Herreros, Martin Huberman, Cayetana Mercé, Inés Moisset, Ciro Najle, Ana Rascovsky, Claudio Vekstein et Claudio Williams - ont commenté l’héritage d’Amancio Williams.

Claudio Vekstein a fait part de ce qui suit :


Cher M. Amancio (ou l’architecte),

Quand le vendredi 13 octobre 1989, nous nous sommes dit au revoir dans le salon du studio de la rue Talcahuano, quelque chose était différent, malgré le rituel de chaque vendredi : un thé entre nous dans la bibliothèque soignée, la musique d’Alberto Williams interprétée par Lía Cimaglia Espinosa, quelques conversations sur des thèmes qui habitaient toujours l’étude, rarement banales ou circonstancielles, les grandes questions qui provoquaient des réponses conséquentes, à l’échelle du défi. Mais ce soir-là, vous m’avez retenu pour un long moment, vous m’avez honoré de compliments sur le travail que nous venions de faire en préparation du grand recueil des œuvres complètes, et plus surprenant encore, vous m’avez demandé de ne jamais abandonner la grande mission laborieuse de l’architecture et la carrière que j’entreprenais en son sein, d’être conscient de sa valeur et de celle de l’œuvre significative que nous étions en train de poursuivre avec les archives : trier les dossiers , les classer, les mettre en relation, les publier, promouvoir les archives, les diffuser, leur donner vie… Ce n’était assurément pas une mission pour demain; mais pour la postérité, l’humanité, Sr. Claudio, ainsi que vous m’appeliez.

Seule ma compagne à l’époque, Alina Gandini, fille du grand compositeur de musique contemporaine Gerardo Gandini, a entendu ma narration de cette soirée et mes pensées sur ce moment intime et singulier… Ces jours-là, nous travaillions pour que sa mentore, l’extraordinaire pianiste Susana Kasakoff, interprète une fois de plus la Sonate pour piano Nº 2, Concord, Mass., 1840-60 du compositeur nord-américain Charles Ives, également appelée la « Sonate Concord » de 1915, dont les mouvements incarnent des personnages associés au « transcendantalisme » philosophique. Cette œuvre immense vous éblouissait et vous aimiez vous délecter de l’entièreté de sa durée de 45 minutes. Susana l’avait interprétée de façon unique dans les années précédentes : Fundación San Telmo, Asociación Nueva Música, Teatro San Martín, Auditorio de Belgrano, Centro Cultural Recoleta, Instituto Goethe, Salón Dorado del Teatro Colón. Mais aucune occasion ne semblait aussi bonne qu’une rencontre intime un vendredi autour du piano d’Alberto Williams.

À 24 ans, je terminais à l’époque mes études supérieures à l’Université de Buenos Aires et je m’étais rapproché de vous quelques années auparavant pour vous interviewer dans le cadre de ma thèse de théorie esthétique proposée sur votre œuvre dans le cours du prof. Alberto Delorenzini, que j’avais intitulée « Amancio Williams - Un récit : La raison dans la nuit de l’ignorance ». Alberto m’avait présenté Pablo, un de vos fils et j’ai obtenu ainsi mon premier dialogue avec vous dans la maison de Belgrano. Ce jour-là, j’ai compris l’ampleur de votre tâche, et la vastitude de chacune de vos questions… ou de vos dessins, en interprétant pleinement votre mission San Martínéenne dans la présentation de vos travaux et qui menait au verdict fondamental : l’architecture sera exemplaire et sublime ou elle ne sera pas.

Le samedi 14 à la suite de notre rencontre prolongée à la bibliothèque, j’ai reçu un appel qui m’a confirmé que ce vendredi-là avait été une journée définitivement spéciale, et que je devais m’attaquer sur-le-champ à la mission dont nous avions parlé… Votre héritage amorçait son long cours. Avec votre famille, en particulier vos enfants Claudio, Pablo et Florencia Williams, qui me firent sentir comme un des leurs, nous nous sommes attelés à la mission, qui a reçu ces jours-ci avec le CCA une impulsion plus forte que jamais. Le soir même, j’ai écrit dans un premier élan, sur demande du critique musical Federico Monjeau, un article commémoratif pour le quotidien Página/12 un journal de Buenos Aires, que j’ai intitulé « La question sans réponse », en référence à l’autre œuvre de Charles Ives (The Unanswered Question, 1906) dont nous avons entendu ensemble un enregistrement ces jours-là.

C’est le même Ives qui décrit l’œuvre comme un « paysage cosmique » où les cordes représentent « le Silence des druides, qui ne savent, ne voient et n’entendent rien ». La trompette lance ensuite « l’Éternelle Question de l’Existence » et les vents cherchent « la Réponse Invisible », mais ils abandonnent, frustrés, « La Question » aux « Silences » et leur « Solitude tranquille ». On croit qu’il existe des paroles reliées à l’œuvre musicale, assemblées par le compositeur à partir de fragments d’œuvres d’autres auteurs comme Tertullien, Léon Tolstoï, Lénine, Rudyard Kipling, qui dit à la fin :

How often have I said to you that when you

have eliminated the impossible,

whatever remains, however improbable,

must be the truth?

Combien de fois vous ai-je répété

que lorsqu’on a éliminé l’impossible,

ce qui reste, si improbable soit-il,

est nécessairement la vérité.

(Sir Arthur Conan Doyle, Le Signe des quatre, 1890)

Le compositeur, pianiste et chef d’orchestre Leonard Bernstein a décrit la façon dont les cordes jouent des triades tonales en opposition à la phrase atonale de la trompette. À la fin, quand la trompette formule sa demande pour la dernière fois, les cordes « s’étirant discrètement en une triade pure de sol majeur pour l’éternité » (Bernstein 1976).

Une nouvelle version de ce texte, fruit d’une écriture confuse, quasi automatique, m’a été demandée pour l’adapter aux médias quotidiens de masse, d’où la version publiée, mais la première version continue à être ma préférée.

Cher M. Amancio, voici le texte désordonné, en écriture automatique que je sauve aujourd’hui de celui écrit le samedi 14 octobre:

LA QUESTION SANS RÉPONSE
Amancio Williams, architecte et urbaniste. Né en 1913 à Buenos Aires. A succombé samedi à un arrêt cardiaque.

D’ici nous voyons Amancio Williams lire, se lire, et s’entendant lire en proie à son tourbillon il se jette dans le vortex nous dit « Bien qu’il soit un grand poète et un prophète, il est probablement plus grand comme envahisseur de l’inconnu » fanatique un véritable roi cette pierre l’impressionne il n’a pas besoin d’aide.

Il nous place maintenant face à son œuvre vêtu de l’homme comme le jour comme on les voit plutôt étranges et fragiles puissants comme des incendies artificiels transitoires fugaces seul un désir du possible trait qui brille un instant passe et personne ne me croit quelqu’un a la certitude d’enfoncer des clous avec le marteau des microscopes.

Il craint de ne pas pouvoir nommer ce qui n’existe pas il se laisse envelopper des lumières qui s’allument et s’éteignent signaux clignotants le parc ne se comprend pas édifices suspendus aéroports submergés logement spatiaux sur le Steinway d’Alberto son père dans la pampa dans la ville son dernier écrit ses enfants ses petits-enfants, le globe gonflé avec une petite bonbonne d’hélium comprimé diffus dans la nation rayon conique pas cylindrique parfait cristaux fumés monument laser au colon et la municipalité de la ville de Buenos Aires.

Puis « Nous le voyons arrêté au sommet, (…) projetant ce qu’il découvre là-bas – maintenant, les éclairs que nous devons empoigner, si nous pouvons, et que nous traduisons » suit l’objet manifestation du non- sensoriel maison pont enjambant le ruisseau ce n’est pas pareil un pont jusqu’à votre maison prolongement de la volonté sur l’espace les rives ne se font pas face mais sont séparées unir ce qui est brisé le bonheur architecture et nature quelle folie qu’une solution provisoire de continuité à l’attente d’une dissolution ne soit pas en vain.

La nature morte n’est pas un cadavre stupéfait elle est irradiation figuration de ce qui constitue la substance se contamine de ce qui fuit il désire le rattraper si chaque partie atteint ce qu’elle peut l’acoustique qui est le premier pas le plus subtil le plus malléable unit l’abstrait et le concret dans une salle c’est incroyable spectacles plastiques sons dans l’espace comme ils seront dans l’antarctique parce que le sol est gelé tranquille mais libre une ville linéaire avançant comme le vent jusqu’à qui sait où l’humanité et le délire atomique nous dit s’il ne s’arrête pas.

La forme ne sait pas plus que ce qu’elle exprime dans la gorge du taureau de nouvelles découvertes de nouvelles voûtes pelure maintenant une croix dans le fleuve allégories inintelligibles signes de vie fragments de langages inconnus et une autre fois il nous surprend en train de marteler avec des utopies concrètes de vieux amis le corbusier mies des clins d’œil sautant la clôture franchissent le miroir chevauchent dingues jusqu’à des espaces azurs une autre justice s’arrête avec la nature.

Par la suite il s’élève l’esprit esthétique au-dessus de ce qui existe ne capitule pas devant la pression de la dimension des fantômes du réel quand il propose la solution de l’insoluble c’est une énigme je crois mais il manque la clef il n’atteint pas le plus aimé écoutez M. Claudio ives aussi tait la dernière réponse.

« (…) maintenant plaçant calmement, tendrement même, dans nos mains des choses que nous pourrions voir sans effort – si nous ne les voyons pas, tant pis pour nous. »1

Une nouvelle adaptation de cette écriture confuse et automatique m’a été demandée pour le journal grand public et quotidien, mais cette première version est toujours ma préférée. C’est la publication périodique qui a suivi quelques jours plus tard :

LA QUESTION SANS RÉPONSE
Est décédé le 14 de ce mois-ci à 76 ans le stupéfiant architecte et urbaniste Amancio Williams; explorateur infatigable, il a travaillé avec Le Corbusier et Walter Gropius entre autres. La force éruptive de ses œuvres le propulsa dans la dimension du très lointain et de l’inapproximable : une telle panique générée a possiblement exprimé autant sa négation virtuelle comme réalisateur, que le triomphe plus vaste des matériaux artistiques et l’authenticité dans ses œuvres.

Moderne et modéré, voilà une contradiction. C’est ainsi que l’a compris Amancio Williams, qui a représenté en Argentine l’expression la plus radicalisée de la discipline esthético-architecturale. Ses projets et ses œuvres ont été le théâtre de tentatives forcées pour dépasser, à l’intérieur des limites du langage architectural, les frontières catégorielles qui ont défini historiquement l’architecture comme art.

L’architecte n’étant pas satisfait par la simple recherche de l’adéquation et l’extériorité du contenu, ses œuvres ont dépassé leur finalité immédiate (fonctionnelle) et ont réalisé un énorme effort esthétique pour devenir les lieux où se manifestent des contenus historiquement interdits à l’architecture. Sa salle pour les Spectacles Plastiques et les Sons dans l’Espace (1942-53) interpose ainsi, entre l’intelligible et le monde, la naturalité de la vibration acoustique qui est le premier pas, le plus subtil, le plus malléable, capable d’unir l’abstrait et le concret; la surface de réflexion idéale qui distribue le son proportionnellement à la distance entre foyer et spectateur.

La Maison sur le ruisseau (Casa sobre el Arroyo) à Mar del Plata, sa première œuvre bâtie (1943-45), représente par sa structure tridimensionnelle le prolongement réel de la volonté dans l’espace : les rives ne se feront pas seulement face, elles seront séparées. Il en résulte une allégorie corrective, image d’une réconciliation constamment rompue entre architecture et nature : lien provisoire en attente de dissolution. Une telle nature morte n’aura été pour Williams qu’espace d’irradiation et de figuration qui constitue la substance : non pas comme pseudomorphose mais comme expression de sa propre négativité.

L’édifice à bureaux suspendu (Edificio Suspendido para Oficinas, 1946) non seulement défie la nature tectonique de l’œuvre architecturale dans son inévitabilité, mais attente également à la certitude de l’espace gravitationnel et aux perceptions conventionnalisées qui en découlent : au soutien structurel du béton armé pendent des caisses d’acier et de verre grâce à des tenseurs d’acier.

C’est au pavillon d’exposition Bunge et Born (Pabellón de Exposicion Bunge y Born), construit à la Société Rurale de Palermo (1966) qu’ont été mises à l’épreuve pour la première fois les « voûtes pelure » (Bóvedas Cascaras), structures légères de grande hauteur. En dessous, bien que l’espace soit vide, l’air pèse. Leur configuration fragile ainsi que l’éphémère de leur manifestation réussissent à renvoyer la matérialité et la permanence (comme condition préalable à l’existence de toute architecture) à son illusion fondamentale, en les menaçant d’effondrement. Elles pénètrent ainsi l’idéologie même en se proposant comme imago du non-interchangeable et du non-fongible.

Ces quatre épisodes de sa vaste enquête ne suffisent pas pour interpréter une partie de son héritage : les dessins et projets de Williams surgissent comme des monuments silencieux qui, en posant un geste vers l’avenir, annoncent que la technique peut répondre à la promesse non tenue de réconciliation avec la nature. Entre-temps, ils sont dans leur inutilité quasi parfaite, d’allégories absconses, obscures et incompréhensibles, fragments de langages non révélés qui, comme dans les énigmes, taisent la dernière réponse juste un moment avant d’être dévoilés comme des signes de vie.

Comme envahisseur de l’inconnu, Amancio Williams, en proie à lui-même, se jette une fois de plus dans le tourbillon et nous livre tout ce qu’il y découvre. Il met dans nos mains, pour que nous les empoignions, des choses que nous pouvons voir sans effort; elles sont là et si nous ne les voyons pas, tant pis pour nous.

Ce fut le premier d’une série de timides explorations de questions similaires touchant votre œuvre. Douze autres textes suivirent : En el umbral de la región fértil: una Aproximación a los Ejemplares Diferenciales, écrit avec Claudio Do Campo, les essais Senderos Luminosos et SangreAzul (blue-blooded), les articles Una Obra Fundamental, Monumento a Amancio Williams para el Fin del Milenio et Una Rosa es un Puente es una Rosa, l’écrit From Monument(+o) to Non-ument(-o): Aesthetics Fundament(o) as Construction et El Territorio, en Medio, entre autres.

Grâce à mes fonctions de dernier assistant-apprenti dans votre étude et à ma participation à la gestion initiale des archives, qui a pu se poursuivre pendant plusieurs années, j’ai participé à l’édition du livre tant attendu Amancio Williams (1990), au projet et à l’exécution de l’installation Fundament(-o) Excav-action à la Société rurale de Palermo, en collaboration avec la Di Tella University et la Comisión para la Preservación del Patrimonio Histórico Cultural del Gobierno de la Ciudad de Buenos Aires (1999), à la reconstruction du Monumento Homenaje a Amancio Williams, con motivo del Fin del Milenio dans le Paseo de la Costa de la municipalité de Vicente López, province de Buenos Aires (2000), à l’exposition Tres Movimientos au Centro de Expresiones Contemporáneas, à Rosario, province de Santa Fe et plus tard au projet et à la supervision de l’espace public El Molino Fabrica Cultural à Santa Fe, province de Santa Fe (2010), tout cela en collaboration avec le fonds Archivo Williams et son directeur, Claudio Williams, et tout cela pendant la préparation et la mise en chantier de mon propre travail, bien que faisant partie d’une seule et même tâche.

Quelque 30 ans après ce printemps de 1989, les dialogues et le thé entre nous dans la bibliothèque se prolongent pour moi dans les « dialogues socratiques » et imaginaires d’Eupalinos ou l’architecte2 de Paul Valéry. Vous, M. Amancio, engagé dans votre recherche exaltée de valeurs nouvelles et ultra-modernes comme éternelles et transcendantes, propulsant vos pensées vers l’absolu, l’universel, sa fibre créatrice à la limite du sublime et du silence. Moi je suis, l’interlocuteur du dialogue platonicien Phèdre qui reprend les pensées mises de l’avant à Talcahuano et sur l’avenue Córdoba. J’incarne la contradiction et, séduit par le réel et le particulier, je tente de projeter mes pensées en œuvres ardentes, tendant vers des conceptions anti-platoniques toutefois brillamment éclairées par l’étonnante dimension des questions et commentaires du maître.

Quant à l’architecture, puisque pas plus que la musique, elle n’est liée par ses moyens d’expression à une représentation précise de la réalité sensorielle, elle peut faire l’économie du sujet ou de l’histoire et perdre ainsi toute valeur particulariste, métaphorique ou narrative, pour s’élever en attribut universel et se construire comme forme pure. Par divergence et de cet autre côté du dialogue, les conjonctures extérieures se convertissent en conditions propres au travail de l’architecture et deviennent les éléments mêmes de l’édification philologique de l’œuvre. Mais comme dans Eupalinos, les deux caractères confluent là où la plus grande liberté naît de la plus grande rigueur, qui comprend tant les qualités métaphysiques abstraites, idéales ou techniques que le plus concret, ses circonstances vitales.

Fasciné face à votre mine admirable et éternellement impeccable, le jeune déguenillé aux cheveux longs de jadis vous est reconnaissant, M. Amancio, pour votre prodigalité qui m’a permis de persister et de m’ériger pour toujours en architecte.

Prof. Claudio Vekstein

8 mars 2020


  1. Préface à la Deuxième sonate pour piano, Concord, Mass., 1845. Cap. II EMERSON. 

  2. Paul Valéry, Eupalinos ou l’architecte précédé de l’âme et la danse. Paris, Éditions de La Nouvelle Revue Française, 1923. 

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